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    Investigations on resting site preferences by the tsetse fly Glossina pallidipes (Diptera, Glossinidae) as a means of improving the efficacy of visual baits for tsetse population control
    (NeuchĆ¢tel : UniversitĆ© de NeuchĆ¢tel, 2016)
    Emmanuel Kamba Mebourou
    ;
    RĆ©sumĆ© Les mouches tsĆ©tsĆ©s sont des insectes hĆ©matophages quā€™on trouve en Afrique subsaharienne et dont les espĆØces sont classifiĆ©es en trois principaux groupes Ć©cologiques (riverain, savane et forĆŖt). Les mouches tsĆ©tsĆ©s riveraines et de savane sont les vecteurs potentiels des trypanosomes, parasites qui causent la trypanosomiase (maladie du sommeil), Ć  lā€™Homme et au bĆ©tail Ć  travers leurs piqĆ»res au cours leur repas sanguin. La trypanosomiase est une maladie tropicale nĆ©gligĆ©e qui affecte la santĆ© humaine et cause dā€™importantes pertes Ć©conomiques. La rĆ©duction de la population des mouches tsĆ©tsĆ©s par lā€™utilisation des Ć©crans visuels imprĆ©gnĆ©s dā€™insecticide (tissus bleus, noirs ou bleuā€noir) reste lā€™un des moyens efficaces pour lutter contre la maladie. La rĆ©duction des Ć©crans visuels standards (1 m x 1 m) aux Ć©crans de petites tailles (25 cm x 25 cm) sont des moyens effaces et bon marchĆ© pour contrĆ“ler la population des mouches tsĆ©tsĆ©s riveraines. Une telle rĆ©duction de taille des Ć©crans visuels est inefficace contre les tsĆ©tsĆ©s de savane. Lā€™objectif principal de cette thĆØse Ć©tait de dĆ©velopper des appĆ¢ts visuels efficaces, bon marchĆ© et standardisĆ©s qui permettent de contrĆ“ler les populations des mouches tsĆ©tsĆ©s. Le control et lā€™Ć©radication des mouches tsĆ©tsĆ©s requiĆØrent une solide connaissance de leur comportement et de leur Ć©cologie. Jā€™ai dā€™abord explorĆ© au laboratoire le comportement au repos de Glossina pallidipes qui est une mouche tsĆ©tsĆ© de savane (groupe Morsitans). Jā€™ai montrĆ© que (1) le fait de trouver une perche auā€dessus du sol est un comportement fondamental de survie chez G. pallidipes qui est capable de voler vers des sites de repos dans l'obscuritĆ© estimĆ©e Ć  10 fois plus bas que l'illumination pendant une nuit Ć  ciel couvert et (2) le choix des sites de repos diurnes par les mouches est liĆ© Ć  leur rĆ©solution visuelle dĆ©terminĆ©e par leurs rĆ©ponses optomotrices et par Ć©lectrorĆ©tinographie. Ensuite, j'ai travaillĆ© suivant l'hypothĆØse que les sites de repos horizontaux des mouches tsĆ©tsĆ©s (branches horizontales dans la nature) pourraient ĆŖtre des substrats d'atterrissage efficaces de ces mouches lorsqu'ils sont associĆ©s Ć  des Ć©crans visuels. Le comportement en vol et l'atterrissage de G. pallidipes sur des Ć©crans visuels bidimensionnels et tridimensionnels dans une arĆØne circulaire de vol libre et dans une chambre de vol confirment que G. pallidipes sā€™approche d'un objet visuel par le dessous et explore l'objet en volant autour de la partie infĆ©rieure de celuiā€ci. Une barre en bois de 1.5 cm de diamĆØtre recouverte d'un tissu mat noir et placĆ© horizontalement Ć  la base d'un Ć©cran carrĆ© bleu (25 cm x 25 cm) augmente les atterrissages de G. pallidipes de facteur 2 sur lā€™Ć©cran comparĆ© Ć  lā€™Ć©cran tout bleu dans la chambre de vol. Lā€™Ć©cran bleu incorporant une barre noire Ć  la base est prometteur dā€™un dispositif rentable Ć  utiliser comme appĆ¢ts visuels imprĆ©gnĆ©s d'insecticide pour contrĆ“ler la population des mouches tsĆ©tsĆ©s. Enfin, la question de la persistance de deltamĆ©thrine, un insecticide de la classe des pyrĆ©throĆÆdes actuellement utilisĆ© pour le contrĆ“le des tsĆ©tsĆ©s, a Ć©tĆ© traitĆ©e. L'effet de lā€™exposition dans les conditions naturelles (Lambwe Valley, Kenya) sur la capacitĆ© de quatre diffĆ©rents textiles contenant des proportions croissantes (0, 35, 65 et 100%) de polyester et imprĆ©gnĆ©s de deltamĆ©thrine a Ć©tĆ© Ć©valuĆ©. Ces textiles ont Ć©tĆ© saturĆ©s d'une solution aqueuse de deltamĆ©thrine Ć  1000 mg/m2 et ont Ć©tĆ© exposĆ©s au champ durant 18 mois. La toxicitĆ© sur G. pallidipes de ces textiles imprĆ©gnĆ©s de deltamĆ©thrine et exposĆ©s au champ a Ć©tĆ© Ć©valuĆ©e sur 24 heures aprĆØs 45 secondes de contact de ces textiles avec les mouches. Seuls les textiles constituĆ©s de polyester Ć  65% et 100% Ć©taient capables de tuer respectivement 47 et 67% de G. pallidipes aprĆØs 9 mois d'exposition dans les conditions naturelles. Le textile Ć  100% polyester Ć©tait encore capable de paralyser toutes les mouches aprĆØs 18 mois dā€™exposition au champ. La dose lĆ©tale de deltamĆ©thrine pour tuer 50% (DL50) de G. pallidipes Ć©tait estimĆ©e Ć  30 mg/m2 sur du papier buvard tandis que Le textile Ć  100% polyester conservait 17 mg/m2 aprĆØs 9 mois dā€™exposition au champ et causait une mortalitĆ© de 67% chez les mouches soulignant l'influence du type de matĆ©riel sur la disponibilitĆ© de lā€™insecticide aux mouches tsĆ©tsĆ©s. Sur la base de l'ensemble des rĆ©sultats de cette thĆØse, une perspective de recherche a Ć©tĆ© proposĆ©e pour la RĆ©publique centrafricaine qui abrite quatre foyers de trypanosomiase oĆ¹ la lutte contre les mouches tsĆ©tsĆ©s a longtemps Ć©tĆ© nĆ©gligĆ©e.
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    The behaviour of the tsetse fly Glossina pallidipes (Diptera, Glossinidae):: from host seeking to biting
    (2013)
    Chappuis, Charles
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    Les tsĆ©-tsĆ© sont les principaux vecteurs des trypanosomes africains qui causent la maladie du sommeil chez lā€™humain et le nagana chez les bovins. Ces maladies reprĆ©sentent un lourd fardeau en ce qui concerne la santĆ© et la prospĆ©ritĆ© humaine. Une faƧon de lutter contre ces trypanosomes est de sā€™attaquer au vecteur en contrĆ“lant sa population Ć  lā€™aide de piĆØges qui le trompent par des moyens visuels et olfactifs. Par consĆ©quent, une meilleure comprĆ©hension de la maniĆØre dont une mouche tsĆ©-tsĆ© utilise les indices olfactifs et visuels laissĆ©s par lā€™hĆ“te peut aider Ć  dĆ©velopper des mĆ©thodes de captures plus efficaces encore. Et cā€™est dans ce contexte que nous avons Ć©tudiĆ© les phases critiques du comportement de recherche dā€™hĆ“te de G. pallidipes, telles que lā€™activation, lā€™anĆ©motaxie optomotrice, lā€™approche dā€™une stimulation visuelle forte, la recherche locale autour dā€™elle, lā€™atterrissage et finalement, la piqĆ»re.
