Voici les éléments 1 - 3 sur 3
Vignette d'image
Publication
Accès libre

An interdisciplinary study of subdiscussions in children-adult argumentative interactions

2024, Angiolini, Elisa, Iannaccone, Antonio

Recent research has demonstrated that children, even very young ones, are capable of actively participating in argumentative discussions, some conditions being respected, such as the presence of adequate space (for a review cf. Bubikova-Moan & Sandvik, 2023; but see also: Hannken-Illjes & Bose, 2018; Convertini, 2019; Schär, 2018a; Greco & Perret-Clermont, 2022). It has also been shown how considering argumentation as a dialogical process allows for a better understanding of children’s argumentative contributions (Perret-Clermont et al., 2019). Following this stream of research, this dissertation explores the under-investigated phenomenon of children opening subdiscussions within argumentative interactions with peers and adults (cf. Schär, 2021). In argumentation studies, subdiscussions are defined as discussions nested within other discussions (cf. Krabbe, 2003), which emerge when, some aspect of the ongoing interaction is problematized and put into question by one of the parties (Eemeren van et al., 1993). Despite their important role in re-establishing agreement over the presupposed premises of an interaction, subdiscussions have received little attention in empirical research so far. In the context of children-adult argumentation, where misalignments and discrepancies of points of view between children and adults appear to be frequent (cf. Giglio, 2010; Mehmeti & Perret-Clermont, 2016; Greco et al., 2018; Perret-Clermont et al., 2019; Iannaccone et al., 2019; Kohler, 2020; Schär, 2021), it becomes particularly relevant to study how this process of negotiation of common ground works. Hence, the objective of the thesis is, first, to explore the “life cycle” of children-initiated subdiscussions within children-adult argumentative interactions: how do children’s subdiscussions emerge? How do they develop (if they develop)? How do they end (if they end)? Secondly, through an adapted argumentation design perspective (cf. Jackson, 2015; Aakhus & Jackson, 2005), this work concentrates on the consequences of a subdiscussion on the course of the interaction in which it emerged: how do adults respond to the opening of a subdiscussion by a child (cf. Greco et al., 2017)? Can children’s subdiscussions somehow shape the direction of the ongoing interaction? Empirically, the research is based on a corpus of around 32 hours of video recordings collected in a kindergarten in Italian-speaking Switzerland. The data consist of discussions between three-to-six-year-old children and their teachers during their daily activities. The subdiscussions identified in the corpus have been reconstructed and analyzed following a linguistics-based approach to argumentation, namely the pragma-dialectical theory of argumentation (van Eemeren, 2018) combined with the Argumentum Model of Topics (AMT – Rigotti & Greco Morasso, 2010; Rigotti & Greco, 2019). The dissertation also integrates insights from sociocultural psychology, which allow to observe children’s argumentation as a social and communicative interaction that takes place in a very specific context (cf. Muller Mirza et al., 2009). The main findings indicate that children frequently put into question their interlocutors’ (both peers’ and adults’) arguments. In particular, they problematize and attempt to rediscuss the material-contextual premises of these arguments and the issues proposed by adults in the interaction. Adults do not always take up these critical initiatives, either because of practical difficulties related to the class management, or because subdiscussions opened by children are perceived as ways to derail the conversation. When the subdiscussions opened by children are developed and reach a conclusion, the subdiscussions usually help the resolution of the main argumentative discussion, unless the interlocutors violate some rule from the ideal code of conduct of a critical discussion (cf. van Eemeren & Grootendorst, 2004), which leads to the abandonment of the whole discussion. Finally, after the conclusion of a subdiscussion, the interaction usually continues as if the subdiscussion has never occurred. Hence, the subdiscussion usually works as a parenthesis within the interaction. However, in few cases, subdiscussions left traces in the continuation of the interaction, which indicates that the subdiscussion opened by the child has shaped the discourse in a direction that might not coincide with the flow of the discussion that the adult was expecting. This dissertation intends to provide an empirical contribution to the domain of argumentation theory by exploring a concept that does not seem to have received much attention yet, and by illustrating its unfolding in a specific educational context. Furthermore, through the observation of children’s subdiscussions, this work aims at enhancing the understanding of the child’s activity in argumentative situations and to raise reflections about children’s engagement and their space in argumentative discourse. More specifically, the thesis acknowledges the child as an active interlocutor in argumentative discussions, and it raises awareness on the fact that the opening of a subdiscussion by a child is the occasion that allows to recognize that the child is making sense of the situation from his/her perspective, which might be different from that expected by the adult. Des recherches récentes ont démontré que les enfants, même très