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Léchot, Pierre-Olivier
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Léchot, Pierre-Olivier
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- PublicationMétadonnées seulementEntre Berne, Genève et Porrentruy. Le développement des Églises réformées dans l’ancien Évêché de Bâle(Porrentruy et Delémont: Fondation des Archives de l’ancien évêché de Bâle et D+A, 2006)
- PublicationAccès libreLa Vénérable Classe d’Erguël durant le XVIIIe siècle : mutations et crispations d’une Église réformée pendant les Lumières(2002)Cette étude tente d’évaluer la portée des changements théologiques, liturgiques et spirituels initiés par les représentants de l’orthodoxie éclairée à Genève et à Neuchâtel sur une circonscription ecclésiastique locale, celle de l’actuel Jura bernois. Située au carrefour de différentes influences théologiques (Genève et Neuchâtel d’un côté, Berne de l’autre) et dépendante de deux États confessionnellement différents (la principauté de Bâle, catholique, et le canton de Berne, protestant), l’Église d’Erguël fut amenée à poursuivre une politique de « mise à jour » prudente, conditionnée à la fois par sa volonté de renouveau et par une situation politique difficile. L’article met ainsi en évidence les limites de la volonté de réforme au sein du corps pastoral et se termine par une présentation des enjeux de cette situation pour le développement de la vie religieuse locale aux XIXe et XXe siècles.
- PublicationMétadonnées seulementElues du démon ? À propos des sorcières jurassiennes, l’exemple de deux cas orvinois(2001)Cet article, présenté dans le cadre du concours en histoire jurassienne proposé par la Société jurassienne d’émulation en 2000, en a remporté le premier prix. Il s’intéresse à la question de la sorcellerie en terre jurassienne au travers d’une perspective de micro-histoire. Il met en particulier en évidence la distance croissante entre une population soucieuse de dénoncer les maléfices responsables de ses difficultés quotidiennes (mort de bétail, décès subits, etc.) et des autorités civiles et religieuses de plus en plus dubitatives quant à l’existence de pareils « crimes ».
- PublicationAccès librePuncto criminis sodomiae, un procès pour bestialité dans l’ancien Évêché de Bâle au XVIIIe siècle(2000)Les historiens de la sexualité n’ont en général que peu cherché à comprendre la perception de ce que le Code criminel de Charles Quint (1532) définit comme « crime contre nature », à savoir l’homosexualité et la zoophilie. Partant d’un cas concret particulièrement bien documenté, survenu en 1743 dans le petit village jurassien d’Orvin, cette étude met en évidence les contradictions du pouvoir judiciaire de la principauté épiscopale de Bâle dans la gestion de l’affaire. Placée face à un cas « odieux » qu’il s’agit de châtier avec toute la rigueur possible, ladite autorité se voit néanmoins contrainte de donner le moins de notoriété possible à ce crime et choisit d’opter pour une solution en désaccord avec la prescription du code criminel impérial en « se contentant » de sanctionner le coupable par une peine de bannissement, et non par le feu. En accord avec certaines jurisprudences du temps, le verdict se trouve néanmoins accompagné de mesures visant, de manière paradoxale, à mettre en évidence la sentence tout en soulignant l’importance d’oublier rapidement cette « erreur envers la nature et envers Dieu ».
- PublicationAccès libre1649-1852 : deux siècles de l’honorable compagnie de la bannière d’Orvin(1999)Cet article étudie le rôle joué par une corporation militaire censée être mobilisable en cas de conflit dans la vie sociale d’un petit village du Jura suisse. Il s’attache en particulier à dégager le rôle économique de ladite corporation, alors propriétaire, à l’instar de la paroisse du village, de nombreux bien fonciers ainsi que d’un « cabaret ».