    Nous nous sommes intĆ©ressĆ©s plus particuliĆØrement Ć  savoir comment lā€™haleine intervient dans le comportement de G. pallidipes. En effet, lā€™haleine est un mĆ©lange complexe de plus de 200 composĆ©s organiques volatiles (COV) qui proviennent en partie des Ć©changes dans les poumons entre lā€™air inspirĆ© et le sang. En quantifiant des phases comportementales aussi critiques que lā€™activation, lā€™anĆ©motaxie optomotrice, la recherche locale autour dā€™une stimulation visuelle forte, nous montrons comment G. pallidipes rĆ©pond Ć  lā€™haleine dans une chambre de vol. De plus, nous dĆ©montrons que le CO2, une molĆ©cule constituante de lā€™haleine et connue pour attirer les mouches tsĆ©-tsĆ© ainsi que dā€™autres insectes haematophages, nā€™est pas entiĆØrement responsable des rĆ©ponses comportementales obtenues avec lā€™haleine. En effet, cā€™est la combinaison du CO2 avec les COVs de lā€™haleine qui induit le comportement de recherche dā€™hĆ“te chez les tsĆ©-tsĆ©. Nos enregistrements dā€™Ć©lectroantennogramme (EAG) et nos donnĆ©es comportementales rĆ©vĆØlent que les constituants de lā€™haleine tels que lā€™acĆ©tone, les alcanes de C5-C10, lā€™isoprĆØne et le geranylacĆ©tone, jouent un rĆ“le dans le comportement de recherche de lā€™hĆ“te chez G. pallidipes.
    Nous dĆ©montrons en chambre de vol quā€™une barre noire coiffĆ©e dā€™une sphĆØre bleue est un stimulus dĆ©clenchant lā€™atterrissage chez G. pallidipes. De plus, le comportement dā€™atterrissage peut ĆŖtre modulĆ© en changeant la taille de la barre et la taille ou la forme de lā€™objet qui coiffe la barre.
    Finalement, nous dĆ©montrons que le systĆØme de refroidissement des mammifĆØres induit la piqĆ»re chez les tsĆ©-tsĆ©. En effet, lā€™humiditĆ© et la chaleur agissent dā€™une faƧon synergique pour induire la piqĆ»re et influencent le temps de latence, la persistance Ć  piquer et la dynamique dā€™un comportement aussi essentiel que la piqĆ»re. En plus, nous avons pour la premiĆØre fois identifiĆ© chez les tsĆ©-tsĆ© des neurones dĆ©montrant des propriĆ©tĆ©s hygrorĆ©ceptives dans les sensilles basiconiques des palpes maxillaires., Tsetse flies are major vectors of African trypanosomes causing sleeping sickness in humans and nagana in cattle. These diseases are substantial burdens on human health and prosperity. One way to break the trypanosomes life-cycle is the control of tsetse populations using visual odour-baited trapping devices. A better understanding of how tsetse use visual and chemical cues to locate hosts could help to design even more efficient trapping devices. It is in this context that critical host seeking behaviours of G. pallidipes were investigated in a wind tunnel. These behaviours include fly activation, optomotor anemotaxis, approach flights to a visual target, local search flights around a visual stimulus, landing responses of the fly and its biting response.
    I was interested in how a host odour emanation such as human breath intervenes in the host-seeking behaviour of G. pallidipes. Breath is a complex blend of more than 200 volatile organic compounds (VOCs) originating in part, from the exchange between air and blood in lungs. Quantifying critical behaviours such as activation, optomotor anemotaxis and local search flights around a blue sphere with a 3D tracking system in a wind tunnel allows us to understand how G. pallidipes responds to breath as an olfactory stimulus. Furthermore, I demonstrate how CO2, a constituent of breath known to attract tsetse and other blood-sucking insects, is not responsible on its own for the behavioural responses recorded for G. pallidipes to breath in the wind tunnel. In fact, CO2 combines with VOCs present in breath to elicit host-seeking behaviours in tsetse. Electroantennogram (EAG) recordings and the wind tunnel behavioural experiments reveal that breath constituents such as acetone, C5-C10 alkanes, isoprene and geranylacetone play a role in the host-seeking behaviour of G. pallidipes.
    I demonstrate in the wind tunnel that an object such as a black column supporting a blue sphere can serve as a landing stimulus for G. pallidipes and that the flyā€™s landing behaviour can be modulated by changing the width of the column and the size or shape of the object it supports.
    The manner in which tsetse exploit the cooling system of mammals to elicit their biting response was studied in a specially designed experimental set up. In this manner it could be demonstrated that simultaneous increases in the humidity and temperature of air act synergistically to induce biting in G. pallidipes. These combined physical stimuli influence the biting response latency, biting persistence and the dynamics of this fundamental behaviour. In addition, I report on neurones with hygroreceptive properties present in wall-pore sensilla on the maxillary palps of G. pallidipes that are probably implicated in biting behaviours.
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    Aspects of the sensory physiology of the pollination of "Petunia axillaris" and mating in moth pests
    Les composĆ©s produits par les plantes ont un impact important dans plusieurs aspects de la biologie de nombreux insectes et les plantes sont une source de nourriture particuliĆØrement importante. A lā€™Ć©tat adulte, les insectes utilisent ces messages chimiques pour identifier et localiser une source de nourriture qui leur convient. La spĆ©cificitĆ© de la plante est aussi cruciale pour le bon dĆ©veloppement des larves peu mobiles. Le choix du lieu de ponte est donc important pour la survie de la progĆ©niture et est Ć©galement grandement dĆ©terminĆ© par lā€™odeur spĆ©cifique des plantes hĆ“tes. Il a aussi Ć©tĆ© prouvĆ© que le comportement sexuel des insectes est influencĆ© par les odeurs de plante hĆ“te en augmentant la sensibilitĆ© des mĆ¢les aux phĆ©romones sexuelles.
    Petunia est un genre de plante particuliĆØrement intĆ©ressant pour Ć©tudier le rĆ“le des caractĆØres floraux dans la spĆ©ciation, car toutes les espĆØces connues sont capables de se croiser artificiellement. Toutefois, lā€™hybridation sur le terrain reste rare. Lā€™isolation reproductive est alors assurĆ©e par lā€™attraction sĆ©lective des pollinisateurs. Il existe chez Petunia trois syndromes de pollinisation distincts correspondant Ć  autant de guildes de pollinisateurs : abeilles, sphingidĆ©s ou colibris. P. axillaris attire Manduca sexta, un sphingidĆ©, en produisant une puissante odeur. En revanche, P. exserta qui est pollinisĆ© par des colibris ne relĆ¢che aucune odeur. Le croisement de ces deux espĆØces permet dā€™Ć©tudier la base gĆ©nĆ©tique de lā€™Ć©volution du parfum chez Petunia et son importance dans la prĆ©fĆ©rence de butinage de M. sexta. Nous avons caractĆ©risĆ© le parfum de P. axillaris et confirmĆ© que P. exserta ne produisait pas dā€™odeur. Nous avons montrĆ© que M. sexta est trĆØs sensible Ć  ces composĆ©s, particuliĆØrement au methyl benzoate, benzyl alcohol et mĆ©thyl salicylate de P. axillaris. Finalement, nous avons observĆ© par le comportement en chambre de vol que les plantes produisant des odeurs Ć©taient toujours prĆ©fĆ©rĆ©es, quel que soit la couleur de la fleur. Nous en avons dĆ©duit que la production de parfum et un trait floral dĆ©terminant dans la relation plante-insecte et que ce trait peut Ć  lui seul changer la prĆ©fĆ©rence de butinage de M. sexta. Les consĆ©quences de ces rĆ©sultats sur la spĆ©ciation chez Petunia sont discutĆ©es.