jeunes, sont capables de participer activement à des discussions argumentatives, certaines conditions étant respectées, comme la présence d'un espace adéquat (cf. Bubikova-Moan & Sandvik, 2023 ; voir aussi : Hannken-Illjes & Bose, 2018 ; Convertini, 2019 ; Schär, 2018a ; Greco & Perret-Clermont, 2022). Il a également été montré que considérer l'argumentation comme un processus dialogique permet de mieux comprendre les contributions argumentatives des enfants (Perret-Clermont et al., 2019). Dans cette lignée de recherche, cette thèse explore le phénomène encore peu étudié de l'ouverture de sous-discussions par les enfants dans le cadre d'interactions argumentatives avec leurs pairs et des adultes (cf. Schär, 2021). Dans la littérature de la théorie de l’argumentation, les sous-discussions sont définies comme des discussions imbriquées dans d'autres discussions (cf. Krabbe, 2003), qui émergent lorsqu'un aspect de l'interaction en cours est problématisé et remis en question par l'une des parties (van Eemeren et al., 1993). Malgré leur rôle important dans le rétablissement de l'accord sur les présupposées d'une interaction, les sous-discussions ont reçu peu d'attention dans la recherche empirique jusqu'à présent. Dans le contexte des argumentations enfant-adulte, où les désaccords et les divergences des points de vue entre enfants et adultes semblent fréquents (cf. Giglio, 2010 ; Mehmeti & Perret-Clermont, 2016 ; Greco et al., 2018 ; Perret-Clermont et al., 2019 ; Iannaccone et al., 2019 ; Kohler, 2020 ; Schär, 2021), il devient particulièrement pertinent d'étudier comment ce processus de négociation du common ground fonctionne. Ainsi, l'objectif de la thèse est, premièrement, d'explorer le « cycle de vie » des sous-discussions initiées par les enfants dans les interactions argumentatives enfant-adulte : comment émergent-elles ? Comment se développent-elles (si elles se développent) ? Comment se terminent-elles (si elles se terminent) ? Deuxièmement, ce travail, à travers une approche adaptée de design de l’argumentation (cf. Jackson, 2015 ; Aakhus & Jackson, 2005), se concentre sur les conséquences d'une sous-discussion sur le cours de l'interaction dans laquelle elle a émergé : comment les adultes répondent-ils à l'ouverture d'une sous-discussion par un enfant (cf. Greco et al., 2017) ? Les sous-discussions des enfants peuvent-elles influencer le déroulement de l'interaction en cours ? Empiriquement, la recherche est basée sur un corpus d'environ 32 heures d'enregistrements vidéo collectés dans une école maternelle en Suisse italienne. Les données consistent en des discussions entre des enfants de trois à six ans et leurs enseignants pendant leurs activités quotidiennes. Les sous-discussions identifiées dans le corpus ont été reconstruites et analysées selon une approche linguistique de l'argumentation, à savoir la théorie pragma-dialectique de l'argumentation (van Eemeren, 2018) combinée avec l’Argumentum Model of Topics (AMT – Rigotti & Greco Morasso, 2010 ; Rigotti & Greco, 2019). La thèse intègre également des perspectives de la psychologie socioculturelle, permettant d'observer l'argumentation des enfants comme une interaction sociale et communicative qui a lieu dans un contexte spécifique (cf. Muller Mirza et al., 2009). Les résultats principaux indiquent que les enfants remettent fréquemment en question les arguments de leurs interlocuteurs (et des pairs et des adultes). En particulier, ils problématisent et tentent de rediscuter les prémisses matérielles et contextuelles de ces arguments et les issues proposées par les adultes dans l'interaction. Les adultes ne prennent pas toujours en compte ces initiatives critiques, soit en raison de difficultés pratiques liées à la gestion de la classe, soit parce qu'ils perçoivent les sous-discussions ouvertes par les enfants comme des tentatives de dévier la conversation. Lorsque les sous-discussions ouvertes par les enfants se développent et atteignent une conclusion, elles contribuent généralement à la résolution de la discussion argumentative principale, sauf si les interlocuteurs enfreignent une règle du code de conduite idéale d'une discussion critique (cf. van Eemeren & Grootendorst, 2004), ce qui mène à l'abandon de la discussion entière. Enfin, après la conclusion d'une sous-discussion, l'interaction se poursuit généralement comme si la sous-discussion n'a jamais eu lieu. Ainsi, la sous-discussion fonctionne généralement comme une parenthèse dans l'interaction. Cependant, dans quelques cas, les sous-discussions laissent des traces dans la poursuite de l'interaction, indiquant que la sous-discussion ouverte par l'enfant a orienté le discours dans une direction qui ne coïncide pas forcément avec le déroulement attendu de la discussion gérée par l'adulte. Cette thèse vise à apporter une contribution empirique au domaine de la théorie de l'argumentation en explorant un concept qui n'a pas encore reçu beaucoup d'attention et en illustrant son déroulement dans un contexte éducatif spécifique. De plus, par l'observation des sous-discussions des enfants, ce travail vise à améliorer la compréhension de l'activité de l'enfant dans des situations argumentatives et à susciter des réflexions sur l'engagement et la place des enfants dans le discours argumentatif. Plus précisément, la thèse reconnaît l'enfant comme un interlocuteur actif dans les discussions argumentatives et elle souligne que l'ouverture d'une sous-discussion par un enfant est l’occasion qui permet de se rendre compte que l'enfant interprète la situation selon sa propre perspective, qui peut différer de celle