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    Grenzziehungsprozesse und Handlungsstrategien von Resettlement-Coaches
    (2020)
    Joss, Helen
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    En 2013, le Conseil fédéral a décidé de mettre en oeuvre un programme de réinstallation en collaboration avec le HCR dans le contexte de la guerre en Syrie. Depuis lors, environ 4’000 personnes sont entrées en Suisse en provenant d'un premier pays de refuge et ont obtenu le statut de réfugié et l'asile avant d'entrer en pays. Pendant les deux premières années de leur séjour, ils font partie d'un programme d’intégration spécifique qui vise à les soutenir dans leur « intégration ». Ils sont encadrés individuellement par un coach de réinstallation. Le mémoire d'Helen Joss porte sur la mise en oeuvre individuelle de ce programme de coaching, examine les représentations, les pratiques et les stratégies des coaches de réinstallation et s'intéresse par conséquent à la construction d'une réalité sociale du discours d'intégration. Suivant une approche de la théorie fondée, huit coaches de réinstallation ont été accompagnés dans leur travail et interviewés dans le cadre d'entretiens semi-structurés approfondis sur leur conception quotidienne de ce soutien individuel aux participants à la réinstallation. Il a été constaté qu'ils reproduisent des modèles sociaux d'attributions internes et externes le long de diverses démarcations symboliques et qu'ils les considèrent comme centraux dans leur travail. Des références aux critères d'admission existants et le processus de sélection lui-même créent une catégorisation des participants à la réinstallation qui les distingue des réfugiés ayant fait l'objet d'une procédure d'asile en Suisse. Le coaching quotidien est largement structuré autour d'un paradigme de responsabilité personnelle et de la demande d'adaptation individuelle. Malgré la reproduction de démarcations symboliques, le coaching de réinstallation se caractérise également par une prise de conscience de l'exclusion sociale et des barrières structurelles. En conséquence, les coaches rendent les réseaux de relations accessibles et établissent eux-mêmes des relations., 2013 beschloss der Bundesrat im Zusammenhang mit dem Syrienkrieg ein Resettlement-Programm in Kollaboration mit dem UNHCR zu implementieren. Seither sind rund 4’000 Personen aus einem Erstfluchtstaat in die Schweiz eingereist und haben noch vor ihrer Einreise den Flüchtlingsstatus und Asyl erhalten. Während der ersten zwei Jahre ihres Aufenthalts sind sie Teil eines speziellen Coachingprogramms, welches das Ziel verfolgt, sie in ihrer ‚Integration‘ zu unterstützen. Dabei werden sie individuell von einer*m Resettlement-Coach begleitet. Die Masterarbeit von Helen Joss setzt sich mit der individuellen Umsetzung dieses Coachingprogramms auseinander, untersucht Repräsentationen, Praktiken und Strategien der Resettlement-Coaches und interessiert sich entsprechend für die Gestaltung einer sozialen Realität des Integrationsdiskurses. Dafür wurden in Orientierung an einem Grounded-Theory-Ansatz acht Resettlement-Coaches in ihrer Arbeit begleitet und im Rahmen von semistrukturierten Tiefeninterviews zu ihrem alltäglichen Gestalten dieser individuellen Betreuung von Resettlement-Teilnehmenden befragt. Es wurde herausgefunden, dass gesellschaftliche Muster von Selbst- und Fremdzuschreibung entlang verschiedener symbolischer Grenzziehungen von ihnen reproduziert und in ihrer Arbeit als zentral erlebt werden. Bezüge zu den bestehenden Aufnahmekriterien und zum Selektionsprozess an sich schaffen eine Kategorisierung der Resettlement-Teilnehmenden, die sie von Geflüchteten, welche in der Schweiz ein Asylverfahren durchlaufen haben, unterscheidet. Der Coachingalltag wird grösstenteils in Orientierung an einem Eigenverantwortungsparadigma und durch das Einfordern einer Anpassungsleistung strukturiert. Trotz der Reproduktion symbolischer Grenzziehungen ist das Resettlement-Coaching ebenso geprägt von einem Bewusstsein gesellschaftlicher Ausschlüsse und struktureller Barrieren. Entsprechend werden Netzwerke zugänglich gemacht und Beziehungen aufgebaut.