    Chez les insectes lā€™attraction spĆ©cifique par certaines odeurs est en grande partie modulĆ©e par la prĆ©sence de nourriture. Nous nous sommes intĆ©ressĆ©s Ć  la perception de M. sexta aux diffĆ©rents nutriments Ć©nergĆ©tiques essentiels que sont les sucres. AprĆØs avoir caractĆ©risĆ© les sensilles gustatives de son proboscis, nous avons mesurĆ© la rĆ©ponse neuronale des sensilles styloconiques et basiconiques au glucose, fructose et sucrose. Pour les deux types sensillaires, la rĆ©ponse au fructose est lĆ©gĆØrement plus intense quā€™au sucrose alors que celle au glucose est imperceptible Ć  la dose testĆ©e. ParallĆØlement, la prĆ©fĆ©rence de nourrissage du papillon a Ć©tĆ© Ć©valuĆ©e en choix binaires. Il en dĆ©coule que les papillons prĆ©fĆØrent se nourrir de sucrose ou de fructose par rapport au glucose. De plus il parvient Ć  dĆ©tecter de faible concentration de sucrose et prĆ©fĆØre se nourrir sur les solutions les plus concentrĆ©es. Finalement, il semble que le volume de solution de sucrose soit dĆ©terminĆ© par sa concentration. La prĆ©fĆ©rence comportementale pour ces sucres est bien corrĆ©lĆ©e avec leur perception neuronale.
    Le ver de la grappe, Lobesia botrana, et le ver de la pomme, Cydia pomonella, sont tous deux de trĆØs importants insectes ravageurs des cultures Ć  lā€™Ć©chelle de la planĆØte. Sans mesures de contrĆ“le adĆ©quates, les pertes financiĆØres sur les cultures peuvent ĆŖtre considĆ©rables. La confusion sexuelle est une mĆ©thode spĆ©cifique de lutte utilisant la phĆ©romone sexuelle pour attirer les mĆ¢les vers des leurres et ainsi diminuer les probabilitĆ©s dā€™accouplement. Utiliser des produits de plantes hĆ“tes pour amĆ©liorer lā€™attraction des mĆ¢les par les phĆ©romones sexuelles prĆ©sente une possibilitĆ© intĆ©ressante. Nous avons mesurĆ© lā€™attraction des mĆ¢les de L. botrana Ć  diffĆ©rent doses dā€™heptane ou dā€™octane en combinaison avec une concentration sous-dosĆ©e de phĆ©romone. Alors que lā€™attractivitĆ© du mĆ©lange augmente avec la dose pour les deux produits, nous obtenons une proportion maximale de papillons arrivant Ć  la source avec 10 ng/min dā€™alcane relĆ¢chĆ© avec la phĆ©romone, un niveau dā€™attraction comparable avec celui obtenu avec des phĆ©romones directement relĆ¢chĆ© avec des femelles. Alors que ces alcanes sont inactifs seuls, la phĆ©romone directement diluĆ© dans lā€™heptane induit non seulement autant de contact avec la source quā€™avec un solvant classique, mais recrute plus de papillons dans les premiĆØres phases dā€™attraction. Un autre composĆ© de plante, le 2-phĆ©nylethanol augmente Ć©galement lā€™attraction de la phĆ©romone lorsquā€™il est relĆ¢chĆ© Ć  100 pg/min. De plus, lorsque lā€™un de ces composĆ©s de plante est ajoutĆ© Ć  la phĆ©romone, le temps que met le papillon pour atteindre la source est rĆ©duit de moitiĆ©. Tous ces rĆ©sultats sont confirmĆ©s Ć©galement chez C. pomonella. Le large spectre de concentrations oĆ¹ ces alcanes sont actifs chez ces deux espĆØces offre un outil prometteur pour amĆ©liorer le contrĆ“le des populations sur le terrain en utilisant la confusion sexuelle.
    Au travers de cette thĆØse, nous avons Ć©tudiĆ© les interactions plantes-insectes sous plusieurs facettes. Nous avons montrĆ© comment une plante arrive Ć  manipuler un pollinisateur pour parvenir Ć  se reproduire, ou comment un papillon utilise les stimuli chimiques dā€™une plante pour se nourrir. Nous avons Ć©galement dĆ©montrĆ© que certaines odeurs de plantes amĆ©lioraient les chances des papillons mĆ¢les Ć  trouver une femelle., Compounds produced by plants have an important impact on many aspects of the biology of insects from whom plants are a particularly important source of food. As an adult, insects use chemical messages to identify and locate a suitable food source. The specificity of the host plant relationship is also crucial for healthy development of larvae. The choice of oviposition site is determinant for the survival of offsprings and is largely selected by the specific array of host plants stimuli. It has also been shown that the sexual behaviour of insects is influenced by host plant odours by increasing the sensitivity of males to sex pheromones of females.
    The genus Petunia is particularly interesting to study the role of floral traits in speciation because all the known species are artificially crossable. However, hybridization in the field is rare as the reproductive isolation is provided by the selective attraction of pollinators. Three distinct pollination syndromes have emerged in Petunia, corresponding to as many guilds of pollinators: bees, hummingbirds or hawkmoths. P. axillaris attracts hawkmoths such as Manduca sexta, a Sphingidae, by releasing a strong sweet odour. In contrast, P. exserta which is pollinated by hummingbirds is devoid of scent. Crossings between these two species were exploited here to study the genetic basis of the evolution of fragrance in Petunia and its importance in foraging preferences of M. sexta. We characterized the scent of P. axillaris and confirmed that P. exserta produces no odour. We show that the antennal olfactory receptor cells of M. sexta is very sensitive to the compounds released by P. axillaris, especially methyl benzoate, benzyl alcohol and methyl salicylate. Finally, we observed through choice tests in a wind tunnel that plants producing odours were always preferred, regardless of the colour of the flower. We conclude that the production of fragrance is an important floral trait in this plant-insect relationship and that this feature alone can modify the foraging preference of M. sexta. The implications of these findings on speciation processes in Petunia are discussed.
    In insects specific attraction by odours is largely modulated by the presence of food. We were interested in the perception of different essential energy nutrients including nectar sugars by M. sexta. We have characterized the taste sensilla on the proboscis and measured the neural response of the gustatory receptor cells of styloconic and basiconic sensilla to glucose, fructose and sucrose. For both sensillar types, the response to fructose is slightly stronger than to sucrose while glucose was not detected at the dose tested. Meanwhile, the feeding preference of the moth was assessed through binary choices experiments. It turns out that the M. sexta prefers to feed on sucrose or fructose compared to glucose. In addition, it can detect low concentrations of sucrose and prefers to feed on the most concentrated solutions. Finally, it seems that the volume of sucrose solution imbibed is determined by its concentration. Behavioural preferences by M. sexta for these sugars correlate well with their mouthpart sensory cell responses.