attendue par l'adulte. Ricerche recenti hanno dimostrato che i bambini, anche molto piccoli, sono in grado di partecipare attivamente a discussioni argomentative, a patto che vengano rispettate alcune condizioni, come la presenza di uno spazio adeguato (per una revisione cf. Bubikova-Moan & Sandvik, 2023; si veda anche: Hannken-Illjes & Bose, 2018; Convertini, 2019; Schär, 2018a; Greco & Perret-Clermont, 2022). È stato inoltre provato che considerare l'argomentazione come un processo dialogico consente una migliore comprensione dei contributi argomentativi dei bambini (Perret-Clermont et al., 2019). Seguendo questa linea di ricerca, questa tesi esplora il fenomeno poco studiato dell'apertura di sottodiscussioni da parte dei bambini nelle interazioni argomentative con pari e adulti (cf. Schär, 2021). Nella letteratura della teoria dell’argomentazione, le sottodiscussioni sono definite come discussioni contenute in altre discussioni (cf. Krabbe, 2003), che emergono quando un aspetto dell'interazione in corso viene problematizzato e messo in discussione da una delle parti (van Eemeren et al., 1993). Nonostante il loro ruolo importante nel ristabilire l'accordo sui presupposti di un'interazione, le sottodiscussioni hanno finora ricevuto poca attenzione nella ricerca empirica. Nel contesto delle argomentazioni tra bambini e adulti, dove disallineamenti e discrepanze di punti di vista tra bambini e adulti sembrano essere frequenti (cf. Giglio, 2010; Mehmeti & Perret-Clermont, 2016; Greco et al., 2018; Perret-Clermont et al., 2019; Iannaccone et al., 2019; Kohler, 2020; Schär, 2021), diventa particolarmente rilevante studiare come funziona questo processo di negoziazione del common ground. Pertanto, l'obiettivo della tesi è, in primo luogo, esplorare il "ciclo di vita" delle sottodiscussioni iniziate dai bambini nelle interazioni argomentative tra bambini e adulti: come emergono le sottodiscussioni dei bambini? Come si sviluppano (se si sviluppano)? Come finiscono (se finiscono)? In secondo luogo, questo lavoro, attraverso una prospettiva riadattata di design dell’argomentazione (cf. Jackson, 2015; Aakhus & Jackson, 2005), si concentra sulle conseguenze delle sottodiscussioni sul corso delle interazioni in cui emergono: come reagiscono gli adulti all'apertura di una sottodiscussione da parte di un bambino (cf. Greco et al., 2017)? Le sottodiscussioni dei bambini possono in qualche modo influenzare la direzione dell'interazione in corso? Empiricamente, la ricerca si basa su un corpus di circa 32 ore di registrazioni video raccolte in un asilo nella Svizzera italiana. I dati consistono in discussioni tra bambini di età compresa tra tre e sei anni e le loro insegnanti durante le attività quotidiane. Le sottodiscussioni identificate nel corpus sono state ricostruite e analizzate seguendo un approccio linguistico all'argomentazione, in particolare la teoria pragma-dialettica dell'argomentazione (van Eemeren, 2018) combinata con l’Argumentum Model of Topics (AMT – Rigotti & Greco Morasso, 2010; Rigotti & Greco, 2019). La tesi integra anche prospettive della psicologia socioculturale, permettendo di osservare l'argomentazione dei bambini come un'interazione sociale e comunicativa che avviene in un contesto specifico (cf. Muller Mirza et al., 2009). I principali risultati indicano che i bambini mettono frequentemente in discussione gli argomenti dei loro interlocutori (sia dei pari che degli adulti). In particolare, problematizzano e tentano di ridiscutere le premesse materiali e contestuali di tali argomenti e le issues proposte dagli adulti nell'interazione. Gli adulti non sempre accolgono queste iniziative critiche, sia a causa di difficoltà pratiche legate alla gestione della classe, sia perché le sottodiscussioni aperte dai bambini sono percepite come tentativi di deviare la conversazione. Quando le sottodiscussioni aperte dai bambini si sviluppano e raggiungono una conclusione, solitamente contribuiscono alla risoluzione della discussione argomentativa principale, a meno che gli interlocutori non violino qualche regola del codice di condotta ideale di una discussione critica (cf. van Eemeren & Grootendorst, 2004), cosa che provoca l'abbandono dell'intera discussione. Infine, dopo la conclusione di una sottodiscussione, l'interazione solitamente continua come se la sottodiscussione non sia mai avvenuta. Pertanto, la sottodiscussione funziona generalmente come una parentesi all'interno dell'interazione. Tuttavia, in pochi casi, le sottodiscussioni hanno lasciato tracce nel seguito dell'interazione, indicando che la sottodiscussione aperta dal bambino ha orientato il discorso in una direzione che può non coincidere con lo sviluppo atteso della discussione gestita dall'adulto. Questa tesi intende fornire un contributo empirico al campo della teoria dell'argomentazione esplorando un concetto che non sembra aver ricevuto molta attenzione finora e illustrando il suo svolgimento in un contesto educativo specifico. Inoltre, attraverso l'osservazione delle sottodiscussioni dei bambini, questo lavoro mira a migliorare la comprensione dell'attività del bambino in situazioni argomentative e a suscitare riflessioni sulla partecipazione e sullo spazio dei bambini nel discorso argomentativo. Più specificamente, la tesi riconosce il bambino come un interlocutore attivo nelle discussioni argomentative e sottolinea che l'apertura di una sottodiscussione da parte di un bambino è l’occasione che permette di rendersi conto che il bambino interpreta la situazione dal suo punto di vista, il quale potrebbe essere diverso da quello atteso dall'adulto.

