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Formes d'interaction et complexité des tâches discursives dans des activités conversationelles en classe de L2
Editeur(s)
Cicourel, Francine
Daniel, Véronique
Maison d'édition
Paris: Publications de la Sorbonne nouvelle
Date de parution
2002
In
Discours, action et appropriation des langues
De la page
117
A la page
130
Collection
Discours, action et appropriation des langues
Résumé
La présente contribution prend pour point de départ un problème qui ne cesse de préoccuper à la fois les responsables de l'enseignement et les théoriciens de l'acquisition: le développement de compétences d'interaction en langue seconde (L2), au-delà de savoirs linguistiques et grammaticaux spécifiques. Force est de constater que, même pour l'apprenant qui dispose de savoirs syntaxiques et lexicaux relativement étendus, les connaissances procédurales liées à la planification des énoncés et à la fluidité verbale posent souvent des difficultés importantes (Towell et al. , 1996; Bartning, 1997). L'enseignement cherche à remédier à ces difficultés en mettant en place des activités de type communicatif. Or, la question se pose de savoir dans quelle mesure et à quelle condition ces activités sont susceptibles de favoriser le développement de la L2.
Dans cet article, je présenterai, sous une forme sommaire, une partie des résultats d'une étude portant sur les dynamiques interactives dans des activités de conversation en classe de L2 à un niveau avancé (Pekarek, 1999). L'étude se proposait de démontrer que ces activités comportent des formes d'interaction très diverses, qui se distinguent par leurs dynamiques interactives et qui s'articulent de façon variable par rapport au développement des capacités d'interaction. En rapportant ici les résultats d'une analyse qualitative et quantitative, je soulignerai que les conditions d'acquisition peuvent être pensées en termes de complexité des tâches discursives qui se présentent aux apprenants non simplement au niveau purement linguistique, mais sur le triple plan de la gestion des contenus, de l'organisation interactive des échanges et de la structuration des positionnements interactionnels.
Dans cet article, je présenterai, sous une forme sommaire, une partie des résultats d'une étude portant sur les dynamiques interactives dans des activités de conversation en classe de L2 à un niveau avancé (Pekarek, 1999). L'étude se proposait de démontrer que ces activités comportent des formes d'interaction très diverses, qui se distinguent par leurs dynamiques interactives et qui s'articulent de façon variable par rapport au développement des capacités d'interaction. En rapportant ici les résultats d'une analyse qualitative et quantitative, je soulignerai que les conditions d'acquisition peuvent être pensées en termes de complexité des tâches discursives qui se présentent aux apprenants non simplement au niveau purement linguistique, mais sur le triple plan de la gestion des contenus, de l'organisation interactive des échanges et de la structuration des positionnements interactionnels.
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