Voici les ƩlƩments 1 - 2 sur 2
Pas de vignette d'image disponible
Publication
AccĆØs libre

Aspects of the sensory physiology of the pollination of "Petunia axillaris" and mating in moth pests

2013, Gurba, Alexandre, Guerin, Patrick

Les composĆ©s produits par les plantes ont un impact important dans plusieurs aspects de la biologie de nombreux insectes et les plantes sont une source de nourriture particuliĆØrement importante. A lā€™Ć©tat adulte, les insectes utilisent ces messages chimiques pour identifier et localiser une source de nourriture qui leur convient. La spĆ©cificitĆ© de la plante est aussi cruciale pour le bon dĆ©veloppement des larves peu mobiles. Le choix du lieu de ponte est donc important pour la survie de la progĆ©niture et est Ć©galement grandement dĆ©terminĆ© par lā€™odeur spĆ©cifique des plantes hĆ“tes. Il a aussi Ć©tĆ© prouvĆ© que le comportement sexuel des insectes est influencĆ© par les odeurs de plante hĆ“te en augmentant la sensibilitĆ© des mĆ¢les aux phĆ©romones sexuelles.
Petunia est un genre de plante particuliĆØrement intĆ©ressant pour Ć©tudier le rĆ“le des caractĆØres floraux dans la spĆ©ciation, car toutes les espĆØces connues sont capables de se croiser artificiellement. Toutefois, lā€™hybridation sur le terrain reste rare. Lā€™isolation reproductive est alors assurĆ©e par lā€™attraction sĆ©lective des pollinisateurs. Il existe chez Petunia trois syndromes de pollinisation distincts correspondant Ć  autant de guildes de pollinisateurs : abeilles, sphingidĆ©s ou colibris. P. axillaris attire Manduca sexta, un sphingidĆ©, en produisant une puissante odeur. En revanche, P. exserta qui est pollinisĆ© par des colibris ne relĆ¢che aucune odeur. Le croisement de ces deux espĆØces permet dā€™Ć©tudier la base gĆ©nĆ©tique de lā€™Ć©volution du parfum chez Petunia et son importance dans la prĆ©fĆ©rence de butinage de M. sexta. Nous avons caractĆ©risĆ© le parfum de P. axillaris et confirmĆ© que P. exserta ne produisait pas dā€™odeur. Nous avons montrĆ© que M. sexta est trĆØs sensible Ć  ces composĆ©s, particuliĆØrement au methyl benzoate, benzyl alcohol et mĆ©thyl salicylate de P. axillaris. Finalement, nous avons observĆ© par le comportement en chambre de vol que les plantes produisant des odeurs Ć©taient toujours prĆ©fĆ©rĆ©es, quel que soit la couleur de la fleur. Nous en avons dĆ©duit que la production de parfum et un trait floral dĆ©terminant dans la relation plante-insecte et que ce trait peut Ć  lui seul changer la prĆ©fĆ©rence de butinage de M. sexta. Les consĆ©quences de ces rĆ©sultats sur la spĆ©ciation chez Petunia sont discutĆ©es.
Chez les insectes lā€™attraction spĆ©cifique par certaines odeurs est en grande partie modulĆ©e par la prĆ©sence de nourriture. Nous nous sommes intĆ©ressĆ©s Ć  la perception de M. sexta aux diffĆ©rents nutriments Ć©nergĆ©tiques essentiels que sont les sucres. AprĆØs avoir caractĆ©risĆ© les sensilles gustatives de son proboscis, nous avons mesurĆ© la rĆ©ponse neuronale des sensilles styloconiques et basiconiques au glucose, fructose et sucrose. Pour les deux types sensillaires, la rĆ©ponse au fructose est lĆ©gĆØrement plus intense quā€™au sucrose alors que celle au glucose est imperceptible Ć  la dose testĆ©e. ParallĆØlement, la prĆ©fĆ©rence de nourrissage du papillon a Ć©tĆ© Ć©valuĆ©e en choix binaires. Il en dĆ©coule que les papillons prĆ©fĆØrent se nourrir de sucrose ou de fructose par rapport au glucose. De plus il parvient Ć  dĆ©tecter de faible concentration de sucrose et prĆ©fĆØre se nourrir sur les solutions les plus concentrĆ©es. Finalement, il semble que le volume de solution de sucrose soit dĆ©terminĆ© par sa concentration. La prĆ©fĆ©rence comportementale pour ces sucres est bien corrĆ©lĆ©e avec leur perception neuronale.
