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    Lope de Vega como escritor cortesano : La Filomena (1621) y La Circe (1624) a estudio
    (Neuchâtel, 2022)
    La trajectoire lyrique de Lope de Vega a été étudiée au travers des différents masques auctorials que le poète adopte selon les époques et intérêts. Fidèle au surnom par lequel il fut connu durant sa vie, notre Phénix se réinvente et se succède à lui-même : il fut poète de recueils de romances, poète de cancioneros pétrarquistes, poète sacré, de cour, et même burlesque. Parmi tous ces « je » lyriques, le Lope de cour ou culto n’a pas reçu l’attention qu’il mérite, étant donné que même les oeuvres majeures de cette étape ne bénéficient pas d’éditions critiques actualisées. Nous parlons donc d’un poète qui, à partir de 1621, suite à l’accession au trône de Felipe IV, met un pied dans le marché de l’édition de l’époque avec deux oeuvres qu’il est difficile de classer dans la taxonomie générique : La Filomena (1621) et La Circe (1624). S’agit-il de simples prosimètres ? De recueils de poésie de cour ? Avec elles, Lope entre dans des sous-genres littéraires qu’il a peu fréquentés, comme la fable mythologique ou le roman court cervantin, en même temps qu’il oriente sa plume en direction des personnages de la nouvelle cour. Mais quelle est la réelle motivation derrière un tel virage auctorial dans la décennie des années 20 ? Que recherche Lope avec ces deux volumes particuliers et quelles stratégies emploie-t-il afin de construire ce « je » inhabituel et nouveau ? Cette thèse vise non seulement à répondre à ces questions, mais également à aborder des problématiques plus approfondies, et en définitive, ses hypothèses ont pour but d’esquisser un profil plus net de l’auteur dans sa pleine maturité. Abstract Lope de Vega's lyrical trajectory has been studied through his different authorial personae, all of them adopted according periods and interests. Loyal to the nickname by which he was known during his life, our Phoenix reinvents and succeeds himself: he was a poet of romancero, poet of Petrarchist canzonieri, religious, courtly, and even satyrical writer. Among all those poetic voices, the courtly or high-educated Lope has not been sufficiently attended, and his main works from that period do not even have updated critical editions. We are talking about an author that from 1621, once Philip IV ascended the throne, shook the editorial market of the moment with two works of a complicated generic taxonomy: La Filomena (1621) and La Circe (1624). Were they mere prosimètres? courtly canzonieri? Through both of them, Lope delves into literary subgenres he had not explored before, like the mythological fable or the Cervantesque short stories. At the same time, these two titles were dedicated to several figures of the new court. So, what does really motivate him in such authorial shift? what does he aim to with these peculiar books and what sort of strategies does he use to construct this unusual and renovated voice in the early twenties? This study will try to answer not only those questions but other more problematic aspects. In short, the hypothesis here tackled will design a vivid profile of Lope de Vega at his full maturity.