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    Trajectoires d’expatrié-e-s: L’expérience de la mobilité dans le récit de la migration
    (2019)
    Gagnebin, Louis
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    Partant d’une démarche interprétative du discours, ce travail s’intéresse à la place de la mobilité dans le récit de trajectoire de personnes se qualifiant d’expatrié-e-s. À travers une récolte de données basée sur neuf entretiens qualitatifs inspirés de la méthodologie de la « problem-centered interview », j’interroge la perception de la migration et des liens transnationaux que ces migrant-e-s perdent, maintiennent ou créent. Aussi, je tente de montrer les contraintes qui peuvent s’exercer sur une population qualifiée d’aisée par le sens commun. En me référant à un cadre analytique bourdieusien principalement, je cherche à explorer les différentes ressources et leurs formes que mes interviewé-e-s mobilisent durant leur trajectoire. Partant de leurs origines socio-économiques, je finis par aborder leur construction et perception de leur trajectoire à travers les thématiques qu’eux identifient, ceci dans une optique spatiale mais aussi temporelle. En complément, je mobilise des auteurs et concepts amenant une réflexion transnationale sur les différents capitaux de mes participant-e-s. Je relève l’aspect « intentionnel » de leur migration ainsi que le sens qu’ils et elles donnent à cette expérience en replaçant leur acte migratoire dans leur production d’un « monde migratoire ». L’aspect identitaire qu’a la notion « d’expatrié » est aussi interrogée à travers la définition qu’en donnent les principaux intéressés. Dans un registre plus méthodologique, je développe aussi l’utilité heuristique de la notion « d’acteur-réseau » dans l’approche de phénomènes transnationaux, par la mise en avant de certaines relations et acteurs parfois perçus comme anodin. Aussi, j’utilise une acception plus large de la notion de « mobility capital » et argumente pour une approche des « capitaux » ciblée sur leurs moments et moyens de conversion. Enfin, je tente de cerner comment l’expérience migratoire est intégrée dans la reconstitution discursive de la trajectoire par mes intervenant-e-s.
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    Le travail quotidien des assistantes sociales: les catégories de différence et leurs impacts sur la pratique : entre contraintes institutionnelles et besoin de cohérence
    (2019)
    Perréard, Alexandra
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    Le revenu d'insertion représente le dernier filet de protection sociale en Suisse. Comment, dans un contexte de forte politisation de ce droit social, les assistantes sociales, confrontées à la réalité du terrain, gèrent les tensions fonctionnelles inhérentes à ce champ? En alliant les présupposés théoriques de la Street Level Bureaucracy et ceux de l'analyse de discours, il s'agira de comprendre comment la pratique quotidienne de ces expertes se déploie. En d'autres termes, quelles catégories de différences sont mobilisées par les professionnelles de ce milieu afin d'organiser leur agenda ? Il apparaitra que les logiques de fonctionnement institutionnel rentrent parfois en contradiction avec leur expertise, provoquant un malaise et le besoin de redonner du sens à leur pratique.
