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    L'emprise du milieu: être à la maison dans "La vie tranquille" de Marguerite Duras et "Quelqu'un" de Robert Pinget
    (2013)
    Veya, Anne-Lise
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    Profondément inscrite dans l'expérience individuelle, la maison fait partie de tout projet d'écriture de la réalité humaine. Devenue abri intime et familial à l'époque moderne, l'écrivain du XIXe siècle y projette les mœurs, le caractère ou encore l'apparence de ses personnages. Puisqu'il se présente comme un nouveau réalisme littéraire, le Nouveau Roman s'est, à son tour, emparé de la maison. Ce travail étudie les caractéristiques des espaces domestiques tels qu’ils sont décrits dans La Vie tranquille de Marguerite Duras et Quelqu'un de Robert Pinget. Il ressort de l’analyse de ces deux romans que les maisons conservent leur pouvoir d’influence quoique la portée de leur détermination et la manière dont il en est fait état soient profondément modifiées. Désormais, l’emprise du milieu domestique est une expérience vécue par une subjectivité en un moment donné du temps. Il ne s’agit plus de démontrer les effets à long terme d’un milieu sur son occupant pris en tant que « type » ou classe sociale. Aussi, si dans le Nouveau Roman l’espace n’a de consistance qu’en tant qu’il est perçu, sa capacité à agir sur les personnages n’est en rien diminuée.