    The European grapevine moth, Lobesia botrana, and the codling moth, Cydia pomonella, are both very important worldwide insect pests. Without adequate control, fruit damage can be important and the arising financial losses substantial. Mating disruption is a specific control method using the female sex pheromone to attract males to lures and thus reduce their chances of mating. The use of host plant volatiles to improve the attractiveness of males to sex pheromones presents an interesting possibility to improve the mating disruption control method. We measured the attraction of male L. botrana to different doses of heptane and octane in combination with the underdosed sex pheromone. While the attractiveness of the mixture increases with dose for both products, a maximum number of males arrive at the source with a release rate of 10 ng/min of the alkanes released with the pheromone. This level of attraction is comparable with that obtained with the sex pheromones released directly from calling females. While the alkanes are inactive on their own, the pheromone diluted directly in heptane induces not only contact to the source no different to the control, but recruits more moths in the early stages of flight. Another plant compound, 2-phenylethanol also increases the attraction of the underdosed L. botrana sex pheromone to males when released at 100 pg/min. In addition, when one of these plant compounds is added to the pheromone, the time needed to reach the source is halved in L. botrana. The findings with these plant compounds were confirmed in C. pomonella. The wide range of concentrations over which these alkanes are active in both species provides a promising mean to improve control of field populations using mating disruption.
    Throughout this thesis we studied plant-insect interactions from different angles. We have shown how a plant can manipulate a pollinator to achieve pollination, alternatively, how a moth selects plant stimuli to cover its energy needs. We have also shown that hitherto unstudied plant volatiles improved the chances of male moths to encounter females.
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    Plant volatile compounds shorten reaction time and enhance attraction of the codling moth (Cydia pomonella) to codlemone
    (2012)
    Schmera, D.
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    BACKGROUND: The codling moth is the most serious pest of deciduous tree fruit (apples, pears, crabapples, walnuts, quince) worldwide. The high frequency of insecticide treatments per season has resulted in breakdown of codling moth control owing to insecticide resistance. As an alternative, integrated pest management includes mating disruption to achieve population suppression in orchards. Under this scheme, the sex pheromone of the codling moth, (E, E)-8,10-dodecadien-1-ol (codlemone), is released from dispensers in crops to hinder mating by luring males. Increasing the attractiveness of codlemone formulations to codling moth males can be regarded as a key to increasing the efficacy of mating disruption. With this aim, the effects of adding plant volatiles on the behavioural responses of codling moth males to codlemone were tested. RESULTS: Adding R(+)-limonene, linalool, (E)-beta-farnesene or ethyl (E, Z)-2,4-decadienoate to codlemone significantly increases the proportion of males flying to the pheromone source in a wind tunnel. The response level is equivalent to that of males responding to females releasing codlemone. Using real-time recordings, it is shown how these four plant products also shorten the response time of males to codlemone under the behavioural criteria time to activation, time till upwind flight is induced and time to pheromone source contact. CONCLUSION: Shortening the response time and increasing source location by males of dispensers releasing codlemone with R(+)-limonene, linalool, (E)-beta-farnesene or ethyl (E, Z)-2,4-decadienoate added would enhance mating disruption through better engagement ofmales with dispensers, to the detriment of females. (C) 2011 Society of Chemical Industry
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    Tsetse fly responses to volatile plant compounds
    (2012)
    Joris, Caroline
    ;
    Les glossines (Diptera, Glossinidae) constituent 31 espĆØces et sous-espĆØces rĆ©parties en trois sous-genres. Elles sont actuellement limitĆ©es Ć  lā€™Afrique sub-saharienne et prĆ©fĆØrent trois habitats: la savane, les zones riveraines et la forĆŖt. Les deux sexes sont strictement hĆ©matophages et peuvent transmettre la trypanosomiase au cours de leur repas de sang qui provoque la maladie du sommeil chez les humains et le nagana chez des animaux. Environ 60 millions de personnes et 50 millions de bovins dans 20 pays africains risquent continuellement lā€™infection, ce qui provoque des pertes Ć©conomiques Ć©normes.
    Les mouches tsĆ©-tsĆ© dĆ©tectent les hĆ“tes Ć  proximitĆ© Ć  lā€™aide de repĆØres visuels, dont le contraste, la forme et la couleur, et de signaux olfactifs Ć  distance. Comme elles sont ovovivipares, la dynamique de population des mouches tsĆ©-tsĆ© est caractĆ©risĆ©e par un taux de croissance faible. Des piĆØges et cibles appĆ¢tĆ©s peuvent ainsi Ć©puiser une population en quelques annĆ©es seulement. Les stimulants olfactifs principalement utilisĆ©s dans les piĆØges sur le terrain contre les mouches tsĆ©-tsĆ© sont lā€™1-octĆØne-3-ol, le 3-n-propylephĆ©nol, le p-crĆ©sol et de lā€™acĆ©tone.
    Les plantes fournissent aux mouches tsĆ©-tsĆ© non seulement habitat et refuge, mais en plus elles offrent des endroits protĆ©gĆ©s du soleil pour la larviposition aux femelles. La facultĆ© naturelle des mouches pour trouver une couverture adaptĆ©e sous la vĆ©gĆ©tation nā€™a attirĆ© que peu dā€™attention. Tenant compte du rĆ“le des sites de repos pĆ©ridomestiques, il est important de considĆ©rer les produits chimiques volatils dĆ©rivĆ©s de plantes pour le dĆ©veloppement de nouveaux piĆØges appĆ¢tĆ©s pour attirer toutes les tsĆ©-tsĆ© des 3 sous-genres. Il est possible que les mouches tsĆ©-tsĆ© font un usage parcimonieux de chimiostimuli (par exemple 1-octĆØne-3-ol qui est prĆ©sent dans les odeurs dā€™hĆ“te autant que les substances volatiles de plantes) pour trouver hĆ“te ou abris sous les plantes.
    En utilisant lā€™electroantennographie, les rĆ©ponses sensorielles aux produits volatils couramment trouvĆ©s dans les plantes ainsi quā€™aux odeurs dā€™hĆ“tes ont Ć©tĆ© enregistrĆ©es chez des mouches tsĆ©-tsĆ© des trois habitats africains. Les produits comprennent des monoterpĆØnes, des sesquiterpĆØnes et des C6-alcohols et aldehydes (GLVs). Nous avons dĆ©montrĆ© que les espĆØces de glossines des trois habitats africains perƧoivent les composants vĆ©gĆ©taux volatils dā€™une maniĆØre similaire, dont plusieurs Ć  des seuils de dĆ©tection similaires Ć  lā€™1-octĆØne-3-ol. Pour les Ć©tudes comportementales, la L-tĆ©rĆ©benthine est particuliĆØrement interĆ©ssante, car il sā€™agit dā€™un mĆ©lange de terpĆØnes simples avec un seuil de dĆ©tection bas, avec le limonĆØne et lā€™Ī±-pinĆØne comme composants principaux, accompagnĆ©s de monoterpĆØne ocimĆØne et dā€™aromatiques p-cymĆØne. La L-tĆ©rĆ©benthine est relativement facile Ć  obtenir, peu coĆ»teuse et peut ĆŖtre produite directement en Afrique.