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    "Nous" et "eux" : la construction de la différence dans le discours politique en Suisse: Le cas de deux initiatives populaires fédérales
    (2018)
    Boucrot, Géraldine
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    Ce travail de mémoire se propose d’étudier la construction de la différence dans le discours politique en Suisse, lors d’initiatives populaires fédérales concernant le thème de l’immigration. Plus précisément, il est question de deux initiatives populaires : l’initiative « Schwarzenbach » (1970) et l’initiative « contre l’immigration de masse » (2014). En utilisant les approches théoriques du boundary work et de l’intersectionnalité, j’analyse comment les politicien-ne-s construisent la différence entre « la communauté nationale imaginée » et les « autres » immigré-e-s, lors de ces deux initiatives. Afin de me pencher sur ce processus de différenciation entre in- et out-groups, je mobilise la méthode de l’entretien d’expert-e et de l’analyse critique de discours, sous l’angle de l’approche historique du discours. Ce faisant, je m’intéresse plus particulièrement aux catégories de personnes qui sont identifiées par les politicien-ne-s comme n’appartenant pas à la communauté nationale imaginée lors de ces deux initiatives, aux marqueurs mobilisés afin de construire les frontières symboliques envers elles, ainsi qu’aux stratégies de boundary-making visant une modification ou un déplacement desdites frontières.
    Mon analyse montre que si les catégories de personnes qui sont identifiées comme n’appartenant pas à la communauté nationale imaginée varient lors de ces deux initiatives, le processus de construction de la différence reste semblable. La logique de l’Etat-Nation, qui structure les représentations et les imaginaires, apparaît également comme une constante, qui permet l’émergence du sentiment d’appartenance à la communauté imaginée suisse, ce qui en retour permet de construire l’altérité.
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    Behinderung und Asyl: Wie wird Behinderung im schweizerischen Asylwesen thematisiert?
    (2017)
    Horand, Isabelle
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    Die vorliegende Masterarbeit beschäftigt sich mit dem Thema Behinderung im schweizeri-schen Asylwesen. Mit den Disability Studies als theoretische Grundlage wurden 15 problem-zentrierte Interviews mit Mitarbeiter*innen aus dem Behindertenwesen und Asylwesen durch-geführt und ausgewertet. Der Fokus lag dabei auf dem diskursiven Herstellungsprozess von Behinderung im Asylwesen. Ausserdem wurde analysiert, welche Massnahmen bereitgestellt werden, um einen möglichst barrierefreien Ablauf des Asylverfahrens zu gewährleisten.
    Die Auswertung der empirischen Daten hat gezeigt, dass Behinderung im Asylwesen primär als medizinisches, individuelles 'Problem' dargestellt wird. Damit behindertenspezifische Mas-snahmen ergriffen werden und/oder die Behinderung einer gesuchstellenden Person als sachverhaltsrelevant eingeschätzt wird und somit einen Einfluss auf die Einschätzung der Flüchtlingseigenschaft hat, muss die Behinderung von Fachpersonen mittels ärztlicher Atteste nachgewiesen werden.
    Die Analyse der Interviews hat auch ergeben, dass viele Mitarbeiter*innen im Asylwesen der Meinung sind, über die besonderen Bedürfnisse behinderter Gesuchsteller*innen informiert zu sein. Gründe dafür sind erstens die Annahme, dass es sich bei traumatisierten Personen um behinderte Personen handelt und bereits genügend Sensibilisierungsprogramme zum Thema Trauma im Asylverfahren angeboten werden. Zweitens werden Gesuchsteller*innen mit Be-hinderungen als Teil der Gruppe 'vulnerabler Personen' angesehen, für die bereits diverse spezifische Massnahmen vorgesehen sind.
    Trotz der internationalen Behindertenrechtskonvention gibt es in der Schweiz noch wenig sys-tematische Abläufe und Richtlinien, die ein barrierefreies Asylverfahren ermöglichen würden. Die Gründe dafür sind vielfältig: Unter anderem sind dies die fehlende behindertenspezifische Sensibilisierung im Asylwesen und die mangelhafte Koordination zwischen den Institutionen des Behinderten- und Asylbereichs. Des Weiteren weisen die Institutionsmitarbeiter*innen auf die kleine Anzahl Betroffener und die unklare finanzielle Deckung von Leistungen hin, um zu erklären, wieso spezifische Vorkehrungen für behinderte Gesuchsteller*innen im Asylbereich nicht notwendig oder nicht realisierbar sind.