Le ver de la grappe, Lobesia botrana, et le ver de la pomme, Cydia pomonella, sont tous deux de trĆØs importants insectes ravageurs des cultures Ć  lā€™Ć©chelle de la planĆØte. Sans mesures de contrĆ“le adĆ©quates, les pertes financiĆØres sur les cultures peuvent ĆŖtre considĆ©rables. La confusion sexuelle est une mĆ©thode spĆ©cifique de lutte utilisant la phĆ©romone sexuelle pour attirer les mĆ¢les vers des leurres et ainsi diminuer les probabilitĆ©s dā€™accouplement. Utiliser des produits de plantes hĆ“tes pour amĆ©liorer lā€™attraction des mĆ¢les par les phĆ©romones sexuelles prĆ©sente une possibilitĆ© intĆ©ressante. Nous avons mesurĆ© lā€™attraction des mĆ¢les de L. botrana Ć  diffĆ©rent doses dā€™heptane ou dā€™octane en combinaison avec une concentration sous-dosĆ©e de phĆ©romone. Alors que lā€™attractivitĆ© du mĆ©lange augmente avec la dose pour les deux produits, nous obtenons une proportion maximale de papillons arrivant Ć  la source avec 10 ng/min dā€™alcane relĆ¢chĆ© avec la phĆ©romone, un niveau dā€™attraction comparable avec celui obtenu avec des phĆ©romones directement relĆ¢chĆ© avec des femelles. Alors que ces alcanes sont inactifs seuls, la phĆ©romone directement diluĆ© dans lā€™heptane induit non seulement autant de contact avec la source quā€™avec un solvant classique, mais recrute plus de papillons dans les premiĆØres phases dā€™attraction. Un autre composĆ© de plante, le 2-phĆ©nylethanol augmente Ć©galement lā€™attraction de la phĆ©romone lorsquā€™il est relĆ¢chĆ© Ć  100 pg/min. De plus, lorsque lā€™un de ces composĆ©s de plante est ajoutĆ© Ć  la phĆ©romone, le temps que met le papillon pour atteindre la source est rĆ©duit de moitiĆ©. Tous ces rĆ©sultats sont confirmĆ©s Ć©galement chez C. pomonella. Le large spectre de concentrations oĆ¹ ces alcanes sont actifs chez ces deux espĆØces offre un outil prometteur pour amĆ©liorer le contrĆ“le des populations sur le terrain en utilisant la confusion sexuelle.
Au travers de cette thĆØse, nous avons Ć©tudiĆ© les interactions plantes-insectes sous plusieurs facettes. Nous avons montrĆ© comment une plante arrive Ć  manipuler un pollinisateur pour parvenir Ć  se reproduire, ou comment un papillon utilise les stimuli chimiques dā€™une plante pour se nourrir. Nous avons Ć©galement dĆ©montrĆ© que certaines odeurs de plantes amĆ©lioraient les chances des papillons mĆ¢les Ć  trouver une femelle., Compounds produced by plants have an important impact on many aspects of the biology of insects from whom plants are a particularly important source of food. As an adult, insects use chemical messages to identify and locate a suitable food source. The specificity of the host plant relationship is also crucial for healthy development of larvae. The choice of oviposition site is determinant for the survival of offsprings and is largely selected by the specific array of host plants stimuli. It has also been shown that the sexual behaviour of insects is influenced by host plant odours by increasing the sensitivity of males to sex pheromones of females.