    Les mouches tsĆ©-tsĆ© ayant un vol rapide, nous avons filmĆ© les rĆ©actions des G. pallidipes, G. brevipalpis et G. swynnertoni dans une soufflerie en utilisant un systĆØme dā€™enregistrement 3D. En combinant lā€™effet de sensibilisation du CO2 avec les composĆ©s dā€™essai, nous avons pu augmenter le nombre de mouches activĆ©es par dix et donc dĆ©tecter des diffĆ©rences dans les rĆ©ponses comportementales des mouches tsĆ©-tsĆ© aux traitements. Nos rĆ©sultats montrent que les mouches tsĆ©-tsĆ© rĆ©pondent Ć  une sĆ©rie de composants vĆ©gĆ©taux simples et Ć  leurs mĆ©langes. Les composants de plantes individuels avec le meilleur potentiel dā€™activation parmi les composants testĆ©s Ć©taient le S-(-)-limonĆØne et le p-cymĆØne. Les meilleurs rĆ©sultats ont Ć©tĆ© obtenus avec un mĆ©lange monoterpĆØne comprenant la L-tĆ©rĆ©benthine montrant un trĆØs bon effet activateur sur G. pallidipes, G. swynnertoni et G. brevipalpis induisant Ć©galement beaucoup de mouches Ć  effectuer une recherche locale Ć  lā€™extrĆ©mitĆ© de la chambre de vol. ƀ la dose optimale testĆ©e (10 Ī¼g /min), la L-tĆ©rĆ©benthine Ć©tait comparable Ć  lā€™haleine humaine en termes dā€™activation et dā€™induction de comportement de recherche locale par G. pallidipes et G. swynnertoni. Dans notre Ć©tude, nous nā€™avons constatĆ© aucune diffĆ©rence entre les rĆ©actions comportementales des mĆ¢les et des femelles G. pallidipes Ć  lā€™haleine humaine, le CO2 prĆ©sentĆ© seul et au lā€™1-octĆØne-3-ol, des produits gĆ©nĆ©ralement associĆ©s Ć  des hĆ“tes, mais nous pouvions dĆ©tecter des diffĆ©rences entre les rĆ©actions comportementales des mĆ¢les et des femelles Ć  des composants volatils de plantes (limonĆØne, le p-cymĆØne et L-tĆ©rĆ©benthine). Comme les G. brevipalpis sur le part de pondre rĆ©pondaient seulement Ć  la L-tĆ©rĆ©benthine mais pas Ć  lā€™haleine humaine on pourrait spĆ©culer que les composants volatils de plantes non seulement transportent des informations sur les hĆ“tes, mais indiquent aussi des sites de larviposition ou de repos, qui sont dā€™une importance plus grande pour les femelles en raison de leur plus grands besoins Ć©nergĆ©tiques en vol comparĆ© aux mĆ¢les.
    Pour Ć©valuer si les composants volatils de plantes pouvaient ĆŖtre utiles sur le terrain, Ć  savoir accroĆ®tre lā€™attractivitĆ© des piĆØges ou des cibles, nous avons testĆ© si les composants de plantes attiraient les mouches tsĆ©-tsĆ© vers une cible visuelle et nous avons donc introduit une sphĆØre bleue phthalogĆØne dans la soufflerie pour tester Ć  la fois des stimuli visuels et olfactifs. Nous avons montrĆ© que la L-tĆ©rĆ©benthine en prĆ©sence de CO2 augmente le temps et la distance passĆ©s en vol autour dā€™une cible et affecte Ć©galement la hauteur relative de vol vers la cible et lors de la recherche locale autour dā€™elle. En prĆ©sence de L-tĆ©rĆ©benthine, le vol vers la cible a Ć©tĆ© plus orientĆ© quā€™ avec le CO2 seul et la recherche locale a eu lieu Ć  une plus faible altitude.
    Les rĆ©sultats prĆ©sentĆ©s dans cette thĆØse montrent que les mouches tsĆ©-tsĆ© non seulement perƧoivent des composants volatils de plantes, mais que ces vecteurs de maladie, en particulier les femelles, sont attirĆ©s par les terpĆØnes et les mĆ©langes de terpĆØnes simples prĆ©sentĆ©s avec et sans cible visuelle Ć  des concentrations de 1000 Ć  10ā€™000 fois infĆ©rieures au niveau de CO2 naturel. De maniĆØre gĆ©nĆ©rale, ce travail suggĆØre que les composants volatils de plantes sont prometteurs quant Ć© leur intĆ©gration dans les techniques de contrĆ“les sĆ©miochimiques pour les mouches tsĆ©-tsĆ©., Tsetse flies (Diptera, Glossinidae) constitute 31 species and subspecies divided into three subgenera. They are currently confined in sub-Saharan Africa and occupy three preferred habitats: savannah, riverine zones and forest. Both sexes are strictly haematophagous and can transmit during their blood meal trypanosomiasis which causes sleeping sickness in humans and Nagana in animals. It is estimated that about 60 million people and 50 million cattle are continuously at risk in 20 African countries resulting in enormous economic losses.
    Tsetse flies locate hosts using visual cues including contrast, shape and colour at short range, and olfactory cues at a distance. Tsetse fly population dynamic is characterised by a slow intrinsic growth rate as they are ovoviviparous, so visual baited traps and targets can deplete a population in only a few years. The major olfactory stimulants used in field traps to control tsetse flies are 1-octen-3-ol, 3-n-propylphenol, p-cresol and acetone.
    Plants not only provide the habitat and shelter for tsetse flies but also provide females with sunlight-protected places for larviposition. Little attention has been paid to the fliesā€™ propensity for finding suitable cover under vegetation. Keeping in mind the role of peridomestic resting sites, it is important to consider volatile chemicals derived from plants for the development of new odour-baited traps to attract tsetse from all 3 subgenera. It is possible that the tsetse flies make parsimonious use of chemostimuli (e.g. 1-octen-3-ol present in both host odours and plant volatiles) for host finding and shelter under plants.
    Sensory responses of tsetse flies from all three African habitats to volatile products commonly found in plants as well as host odours were recorded using the electroantennogram techniques. Products included monoterpenes, sesquiterpenes and green-leaf volatiles. We have shown, that tsetse species from all three African habitats perceive volatile plant compounds in a similar manner, several at detection thresholds similar to 1-octen-3-ol. Of main interest for behavioural studies is L-turpentine, as it is a simple terpene mixture with a low detection threshold, with limonene and Ī±-pinene as main components , along with the monoterpene ocimene and aromatic p-cymene, and it is relatively easily obtained, inexpensive and can be produced directly in Africa.
    Tsetse flies are fast flyers, so we filmed the responses of G. pallidipes, G. brevipalpis and G. swynnertoni in the wind tunnel using a 3D recording system. By combining the sensitising effect of CO2 with the test compounds we were able to increase the number of activated flies by tenfold and were therefore able to detect differences in the behavioural responses of tsetse flies to treatments. Our results show that tsetse flies respond to a series of single plant compounds and their mixtures. The single plant compounds tested with the best activation potential were S-(-)-limonene and p-cymene. The best results were achieved with the monoterpene mixture comprising L-turpentine showing a very good activating effect on G. pallidipes, G. swynnertoni and G. brevipalpis and also inducing many flies to perform a local search at the upwind end of the wind tunnel. At the optimal dose tested (10Ī¼g/min) L-turpentine was comparable to human breath in terms of activating and inducing local search behaviour by G. pallidipes and G. swynnertoni. In our study we found no differences in behavioural responses of male and female G. pallidipes to human breath, CO2 alone and 1-octen-3-ol, products usually associated with hosts, but we could detect differences in behavioural responses of males and females to volatile plant compounds (limonene, p-cymene and L-turpentine). As pregnant G. brevipalpis responded only to L-turpentine but not human breath one could speculate that volatile plant compounds not only carry information about hosts, but also indicate larviposition or resting sites, both of which are of greater importance for females due to the higher energy demands of flying than for males.