    Somit dominiert im Asylwesen weiterhin das medizinische Modell von Behinderung, das im Gegensatz zum sozialen Modell die behindernde Umwelt nicht mitberücksichtigt und den Fo-kus auf den 'behinderten Körper' legt. Am 'behinderten Körper' wird im Asylverfahren auch die Glaubwürdigkeit der Asylgründe gemessen und ist deswegen auch Zielscheibe institutioneller Definitionsmacht.
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    L’élan bénévole: Une analyse compréhensive de l’engagement bénévole auprès des migrant·e·s en Suisse romande. Contextes, motivations, pratiques et enjeux réflexifs
    Ce travail de mémoire propose d’aborder une perspective compréhensive de l’engagement bénévole auprès des migrant-e-s en Suisse romande. L’analyse des discours des personnes engagées tente d’appréhender la complexité des enjeux qui entourent leurs parcours au sein de collectifs d’engagement variés (associations, institutions et collectifs citoyens). Il sera possible d’entrevoir les motivations qui les ont poussés à s’engager ainsi que les processus entourant les pratiques et les enjeux qu’ils soulèvent. Seront également abordées les questions de désengagement ainsi que des interrogations particulières des bénévoles face à cet engagement spécifique dans le domaine de la migration. En trame de fond, se dessine l’importance du contexte sociopolitique et des éléments structurels qui jouent un rôle prédominant dans l’engagement des bénévoles auprès des migrant-e-s.
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    Home sweet home?: la fabrication du chez-soi après la migration
    (2016)
    Genini, Laura
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    Dans ce travail de mémoire, il est question des enjeux relatifs au concept du chez-soi après l’expérience migratoire. La fabrication du chez-soi dans le cas de réfugiés résidant en Suisse depuis plusieurs années y est plus particulièrement abordée. Après avoir identifié les ruptures que les migrants ont été amenés à vivre à la suite de la migration, l’attention est portée sur les ressources qu’ils ont pu mobiliser afin d’y faire face et de donner un sens à leurs expériences. Dans ce contexte, entre rupture et continuité, l’analyse est concentrée sur les stratégies individuelles mises en place pour se fabriquer un sentiment de chez-soi dans un nouvel environnement. En identifiant et en comprenant les plusieurs manières dont le chez-soi peut se manifester et évoluer tout au long de la trajectoire de vie des individus, la recherche vise à découvrir les dimensions qui peuvent entrer en jeu dans ce processus de construction.
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    Para dançar tango, duas pernas chegam: la mobilité des danseurs professionnels de tango argentin
    Depuis le début des années 1990, le tango argentin connaît en tant que danse un nouvel essor en Europe. Beaucoup d’écoles sont crées, dans chaque grande ville se constitue une communauté de tangueros, et les festivals d’importance internationale se succèdent les uns aux autres. Le tango, cet élément culturel apparu en Argentine à la fin du XIXe siècle, est en circulation. Dans le cadre de ce mémoire, j’ai décidé de m’intéresser à un type d’acteurs qui, étant eux-mêmes mobiles, supportent cette circulation : les danseurs professionnels de tango. Chacun a son parcours singulier, mais nombreux sont ceux qui sont impliqués dans ce même processus : voyager d’un pays à l’autre, d’un festival à l’autre, pour enseigner le tango et se donner en spectacle. Par une recherche empirique qualitative, il s’est agit d’identifier les processus qui sous-tendent à la circulation des danseurs. Je me suis intéressée en particulier à deux dimensions : la mobilité et les imaginaires. En effet, le principal résultat de cette recherche est que la circulation du tango est indissociable des imaginaires qui y sont attachés. Les danseurs professionnels participent à la construction d’images du tango, qu’ils mobilisent ensuite pour motiver et légitimer leur propre pratique. C’est surtout l’idée d’un tango authentique qui est utilisée. En constante négociation avec les imaginaires de cette danse, les acteurs de la circulation développent des stratégies qui leur permettent d’atteindre leurs objectifs, qu’ils soient très concrets – gagner leur vie, ou plus abstraits – amener leur tango au monde ; la principale stratégie étant d’être mobile.