The genus Petunia is particularly interesting to study the role of floral traits in speciation because all the known species are artificially crossable. However, hybridization in the field is rare as the reproductive isolation is provided by the selective attraction of pollinators. Three distinct pollination syndromes have emerged in Petunia, corresponding to as many guilds of pollinators: bees, hummingbirds or hawkmoths. P. axillaris attracts hawkmoths such as Manduca sexta, a Sphingidae, by releasing a strong sweet odour. In contrast, P. exserta which is pollinated by hummingbirds is devoid of scent. Crossings between these two species were exploited here to study the genetic basis of the evolution of fragrance in Petunia and its importance in foraging preferences of M. sexta. We characterized the scent of P. axillaris and confirmed that P. exserta produces no odour. We show that the antennal olfactory receptor cells of M. sexta is very sensitive to the compounds released by P. axillaris, especially methyl benzoate, benzyl alcohol and methyl salicylate. Finally, we observed through choice tests in a wind tunnel that plants producing odours were always preferred, regardless of the colour of the flower. We conclude that the production of fragrance is an important floral trait in this plant-insect relationship and that this feature alone can modify the foraging preference of M. sexta. The implications of these findings on speciation processes in Petunia are discussed.
In insects specific attraction by odours is largely modulated by the presence of food. We were interested in the perception of different essential energy nutrients including nectar sugars by M. sexta. We have characterized the taste sensilla on the proboscis and measured the neural response of the gustatory receptor cells of styloconic and basiconic sensilla to glucose, fructose and sucrose. For both sensillar types, the response to fructose is slightly stronger than to sucrose while glucose was not detected at the dose tested. Meanwhile, the feeding preference of the moth was assessed through binary choices experiments. It turns out that the M. sexta prefers to feed on sucrose or fructose compared to glucose. In addition, it can detect low concentrations of sucrose and prefers to feed on the most concentrated solutions. Finally, it seems that the volume of sucrose solution imbibed is determined by its concentration. Behavioural preferences by M. sexta for these sugars correlate well with their mouthpart sensory cell responses.
The European grapevine moth, Lobesia botrana, and the codling moth, Cydia pomonella, are both very important worldwide insect pests. Without adequate control, fruit damage can be important and the arising financial losses substantial. Mating disruption is a specific control method using the female sex pheromone to attract males to lures and thus reduce their chances of mating. The use of host plant volatiles to improve the attractiveness of males to sex pheromones presents an interesting possibility to improve the mating disruption control method. We measured the attraction of male L. botrana to different doses of heptane and octane in combination with the underdosed sex pheromone. While the attractiveness of the mixture increases with dose for both products, a maximum number of males arrive at the source with a release rate of 10 ng/min of the alkanes released with the pheromone. This level of attraction is comparable with that obtained with the sex pheromones released directly from calling females. While the alkanes are inactive on their own, the pheromone diluted directly in heptane induces not only contact to the source no different to the control, but recruits more moths in the early stages of flight. Another plant compound, 2-phenylethanol also increases the attraction of the underdosed L. botrana sex pheromone to males when released at 100 pg/min. In addition, when one of these plant compounds is added to the pheromone, the time needed to reach the source is halved in L. botrana. The findings with these plant compounds were confirmed in C. pomonella. The wide range of concentrations over which these alkanes are active in both species provides a promising mean to improve control of field populations using mating disruption.
Throughout this thesis we studied plant-insect interactions from different angles. We have shown how a plant can manipulate a pollinator to achieve pollination, alternatively, how a moth selects plant stimuli to cover its energy needs. We have also shown that hitherto unstudied plant volatiles improved the chances of male moths to encounter females.

