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L'école de la nuit: un mix de savoirs -
Titre du projet
L'école de la nuit: un mix de savoirs -
Description
La plus grande partie des apprentissages acquis durant l’existence découle de la vie quotidienne, des différentes activités (culturelles, politiques, sportives, associatives, voyages, hobbies, médias…). Cette recherche en psychologie sociale de l’apprentissage menée par Ismael Ghodbane (ismael.ghodbane@unine.ch) propose de questionner sous cet angle un domaine important pour plusieurs générations de jeunes depuis les années 90 : la culture Techno. Le projet de thèse d'Ismaël Ghodbane (L'école de la nuit : un mix de savoirs) porte sur les conditions de mobilisation de savoirs acquis de manière informelle durant l'exercice d'activités culturelles dans la sphère des musiques électroniques chez les jeunes.
Cette recherche porte sur l’acquisition et la circulation des savoirs informels (en TIC, sociaux, techniques, administratifs, organisationnels, etc.) au sein des communautés technoïdes. En outre, ce projet s’intéresse de près à l’évolution de ces savoirs: il s'agit d'en comprendre les conditions de mobilisation dans des sphères autres (formative, professionnelle, associative, familiale, etc.), qui pourraient être liées à des processus d'apprentissage, mais aussi à des questions socio-identitaires, culturelles, affectives, et à la présence (ou l'absence) de soutiens sociaux. Il s’agit alors de comprendre le profit que ces jeunes peuvent retirer de ces apprentissages et de ces activités en termes de transition, dans une optique d’intégration sociale et professionnelle.
Au niveau méthodologique, des observations ont été menées au sein de communautés de jeunes dans le cadre d’évènements techno de tailles et de styles divers, ainsi que des entretiens. Les communautés observées sont réparties en France et Suisse ; il faut toutefois mettre l’accent sur une circulation des personnes assez répandue : ces groupes sont prêts à prendre la route pour monter une soirée, ou y participer, et peuvent dans certains cas travailler à distance quand les membres sont éloignés, voire en réseau.
Cette recherche porte sur l’acquisition et la circulation des savoirs informels (en TIC, sociaux, techniques, administratifs, organisationnels, etc.) au sein des communautés technoïdes. En outre, ce projet s’intéresse de près à l’évolution de ces savoirs: il s'agit d'en comprendre les conditions de mobilisation dans des sphères autres (formative, professionnelle, associative, familiale, etc.), qui pourraient être liées à des processus d'apprentissage, mais aussi à des questions socio-identitaires, culturelles, affectives, et à la présence (ou l'absence) de soutiens sociaux. Il s’agit alors de comprendre le profit que ces jeunes peuvent retirer de ces apprentissages et de ces activités en termes de transition, dans une optique d’intégration sociale et professionnelle.
Au niveau méthodologique, des observations ont été menées au sein de communautés de jeunes dans le cadre d’évènements techno de tailles et de styles divers, ainsi que des entretiens. Les communautés observées sont réparties en France et Suisse ; il faut toutefois mettre l’accent sur une circulation des personnes assez répandue : ces groupes sont prêts à prendre la route pour monter une soirée, ou y participer, et peuvent dans certains cas travailler à distance quand les membres sont éloignés, voire en réseau.
Chercheur principal
Statut
Completed
Date de début
1 Octobre 2003
Date de fin
1 Janvier 2018
Organisations
Site web du projet
Identifiant interne
35944
identifiant