Vignette d'image
Publication
Accès libre

The Analysis of Implicit Premises within Children’s Argumentative Inferences

2018-12-18, Greco, Sara, Perret-Clermont, Anne-Nelly, Iannaccone, Antonio, Rocci, Andrea, Convertini, Josephine, Schaer, Rebecca

This paper presents preliminary findings of the project [name omitted for anonymity]. This interdisciplinary project builds on Argumentation theory and developmental sociocultural psychology for the study of children’s argumentation. We reconstruct children’s inferences in adult-child and child-child dialogical interaction in conversation in different settings. We focus in particular on implicit premises using the Argumentum Model of Topics (AMT) for the reconstruction of the inferential configuration of arguments. Our findings reveal that sources of misunderstandings are more often than not due to misalignments of implicit premises between adults and children; these misalignments concern material premises rather than the inferential-procedural level.

Vignette d'image
Publication
Accès libre

Analysing Implicit Premises Within Children’s Argumentative Inferences

2017, Greco, Sara, Perret-Clermont, Anne-Nelly, Iannaccone, Antonio, Rocci, Andrea, Convertini, Josephine, Schär, Rebecca G.

This paper presents preliminary findings of the project “Analysing children’s implicit argumentation”. We propose to reconstruct implicit premises of children’s arguments within adult-children discussions in different settings, using the Argumentum Model of Topics (AMT) for the reconstruction of the inferential configuration of arguments. We show that sources of misunderstandings are more often than not due to misalignments of implicit premises between adults and children; these misalignments concern material premises rather than the inferential-procedural level.