Pas de vignette d'image disponible
Publication
AccĆØs libre

Les phƩromones sexuelles: utilisƩes comme moyen de lutte, Ʃvaluation de leur efficacitƩ et mesure de leur impact physiologique sur les vers de la grappe

2009, Briand, FranƧoise, Guerin, Patrick

Les vers de la grappe Eupoecilia ambiguella Hb. et Lobesia botrana Den. et Schiff. (Lepidoptera, Tortricidae) sont les principaux ravageurs des vignobles europĆ©ens. Les larves engendrent des dĆ©gĆ¢ts directs en se nourrissant des organes reproducteurs de la plante, et indirects en favorisant l'infection des baies de raisins par des pathogĆØnes saprophytes. Cela entraĆ®ne des pertes Ć©conomiques importantes. La confusion sexuelle est une mĆ©thode alternative aux insecticides pour contrĆ“ler les populations des vers de la grappe. Elle prĆ©sente toutefois certaines limites d'application tant au niveau Ć©conomique que pratique. C'est dans l'objectif de pallier ces limites que s'inscrit ce travail par l'Ć©bauche d'un attracticide, l'apprĆ©ciation de l'efficacitĆ© de ce type de lutte et l'Ć©valuation de l'impact des composĆ©s phĆ©romonaux sexuels sur la physiologie de l'insecte. Les essais comparatifs de piĆ©geage rĆ©alisĆ©s en vignoble et les observations faites en tunnel de vol Ć  l'aide de sources contenant diffĆ©rentes charges en phĆ©romones ne permettent pas de dĆ©duire la quantitĆ© optimale Ć  utiliser dans un appĆ¢t attracticide. Ils soulignent la difficultĆ© de combiner le contact de l'insecte avec la source et la rĆ©manence de lā€™attractivitĆ© sur l'ensemble de la saison. Les deux espĆØces Ć©tudiĆ©es prĆ©sentent des comportements diffĆ©rents face aux charges phĆ©romonales exposĆ©es. Les charges relativement Ć©levĆ©es semblent plus attractives pour E. ambiguella, tandis que L. botrana tend Ć  s'orienter vers des charges plus faibles. Les faibles densitĆ©s de populations de vers de la grappe gĆ©nĆ©ralement prĆ©sentes dans les vignobles engendrent des difficultĆ©s pour l'Ć©valuation de nouvelles mĆ©thodes de lutte. Lā€™utilisation d'une petite cage offre dĆ©sormais une mĆ©thode simple, rapide, fiable et peu coĆ»teuse pour mesurer l'influence des phĆ©romones sexuelles sur l'accouplement des insectes. Pour cela, huit couples de vers de la grappe sont exposĆ©s, durant une nuit, dans une enceinte cubique 35 cm de cĆ“tĆ© installĆ©e au centre dā€™un vignoble, traitĆ© ou non par l'application de phĆ©romones sexuelles. Le dĆ©nombrement des spermatophores issus de l'accouplement permet dā€™Ć©valuer lā€™influence de ces composĆ©s phĆ©romonaux sur le comportement de reproduction. Ces rĆ©sultats donnent dĆ©sormais des indices objectifs sur l'efficacitĆ© du mĆ©lange testĆ© et l'intĆ©rĆŖt d'installer des essais Ć  grande Ć©chelle. Au cours des essais pour Ć©laborer ces cage, il a pu ĆŖtre demontrĆ© que lā€™augmentation du taux dā€™Ć©mission par des Ć¢ppats phĆ©romonaux entraine une diminution des accouplements. Bien que l'impact des phĆ©romones sexuelles sur le comportement d'accouplement des insectes ait suscitĆ© un vif intĆ©rĆŖt chez les chercheurs, peu se sont intĆ©ressĆ©s Ć  l'effet de ces composĆ©s sur la physiologie de ces insectes. Aussi, l'approche plus fondamentale de ce travail fournit des informations concernant le vol, la physiologie et le mĆ©tabolisme Ć©nergĆ©tique de L. botrana. L'important potentiel de vol de L. botrana a Ć©tĆ© mis en Ć©vidence Ć  l'aide des mĆ©thodes du carrousel de vol et du tunnel de vol. Avec une durĆ©e de vol moyenne de 12 minutes sans pause, L. botrana peut parcourir jusqu'Ć  35 kilomĆØtres sur 24 heures d'observation. Les consĆ©quences de ce vol observĆ©es sur le mĆ©tabolisme et la physiologie de l'insecte montrent une diminution significative des rĆ©serves Ć©nergĆ©tiques. MesurĆ©s par spectrophotomĆ©trie, les lipides semblent ĆŖtre les principaux carburants utilisĆ©s par L. botrana pour rĆ©pondre Ć  la demande Ć©nergĆ©tique du vol, avec une concentration en lipides totaux reprĆ©sentant un cinquiĆØme de la masse de l'organisme. L'exposition Ć  la phĆ©romone indique une tendance non significative Ć  la rĆ©duction de ces rĆ©serves. La charge Ć©nergĆ©tique cellulaire, calculĆ©e Ć  l'aide de la quantification des adĆ©nylates par HPLC, augmente durant les stades de croissance de l'insecte, puis diminue brusquement au moment de l'Ć©mergence de l'adulte. Elle tend Ć  se stabiliser tout au long de ce stade, pour chuter