    To assess whether volatile plant compounds could be of use in the flied, i.e. increasing trap and target encounters, we tested if plant compounds attract tsetse flies to a target and therefore introduced a phthalogen blue sphere into the wind tunnel to test combined visual and olfactory stimuli. We showed that L-turpentine in the presence of CO2 increases the time and distance spent flying around a target and also affects the relative hight of flight to the target and of the local search at the target. With L-turpentine presented, flight to the target was more directed than with CO2 alone and the local search around the sphere was lower in elevation.
    The results presented in this thesis show that tsetse flies not only perceive volatile plant compounds, but that these vectors of disease, especially females, are attracted by terpenes and simple terpene mixtures presented with and without a visual target at amounts 1000 to 10ā€™000 times lower than background CO2 levels. Overall this work suggests that volatile plant compounds hold promise for integration into semiochemicalbased control techniques for tsetse flies., Tsetse-Fliegen (Diptera, Glossinidae) unterteilen sich in 31 Arten und Unterarten, welche in drei Untergattungen eingeteilt werden. Ihre Verbreitung ist zur Zeit auf ein Gebiet sĆ¼dlich der Sahara begrenzt, wo sie drei bevorzugte Habitate besiedeln: Savanne, Uferzonen von FlĆ¼ssen und Seen sowie Waldregionen. Beide Geschlechter sind rein haematophag und kƶnnen wƤhrend ihrer Blutmahlzeit Trypanosomen Ć¼bertragen, welche bei Menschen die Schlafkrankheit und bei Tieren Nagana auslƶsen. GeschƤtzte 60 Millionen Menschen und 50 Millionen Tiere sind in den 20 betroffenen afrikanischen LƤndern stƤndig in Infektionsgefahr, was zu enormen ƶkonomischen Verlusten fĆ¼hrt.
    Auf kurze Distanz finden Tsetse-Fliegen ihre Wirte durch visuelle Signale wie Kontrast, Form und Farbe und auf lƤngere Distanz durch olfaktorische Stimuli. Bedingt durch ihren Ovoviviparismus ist die Populationsdynamik der Tsetse-Fliegen durch ein langsames intrinsisches Wachstum charakterisiert, wodurch Kontrollmassnahmen eine Population in wenigen Jahren auslƶschen kƶnnen. Die wichtigsten in Fallen verwendeten Kƶder sind 1-Octen-3-ol, 3-n-Propylphenol, p-Cresol und Aceton.
    Pflanzen stellen nicht nur die LebensrƤume und Verstecke fĆ¼r die Tsetse-Fliegen, sondern dienen den Weibchen auch als sonnengeschĆ¼tzte AblageplƤtze fĆ¼r ihre Larven. Bisher wurde der FƤhigkeit der Fliegen UnterschlĆ¼pfe unter der Vegatation zu finden, wenig Beachtung entgegengebracht. BerĆ¼cksichtigt man die Rolle der hausnahen RuheplƤtze, mĆ¼ssen flĆ¼chtige Pflanzenstoffe fĆ¼r die Entwicklung neuer Kƶder zum Anlocken der Tsetse-Arten aus allen drei Untergattungen betrachtet werden. Mƶglicherweise erlaubt die sparsame Benutzung von Chemostimuli (wie z. B. 1-Octen-3-ol, welches Bestandteil von Wirt- und PflanzendĆ¼ften ist) den Tsetse-Fliegen Wirte wie auch Verstecke unter Pflanzen zu finden.
    Anhand von Elektroantennogrammen wurden die sensoriellen Antworten auf flĆ¼chtige Produkte, welche Ć¼blicherweise in Pflanzen und Wirten vorhanden sind, bei Tsetse- Fliegen aus allen drei Habitatstypen gemessen. Zu den Produkten gehƶrten Monoterpene, Sesquiterpene und GrĆ¼n-Blattduftstoffe (GLVs). Wir konnten zeigen, dass Tsetse- Arten aus allen afrikanischen Habitaten flĆ¼chtige Pflanzenstoffe in ƤhnlicherWeise wahrnehmen. Einige dieser Produkte weisen eine Ƥhnlich tiefe Detektionsschwelle auf wie 1-Octen-3-ol. Von speziellem Interesse fĆ¼r die Verhaltensstudien ist L-Terpentin, eine einfache Mischung aus Terpenen mit einer niedrigen Detektionsschwelle. Seine Hauptbestandteile sind Limonen und Ī±-Pinen mit dem Monoterpen Ocimen und dem Aromaten p-Cymen. Zu seinen Vorteilen gehƶrt, dass es relativ einfach und gĆ¼nstig direkt in Afrika produziert werden kann.
    Da Tsetse-Fliegen sehr schnelle Flieger sind, filmten wir das Verhalten von G. pallidipes, G. brevipalpis und G. swynnertoni mit einem 3D-Aufnahmeverfahren in einem Windkanal. Indem wir den Sensibilisierungseffekt von CO2 mit den Testprodukten kombinierten, konnten wir die Anzahl der aktivierten Fliegen um ein zehnfaches erhƶhen, und so Unterschiede in ihrem Verhalten auf Behandlungen feststellen. Unsere Resultate zeigen, dass Tsetse-Fliegen auf eine Reihe von flĆ¼chtigen Pflanzenstoffen sowie ihren Mischungen reagieren. Die einfachen Pflanzenprokdukte mit dem grƶssten Aktivierungspotential waren S-(-)-Limonen und p-Cymen. Die besten Resultate in Bezug auf Aktivierung, Flug- und Suchverhalten am Ende desWindkanals von G. pallidipes, G. brevipalpis und G. swynnertoni wurden mit der Monoterpenmischung L-Terpentin erhalten. Die Wirkung von L-Terpentin in seiner optimalen getesteten Dosis (10Ī¼g /min) war in Bezug auf sein Aktivierungspotential und als Auslƶser des Suchverhaltens am Ende des Windkanals von G. pallidipes und G. swynnertoni vergleichbar mit der Wirkung menschlichen Atems.
    In unserer Untersuchung wurden keine Unterschiede im Verhalten von mƤnnlichen und weiblichen Fliegen bei menschlichem Atem, CO2 und 1-Octen-3-ol, also Produkten, die normalerweise mit denWirten in Verbindung gebracht werden, festgestellt. Jedoch konnten Unterschiede in ihrem Verhalten zu flĆ¼chtigen Pflanzenstoffen (Limonen, p-Cymen und L-Terpentin) festgestellt werden. Da tragende G. brevipalpis auf L-Terpentin, nicht jedoch auf menschlichen Atem reagierten, kƶnnte spekuliert werden, dass flĆ¼chtige Pflanzenstoffe nicht nur Informationen zu Wirten, sondern auch zu Larvablege- und RuheplƤtzen tragen. Diese beiden Informationen sind fĆ¼r tragende Weibchen aufgrund ihres grƶsseren Energieverbrauchs beim Fliegen von grƶsserer Bedeutung als fĆ¼r MƤnnchen.
