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Mécanismes de fonctionnement de l'ironie dans la presse satirique
Titre du projet
Mécanismes de fonctionnement de l'ironie dans la presse satirique
Description
A partir des années '80 jusqu'à présent on constate un intérêt croissant pour l'étude de l'ironie moyennant les outils conceptuels mis en place par la pragmatique et/ou la rhétorique . A preuve, le foisonnement d'articles ou de revues thématiques consacrés exclusivement à l'étude de l'ironie: Poétique 36/1978, Travaux du Centre de Recherches Linguistiques et Sémiologiques de Lyon 2/1976, Poétique 46/1981, Journal of pragmatics 5/1981, 32/2000, 14/1990, Journal of Experimental Psychology 118/1989, 124/1995 et plus récemment les deux volumes collectifs: L'ironie et un peu plus. Hommage à Oswald Ducrot 2010 et Irony in Language and Thought 2007.
Parmi toutes les définitions de l'ironie déjà proposées par la littérature: figure antiphrastique ( définition de la rhétorique antique), un cas particulier de moquerie et un cas particulier d'antiphrase (Kerbrat-Orecchioni,1976) , mention/écho( Sperber & Wilson, 1978), double jeu énonciatif contradictoire ( Berrendonner, 2002, 2009), allusion prétendue (Clark & Gerrig, 1984), insincérité pragmatique (Kumon-Nakamura, Glucksberg& Brown,1995) , celle que nous allons adopter pour la présente étude a été proposée pour la première fois par Berrendoner (1982) et reprise dans un article de 2002.
Le caractère équivoque de l'ironie est mis au compte du type de raisonnement abductif sur lequel elle repose, raisonnement qui est de nature à maintenir auprès de l'interprète le doute, transformant ainsi l'ironie en communication à haut risque.
L'objectif de notre recherche consiste à soumettre la définition de l'ironie comme mise en scène d'une contradiction argumentative à l'épreuve d'un corpus d'articles extraits de la presse satirique et classés par Charaudeau (2005) dans la catégorie des événements commentés afin d'esquisser les prémisses d'une typologie des mécanismes argumentatifs à l'œuvre dans le discours de la presse satirique.
Malgré le foisonnement des recherches portant sur l'ironie, la précision et l'efficacité des outils conceptuels mis en place pour favoriser une description plus fine de son fonctionnement, peu d'études ont entrepris cette démarche. Derrière l'ambition déclarée des chercheurs de trouver une fois pour toutes le moule définitionnel dans lequel coulent toutes les ironies, on ressent une ignorance de son caractère protéiforme. Nous allons donc adopter la démarche inverse qui consiste à observer un grand nombre d'exemples exclusivement authentiques afin de tester les notions de contradiction argumentative, de feintise et les rapports que les deux entretiennent l'une avec l'autre.
Pour une discussion sur la distinction entre l'ironie comme figure de mots ou de pensée, nous renvoyons à l'article "Approches de l'ironie dans la rhétorique antique ou moderne", Studia 4/2010.
Parmi toutes les définitions de l'ironie déjà proposées par la littérature: figure antiphrastique ( définition de la rhétorique antique), un cas particulier de moquerie et un cas particulier d'antiphrase (Kerbrat-Orecchioni,1976) , mention/écho( Sperber & Wilson, 1978), double jeu énonciatif contradictoire ( Berrendonner, 2002, 2009), allusion prétendue (Clark & Gerrig, 1984), insincérité pragmatique (Kumon-Nakamura, Glucksberg& Brown,1995) , celle que nous allons adopter pour la présente étude a été proposée pour la première fois par Berrendoner (1982) et reprise dans un article de 2002.
Le caractère équivoque de l'ironie est mis au compte du type de raisonnement abductif sur lequel elle repose, raisonnement qui est de nature à maintenir auprès de l'interprète le doute, transformant ainsi l'ironie en communication à haut risque.
L'objectif de notre recherche consiste à soumettre la définition de l'ironie comme mise en scène d'une contradiction argumentative à l'épreuve d'un corpus d'articles extraits de la presse satirique et classés par Charaudeau (2005) dans la catégorie des événements commentés afin d'esquisser les prémisses d'une typologie des mécanismes argumentatifs à l'œuvre dans le discours de la presse satirique.
Malgré le foisonnement des recherches portant sur l'ironie, la précision et l'efficacité des outils conceptuels mis en place pour favoriser une description plus fine de son fonctionnement, peu d'études ont entrepris cette démarche. Derrière l'ambition déclarée des chercheurs de trouver une fois pour toutes le moule définitionnel dans lequel coulent toutes les ironies, on ressent une ignorance de son caractère protéiforme. Nous allons donc adopter la démarche inverse qui consiste à observer un grand nombre d'exemples exclusivement authentiques afin de tester les notions de contradiction argumentative, de feintise et les rapports que les deux entretiennent l'une avec l'autre.
Pour une discussion sur la distinction entre l'ironie comme figure de mots ou de pensée, nous renvoyons à l'article "Approches de l'ironie dans la rhétorique antique ou moderne", Studia 4/2010.
Chercheur principal
Statut
Completed
Date de début
1 Octobre 2011
Date de fin
31 Septembre 2012
Identifiant interne
32304
identifiant