de maniĆØre importante au moment de la mort lorsque les rĆ©serves Ć©nergĆ©tiques disponibles sont Ć©puisĆ©es. Cependant, cette Ć©tude n'a pas permis de mettre en Ć©vidence lā€™influence du vol et de lā€™exposition Ć  la phĆ©romone sur l'Ć©tat Ć©nergĆ©tique cellulaire de lā€™insecte. Les rĆ©sultats obtenus dans ce travail offrent de nouvelles perspectives pour l'Ć©laboration et l'Ć©valuation de l'attractivitĆ© d'appĆ¢ts contenant des composĆ©s sĆ©miochimiques. Les mĆ©thodes dĆ©veloppĆ©es peuvent apporter des informations sur le comportement des insectes utiles pour la pratique, mais Ć©galement en recherche fondamentale., The grape moths Eupoecilia ambiguella Hb. et Lobesia botrana Den. et Schiff. (Lepidoptera, Tortricidae) are the two main pests of European vineyards. By feeding on the reproductive organs of plants larvae can harm vines directly and indirectly. The latter is provoked by favouring the infection of berries with pathogenic saprophytes and these infections can cause major economic losses. Mating disruption is a well established alternative to insecticides for controlling the two pest species. However, this control method presents some limits in terms of application and expenses. The aim of this work was to recoup these limits by developing an attracticide, by facilitating the evaluation of mating disruption's efficiency and by quantifying the impact of sex pheromones on the physiology of insects. The disposal of pheromone traps in vineyards and the observations made in a wind tunnel did not allow determining the optimal pheromone concentration deployed in an attracticide. My results emphasise the difficulty between deploying a pheromone lure that permits the contact of insects with the source and the persistence of the lure over the season. Moreover, the two grape moths behave dissimilar confronted with different pheromone concentrations. Eupoecilia ambiguella seems to be attracted by high concentrations, whereas L. botrana prefers low pheromone loads. Low population densities of grape moths in vineyard pose difficulties to assess new control approaches. The use of a small cage may present a fast, simple and cheap method to evaluate the impact of sex pheromones on insect mating. By exposing eight couples of grape moths for one night in cages of 35 cm side length that are installed in the centre of pheromone treated and untreated vineyards, the impact of pheromones on mating can be assessed by the count of the number of dissected spermatophores. Experiments showed that this novel evaluation method offers a fast and reliable way to measure the impact of pheromones on insect mating. The obtained results may help predicting the value/use of the setup of large-scale field trials. The development of these small field cages also demonstrated that mating suppression increases with the emission rate of pheromone lures. Even though the impact of sex pheromones on mating is well understood, little information is available on their effect on the physiology of insect. This work bridges some of these gaps and provides some more fundamental insights on the flight, physiology and metabolism of L. botrana. Tests conducted with a flight mill and in a wind tunnel showed that L. botrana can fly up to 12 minutes without a break and that they can cover a distance of 35 kilometres per day. In addition, flight affects insect physiology and metabolism by decreasing the energetic reserves. Spectrophotometry indicated that lipids are the principal source powering the flight of L. botrana. The total amount of lipids can account for a fifth of the fresh weight of adults. However, the exposure of insects to sex pheromones did not significantly decrease these energetic reserves. The energetic charge of moths, calculated by the quantification of adenylates with an HPLC, increases during larval development for sharply decreasing at the emergence of adults. The energetic charge of adults seems to be stable and falls drastically at death. However, flight and the exposure to pheromones had no effect on the energetic charge of L. botrana males. The results obtained in this thesis provide new perspectives in the development and assessment of semiochemical lures. The elaborated methods may deepen our understanding of insect behaviour and the knowledge gained may be of valuable use in fundamental and applied research.