    Zum evaluieren, ob flĆ¼chtige Pflanzenstoffe im Feld von Nutze sein kƶnnten, z. B. zum Erhƶhen der AttraktivitƤt der Fallen, testeten wir, ob diese Pflanzenprodukte die Fliegen zusƤtzlich zu einem visuellen Signal anziehen kƶnnten. Dazu fĆ¼hrten wir eine enzianblaue Kugel in den Windkanal ein und konnten so die Kombination von visuellen und olfaktorischen Stimuli testen. Wir konnten zeigen, dass L-Terpentin in Kombination mit CO2 nicht nur die Zeit und die Flugdistanz vergrƶsserten, die die Fliegen um die Kugel herum verbrachten, sondern auch die relative Flughƶhe und die Hƶhe des Suchverhaltens um die Kugel herum beeinflussten. Im Beisein vom L-Terpentin waren die FlĆ¼ge und die Hƶhe des Suchverhaltens, verglichen mit CO2 alleine, tiefer.
    Die Resultate dieser Doktorarbeit zeigen, dass Tsetse-Fliegen nicht nur flĆ¼chtige Pflanzenstoffe wahrnehmen, sondern dass insbesondere die Weibchen, von Terpenen und einfachen Terpenmischungen angezogen werden, und dies sowohl im Beisein von visuellen Stimuli wie auch ohne. Sie reagieren auf diese Stoffe schon in Mengen, die 1000 bis 10ā€™000 mal kleiner sind als die natĆ¼rlichen CO2 -Mengen. Schliesslich zeigt diese Arbeit eine Mƶglichkeit zur Integration der flĆ¼chtigen Pflanzenstoffe in die bestehenden Tsetse-Kontrolltechniken auf.
  • Publication
    MƩtadonnƩes seulement
    Plant Volatiles Enhance Behavioral Responses of Grapevine Moth Males, Lobesia botrana to Sex Pheromone
    (2012)
    von Arx, M.
    ;
    Schmidt-Busser, D.
    ;
    Plant volatiles play an important role in the lives of phytophagous insects, by guiding them to oviposition, feeding and mating sites. We tested the effects of different host-plant volatiles on attraction of Lobesia botrana males to the female-produced sex pheromone, in a wind tunnel. Addition of volatile emissions from grapevines or individual plant volatiles to pheromone increased the behavioral responses of L. botrana males over those to pheromone alone. At a low release rate (under-dosed) of pheromone, addition of (E)-beta-caryophyllene, (Z)-3-hexenyl acetate, 1-hexanol, or 1-octen-3-ol increased all behavioral responses, from activation to pheromone source contact, while addition of (E)-4,8-dimethyl-1,3,7-nonatriene, (E)-beta-farnesene, (Z)-3-hexenol, or methyl salicylate affected only the initial behavioral responses. Dose-response experiments suggested an optimal release ratio of 1: 1000 (sex pheromone: host plant volatile). Our results highlight the role of plant volatiles in the sensory ecology of L. botrana.
  • Publication
    MƩtadonnƩes seulement
    Host plant volatiles induce oriented flight behaviour in male European grapevine moths, Lobesia botrana
    (2011)
    von Arx, M.
    ;
    Schmidt-Busser, D.
    ;
    The European grapevine moth Lobesia botrana relies on a female produced sex pheromone for long-distance mate finding. Grapevine moth males compete heavily during limited time windows for females. The aim of this study was to investigate the perception of host plant volatiles by grapevine moth males and whether such compounds elicit upwind oriented flights. We compared five host plant headspace extracts by means of gas chromatography linked electroantennogram (EAG) recording. We identified 12 common host plant volatiles (aliphatic esters, aldehydes, and alcohols, aromatic compounds and terpenes) that elicit EAG responses from grapevine moth males and that occur in at least three of the host plant volatile headspace extracts tested. Subsequently the behavioural response of grapevine moth males to four these compounds presented singly and in mixtures (1-hexanol, 1-octen-3-ol, (Z)-3-hexenyl acetate and (E)-beta-caryophyllene) was recorded in a wind tunnel. Grapevine moth males engaged in upwind flights to all of four compounds when released singly at 10,000 pg/min and to all, except 1-octen-3-ol, when released at 100 pg/min. A blend of the four host plant volatiles released at 10,000 pg/min and mixed at a ratio based on the analysis of Vitis vinifera cv. Solaris volatile emissions attracted significantly more males than any single compound. Grapevine moth males perceive and respond to host plant volatiles at biologically relevant levels indicating that host plant volatiles figure as olfactory cues and that L botrana males can discern places where the likelihood of encountering females is higher. (C) 2011 Elsevier Ltd. All rights reserved.
  • Publication
    AccĆØs libre
    Les phƩromones sexuelles: utilisƩes comme moyen de lutte, Ʃvaluation de leur efficacitƩ et mesure de leur impact physiologique sur les vers de la grappe
    (2009)
    Briand, FranƧoise
    ;
    Les vers de la grappe Eupoecilia ambiguella Hb. et Lobesia botrana Den. et Schiff. (Lepidoptera, Tortricidae) sont les principaux ravageurs des vignobles europĆ©ens. Les larves engendrent des dĆ©gĆ¢ts directs en se nourrissant des organes reproducteurs de la plante, et indirects en favorisant l'infection des baies de raisins par des pathogĆØnes saprophytes. Cela entraĆ®ne des pertes Ć©conomiques importantes. La confusion sexuelle est une mĆ©thode alternative aux insecticides pour contrĆ“ler les populations des vers de la grappe. Elle prĆ©sente toutefois certaines limites d'application tant au niveau Ć©conomique que pratique. C'est dans l'objectif de pallier ces limites que s'inscrit ce travail par l'Ć©bauche d'un attracticide, l'apprĆ©ciation de l'efficacitĆ© de ce type de lutte et l'Ć©valuation de l'impact des composĆ©s phĆ©romonaux sexuels sur la physiologie de l'insecte. Les essais comparatifs de piĆ©geage rĆ©alisĆ©s en vignoble et les observations faites en tunnel de vol Ć  l'aide de sources contenant diffĆ©rentes charges en phĆ©romones ne permettent pas de dĆ©duire la quantitĆ© optimale Ć  utiliser dans un appĆ¢t attracticide. Ils soulignent la difficultĆ© de combiner le contact de l'insecte avec la source et la rĆ©manence de lā€™attractivitĆ© sur l'ensemble de la saison. Les deux espĆØces Ć©tudiĆ©es prĆ©sentent des comportements diffĆ©rents face aux charges phĆ©romonales exposĆ©es. Les charges relativement Ć©levĆ©es semblent plus attractives pour E. ambiguella, tandis que L. botrana tend Ć  s'orienter vers des charges plus faibles. Les faibles densitĆ©s de populations de vers de la grappe gĆ©nĆ©ralement prĆ©sentes dans les vignobles engendrent des difficultĆ©s pour l'Ć©valuation de nouvelles mĆ©thodes de lutte. Lā€™utilisation d'une petite cage offre dĆ©sormais une mĆ©thode simple, rapide, fiable et peu coĆ»teuse pour mesurer l'influence des phĆ©romones sexuelles sur l'accouplement des insectes. Pour cela, huit couples de vers de la grappe sont exposĆ©s, durant une nuit, dans une enceinte cubique 35 cm de cĆ“tĆ© installĆ©e au centre dā€™un vignoble, traitĆ© ou non par l'application de phĆ©romones sexuelles. Le dĆ©nombrement des spermatophores issus de l'accouplement permet dā€™Ć©valuer lā€™influence de ces composĆ©s phĆ©romonaux sur le comportement de reproduction. Ces rĆ©sultats donnent dĆ©sormais des indices objectifs sur l'efficacitĆ© du mĆ©lange testĆ© et l'intĆ©rĆŖt d'installer des essais