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Rossari, Corinne
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Valeur évidentielle et/ou modale de faut croire, on dirait et paraît
2012-2-23, Rossari, Corinne
Notre propos est de cerner la façon dont une valeur évidentielle peut se forger en se fondant sur l’analyse des propriétés syntaxiques, sémantiques et discursives de trois expressions (faut croire, on dirait et paraît) dont la composition lexicale combine diverses formes modales. Notre analyse montrera que la valeur évidentielle n’est jamais première, mais issue d’une conjonction de facteurs. Ils ont trait (i) au sens de base des verbes avec lesquels ces expressions sont construites, (ii) à la valeur modale qu’elles intègrent, ainsi que (iii) à la valeur confirmative issue de leur possible emploi dialogique. This article explores how an evidential value emerges from different modal meanings. Our investigation will bear on the use of three French markers (faut croire, on dirait and paraît) located in the sentence final position. We will show that the evidential value results from a complex set of phenomena including : (i) the lexical meaning of the verb, (ii) the modal value or mood associated with the verb’s lexical meaning, (iii) the supporting value that comes from their possible dialogical use.
Valeur évidentielle et/ou modale de faut croire, on dirait et paraît: Evidential and/or modal value of faut croire, on dirait and paraît
2012, Rossari, Corinne
Notre propos est de cerner la façon dont une valeur évidentielle peut se forger en se fondant sur l’analyse des propriétés syntaxiques, sémantiques et discursives de trois expressions (faut croire, on dirait et paraît) dont la composition lexicale combine diverses formes modales. Notre analyse montrera que la valeur évidentielle n’est jamais première, mais issue d’une conjonction de facteurs. Ils ont trait (i) au sens de base des verbes avec lesquels ces expressions sont construites, (ii) à la valeur modale qu’elles intègrent, ainsi que (iii) à la valeur confirmative issue de leur possible emploi dialogique., This article explores how an evidential value emerges from different modal meanings. Our investigation will bear on the use of three French markers (faut croire, on dirait and paraît) located in the sentence final position. We will show that the evidential value results from a complex set of phenomena including : (i) the lexical meaning of the verb, (ii) the modal value or mood associated with the verb’s lexical meaning, (iii) the supporting value that comes from their possible dialogical use.
Devoir et l'évidentialité en français et en roumain
2007, Rossari, Corinne, Cojocariu, Corina, Ricci, Claudia, Spiridon, Adriana
Le verbe devoir a une valeur lexicale pleine (renvoyant à la notion de dette) et plusieurs valeurs modales. L’analyse que nous proposons associera à devoir une valeur évidentielle pour l’ensemble de ses valeurs modales. Devoir indique que le locuteur a motivé son propos en le faisant dépendre d’une source qui peut coïncider soit avec une règle, soit avec un fait. Les données relatives au roumain ainsi que l'analyse diachronique fondée sur l'origine latine du verbe devoir (debere) étayeront notre propos en fournissant d'une part des pistes pour comprendre la manière dont se sont mises en place les valeurs modales propres au verbe français et d'autre part en faisant apparaître une forme roumaine (« o fi + gérondif ou participe passé ») codant une indication qui semble être l'inverse de celle relative à devoir modal., The French verb devoir has a lexical value (referring to the notion of debt) and several modal values. The analysis proposed will posit that any modal value of devoir codes a form of evidentiality. Devoir indicates that the speaker has motivated his/her utterance by making it depend on a source that coincides with a rule or a fact. Data provided by Romanian and diachronic analysis taking into account the Latin origin of devoir (debere) will support this view. On the one hand they will allow us a better understanding of the way in which the modal values of the French verb came into being. On the other hand, we shall notice that Romanian has a structure named “presumptive” which codes the opposite, i.e. that the information given in the utterance is not dependant on one particular source.