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    Verhandlung von Differenz unter Lehrpersonen mit Migrationshintergrund
    (2013)
    Porta, Celestina
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    Par la migration croissante en Suisse, le nombre des élèves issus de l'immigration a augmenté. Au regard de ce fait, la politique d'enseignement argumente que les enseignant-e-s ont besoin de certains 'compétences inter- ou bien transculturelles' qui doivent être transmises dans la formation pour permettre égalité de chances indépendant du contexte socioculturel dans le système scolaire. Dans le discours, un rôle spécial est attribué aux enseignant-e-s issus de l'immigration dont le nombre faible actuel faut être augmenté. Ils/elles posséderaient par leur histoire des capacités particulières et devraient se charger de l'intercompréhension, l'échange et le développement de consentement dans des classes culturellement diverses. Mais cet argument n'est jusqu'à présent pas empiriquement prouvé ou théoriquement fondé.

    Le discours sociologique dit à ce sujet qu'un entendement normatif de la culture est à la base des réclamations pédagogiques. Une aperture transculturelle des institutions éducatives et la création des services migratoires spécifiques peuvent produire des nouveaux mécanismes d'exclusion. Cela revient à dire qu'une codification normative des différences ethniques-culturelles renforce l'inégalité des chances plutôt qu'elle les détrempe. Pertinent sont une distance critique et une approche réflexive - tant sur le niveau institutionnel que sur le niveau individuel.

    Ma recherche qualitative se situe entre ces deux positions et pose la question globale comment des enseignant-e-s issus de l'immigration en Argovie négocient différence(s). Plus précisément j'analyse au moyen de dix entretiens semi-directifs ouverts comment les instituteurs/institutrices se positionnent dans des différentes domaines, qui sont: l'utilisation des termes, l'histoire migratoire personnelle, le concept de soi même que la biographie et la pratique professionnelle. Principalement il s'est montré que les enseignant-e-s issus de l'immigration opèrent des stigmatisations et des tracés de frontières s'il y a une compréhension de culture normative à la base. Cela est fait bien que les professeur-e-s aimeraient éviter des préjugés et poursuivent égalité et individualité comme principes dirigeants - justement à cause de leur histoire d'immigration.
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    Appartenir à la troisième génération de la migration italienne et apprendre l'italien?: le rôle du cours de langue et culture d'origine dans l'accomplissement de ce projet
    (2011)
    Voélin-Chatelain, Nicole
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    Les dispositifs pédagogiques « Cours de langue et culture d’origine » se sont implantés en Suisse dans les années 1970 afin d’assurer la continuité de la scolarité en cas de retour au pays. La Conférence des Directeurs de l’Instruction publique recommande aux cantons l’organisation de ces cours qu’elle considère comme un droit pour contribuer au maintien du lien entre l’élève immigré et son pays d’origine. Aujourd’hui, les enfants de la troisième génération issus de la migration italienne sont pleinement intégrés et socialisés en Suisse. Leur origine les confronte cependant à un discours public qui valorise le multilinguisme et fait de la personne unilingue, une exception. Ces jeunes doivent aussi gérer les composantes de l’héritage linguistique familial, héritage que ne leur ont pas toujours transmis leurs parents. Les principaux résultats montrent la place prépondérante des grands-parents pour assurer la transmission de la langue vers la troisième génération et la possibilité d’une délégation de cette transmission à une institution comme l’Ecole italienne. Pour défendre la nécessité des cours, le discours des organisateurs s’inscrit dans une vision pluraliste de l’ethnicité qui valorise l’application d’une pédagogie multiculturelle. Un des facteurs de la motivation de la troisième génération est la conviction que la connaissance de la langue d’origine renforcera son insertion dans chacune des régions linguistiques de la Suisse et l’accès au marché du travail. La troisième génération, cultive l’avantage « bilingue» pour elle-même d’abord, et l’envisage pour ses descendants.