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TransRUN - Finances publiques : analyse de quelques domaines
Titre du projet
TransRUN - Finances publiques : analyse de quelques domaines
Description
L’accessibilité étant devenue un facteur non négligeable pour la localisation des ménages et des entreprises, le canton de Neuchâtel veut se doter d’un système de transports ferroviaires performant qui va relier les deux principaux centres économiques du canton La Chaux-de-Fonds/Le Locle et la ville de Neuchâtel et son agglomération. La circulation des personnes sera nettement améliorée, grâce à la rapidité et à la fréquence plus élevée des trains du TransRUN, non seulement à l’intérieur du canton mais aussi par rapport aux destinations importantes proches telles que la région lémanique. Ainsi, le TransRUN/RER neuchâtelois, est l’un des plus importants projets d’infrastructure du canton de Neuchâtel. Pour la variante Cernier, la dépense totale est proche du milliard (940 millions), la plus grande partie de la dépense est à la charge du canton (580 millions).
Le rapport examine les conséquences du projet pour le canton de Neuchâtel sous trois angles différents.
-Le premier concerne les retombées macroéconomiques du projet. Si le but premier du RER neuchâtelois consiste à faciliter le déplacement des personnes à l’intérieur du canton, la nouvelle infrastructure est aussi un moyen de renforcer la croissance démographique et économique du canton et d’apporter des ressources fiscales supplémentaires à l’Etat et aux communes. Ce premier volet comprend aussi une évaluation des conséquences du RER neuchâtelois sur la productivité de l’économie et le revenu cantonal.
-Le second angle d’analyse concerne plus directement les finances publiques. La réalisation du RER neuchâtelois doit permettre au projet d’agglomération neuchâteloise de déployer tous ses effets. Les dépenses de l’Etat et des communes sont très élevées en comparaison intercantonale. Une meilleure répartition des tâches entre les trois villes et la mise en commun des moyens dans tous les domaines de prestations qui concernent l’agglomération neuchâteloise, devrait permettre de rapprocher le coût des prestations à Neuchâtel de la moyenne nationale. Or, le RER rendra une telle intégration des services possibles.
-Le troisième angle d’analyse porte sur la soutenabilité de la politique financière dans l’hypothèse de la réalisation du projet (variante Cernier). Les règles budgétaires qui permettent d’éviter que le projet se traduise par un accroissement de l’endettement sont précisées.
Il s’avère que le TransRUN par le biais des déplacements plus rapides et facilités et la formation d’une véritable agglomération regroupant les deux tiers de la population du canton n’a pas ou que peu d’impacts réels et mesurables sur les dépenses de l’Etat. Certaines économies compensatoires, ou même des recettes supplémentaires, pourraient être réalisées grâce à des mesures d’accompagnement volontaristes qui visent à mieux exploiter les opportunités qu’offre une agglomération. Le présent rapport explore plusieurs pistes. La sélection des domaines d’analyse est certes éclectique et les domaines traités ne couvrent, faute de moyens, qu’une part faible des activités et des dépenses, mais ces analyses permettent de comprendre l’impact possible du TransRUN et de l’agglomération, et d’entrevoir quelques pistes d’action.
Le rapport examine les conséquences du projet pour le canton de Neuchâtel sous trois angles différents.
-Le premier concerne les retombées macroéconomiques du projet. Si le but premier du RER neuchâtelois consiste à faciliter le déplacement des personnes à l’intérieur du canton, la nouvelle infrastructure est aussi un moyen de renforcer la croissance démographique et économique du canton et d’apporter des ressources fiscales supplémentaires à l’Etat et aux communes. Ce premier volet comprend aussi une évaluation des conséquences du RER neuchâtelois sur la productivité de l’économie et le revenu cantonal.
-Le second angle d’analyse concerne plus directement les finances publiques. La réalisation du RER neuchâtelois doit permettre au projet d’agglomération neuchâteloise de déployer tous ses effets. Les dépenses de l’Etat et des communes sont très élevées en comparaison intercantonale. Une meilleure répartition des tâches entre les trois villes et la mise en commun des moyens dans tous les domaines de prestations qui concernent l’agglomération neuchâteloise, devrait permettre de rapprocher le coût des prestations à Neuchâtel de la moyenne nationale. Or, le RER rendra une telle intégration des services possibles.
-Le troisième angle d’analyse porte sur la soutenabilité de la politique financière dans l’hypothèse de la réalisation du projet (variante Cernier). Les règles budgétaires qui permettent d’éviter que le projet se traduise par un accroissement de l’endettement sont précisées.
Il s’avère que le TransRUN par le biais des déplacements plus rapides et facilités et la formation d’une véritable agglomération regroupant les deux tiers de la population du canton n’a pas ou que peu d’impacts réels et mesurables sur les dépenses de l’Etat. Certaines économies compensatoires, ou même des recettes supplémentaires, pourraient être réalisées grâce à des mesures d’accompagnement volontaristes qui visent à mieux exploiter les opportunités qu’offre une agglomération. Le présent rapport explore plusieurs pistes. La sélection des domaines d’analyse est certes éclectique et les domaines traités ne couvrent, faute de moyens, qu’une part faible des activités et des dépenses, mais ces analyses permettent de comprendre l’impact possible du TransRUN et de l’agglomération, et d’entrevoir quelques pistes d’action.
Chercheur principal
Statut
Completed
Date de début
1 Janvier 2011
Date de fin
31 Décembre 2011
Organisations
Site web du projet
Identifiant interne
32370
identifiant