Ć  grande Ć©chelle. Au cours des essais pour Ć©laborer ces cage, il a pu ĆŖtre demontrĆ© que lā€™augmentation du taux dā€™Ć©mission par des Ć¢ppats phĆ©romonaux entraine une diminution des accouplements. Bien que l'impact des phĆ©romones sexuelles sur le comportement d'accouplement des insectes ait suscitĆ© un vif intĆ©rĆŖt chez les chercheurs, peu se sont intĆ©ressĆ©s Ć  l'effet de ces composĆ©s sur la physiologie de ces insectes. Aussi, l'approche plus fondamentale de ce travail fournit des informations concernant le vol, la physiologie et le mĆ©tabolisme Ć©nergĆ©tique de L. botrana. L'important potentiel de vol de L. botrana a Ć©tĆ© mis en Ć©vidence Ć  l'aide des mĆ©thodes du carrousel de vol et du tunnel de vol. Avec une durĆ©e de vol moyenne de 12 minutes sans pause, L. botrana peut parcourir jusqu'Ć  35 kilomĆØtres sur 24 heures d'observation. Les consĆ©quences de ce vol observĆ©es sur le mĆ©tabolisme et la physiologie de l'insecte montrent une diminution significative des rĆ©serves Ć©nergĆ©tiques. MesurĆ©s par spectrophotomĆ©trie, les lipides semblent ĆŖtre les principaux carburants utilisĆ©s par L. botrana pour rĆ©pondre Ć  la demande Ć©nergĆ©tique du vol, avec une concentration en lipides totaux reprĆ©sentant un cinquiĆØme de la masse de l'organisme. L'exposition Ć  la phĆ©romone indique une tendance non significative Ć  la rĆ©duction de ces rĆ©serves. La charge Ć©nergĆ©tique cellulaire, calculĆ©e Ć  l'aide de la quantification des adĆ©nylates par HPLC, augmente durant les stades de croissance de l'insecte, puis diminue brusquement au moment de l'Ć©mergence de l'adulte. Elle tend Ć  se stabiliser tout au long de ce stade, pour chuter de maniĆØre importante au moment de la mort lorsque les rĆ©serves Ć©nergĆ©tiques disponibles sont Ć©puisĆ©es. Cependant, cette Ć©tude n'a pas permis de mettre en Ć©vidence lā€™influence du vol et de lā€™exposition Ć  la phĆ©romone sur l'Ć©tat Ć©nergĆ©tique cellulaire de lā€™insecte. Les rĆ©sultats obtenus dans ce travail offrent de nouvelles perspectives pour l'Ć©laboration et l'Ć©valuation de l'attractivitĆ© d'appĆ¢ts contenant des composĆ©s sĆ©miochimiques. Les mĆ©thodes dĆ©veloppĆ©es peuvent apporter des informations sur le comportement des insectes utiles pour la pratique, mais Ć©galement en recherche fondamentale., The grape moths Eupoecilia ambiguella Hb. et Lobesia botrana Den. et Schiff. (Lepidoptera, Tortricidae) are the two main pests of European vineyards. By feeding on the reproductive organs of plants larvae can harm vines directly and indirectly. The latter is provoked by favouring the infection of berries with pathogenic saprophytes and these infections can cause major economic losses. Mating disruption is a well established alternative to insecticides for controlling the two pest species. However, this control method presents some limits in terms of application and expenses. The aim of this work was to recoup these limits by developing an attracticide, by facilitating the evaluation of mating disruption's efficiency and by quantifying the impact of sex pheromones on the physiology of insects. The disposal of pheromone traps in vineyards and the observations made in a wind tunnel did not allow determining the optimal pheromone concentration deployed in an attracticide. My results emphasise the difficulty between deploying a pheromone lure that permits the contact of insects with the source and the persistence of the lure over the season. Moreover, the two grape moths behave dissimilar confronted with different pheromone concentrations. Eupoecilia ambiguella seems to be attracted by high concentrations, whereas L. botrana prefers low pheromone loads. Low population densities of grape moths in vineyard pose difficulties to assess new control approaches. The use of a small cage may present a fast, simple and cheap method to evaluate the impact of sex pheromones on insect mating. By exposing eight couples of grape moths for one night in cages of 35 cm side length that are installed in the centre of pheromone treated and untreated vineyards, the impact of pheromones on mating can be assessed by the count of the number of dissected spermatophores. Experiments showed that this novel evaluation method offers a fast and reliable way to measure the impact of pheromones on insect mating. The obtained results may help predicting the value/use of the setup of large-scale field trials. The development of these small field cages also demonstrated that mating suppression increases with the emission rate of pheromone lures. Even though the impact of sex pheromones on mating is well understood, little information is available on their effect on the physiology of insect. This work bridges some of these gaps and provides some more fundamental insights on the flight, physiology and metabolism of L. botrana. Tests conducted with a flight mill and in a wind tunnel showed that L. botrana can fly up to 12 minutes without a break and that they can cover a distance of 35 kilometres per day. In addition, flight affects insect physiology and metabolism by decreasing the energetic reserves. Spectrophotometry indicated that lipids are the principal source powering the flight of L. botrana. The total amount of lipids can account for a fifth of the fresh weight of adults. However, the exposure of insects to sex pheromones did not significantly decrease these energetic reserves. The energetic charge of moths, calculated by the quantification of adenylates with an HPLC, increases during larval development for sharply decreasing at the emergence of adults. The energetic charge of adults seems to be stable and falls drastically at death. However, flight and the exposure to pheromones had no effect on the energetic charge of L. botrana males. The results obtained in this thesis provide new perspectives in the development and assessment of semiochemical lures. The elaborated methods may deepen our understanding of insect behaviour and the knowledge gained may be of valuable use in fundamental and applied research.
  • Publication
    AccĆØs libre
    Sensory and behavioural responses of the stable fly Stomoxys calcitrans to rumen volatiles
    Analysis of volatiles from rumen digesta by gas chromatography linked antennogram recordings from Stomoxys calcitrans (L) (Diptera: Muscidae) antennal receptor cells revealed about 30 electrophysiologically active constituents, the most important of which is dimethyl trisulphide with a sensory threshold in the femtogram range. The behavioural responses of S. calcitrans to five chemostimulants (dimethyl trisulphide, butanoic acid, p-cresol, oct-1-en-3-ol and skatole) were tested in a wind tunnel where activation and attraction of hungry flies to rumen volatiles were recorded. Dimethyl trisulphide, butanoic acid and p-cresol were found to attract S. calcitrans. This sensitivity to rumen volatile constituents, that also occur in animal wastes used for oviposition by Stomoxys spp., as well as in flowers used by stable flies as sources of nectar is discussed in the context of the behavioural ecology of these flies.