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Petris, Loris
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Michel de L'Hospital, Carmina, t. IV, sous la dir. de P. Galand et L. Petris, éd. D. Amherdt, L. Chappuis Sandoz, P. Galand et L. Petris, avec la collab. de C. Guerra et R. Stawarz-Luginbühl
2019, Petris, Loris
Le livre IV des Carmina de Michel de L’Hospital regroupe dix épîtres hexamétriques composées entre 1551 et 1563. Dans les trois premières, tirant les leçons de l’actualité politique et militaire (défaite de Saint-Quentin, reprise de Calais, Guînes et Thionville aux Anglais), L’Hospital formule des recommandations éthiques et évangéliques qu’il adresse aux puissants, en particulier au duc de Guise. Deux épîtres développent une réflexion anthropologique et éthique : à Guy Du Faur de Pibrac est proposée une méditation sur les dangers de l’amour de soi et de l’ignorance ; à Christophe de Thou, une réflexion sur le luxe et la cupidité. Deux poèmes à Charles de Guise constituent des exhortations à l’otium, à la vie chrétienne et à la modération. La culture littéraire occupe une place centrale : dans l’épître aux Muses, L’Hospital affirme l’importance existentielle que revêt pour lui la poésie ; une commendatrix epistula adressée à Marguerite de France accompagne l’envoi du Tombeau de Marguerite de Navarre par Nicolas Denisot ; l’éloge dédié à l’humaniste florentin Piero Vettori se double d’un hymne au loisir lettré et à l’amitié. L’édition fournit le texte latin établi sur les manuscrits et les plaquettes collationnés avec les éditions imprimées de 1558 et 1732, une nouvelle traduction en stiques, une présentation contextuelle, une analyse et un commentaire. Le volume est complété d’une introduction, d’un index des lieux, des personnes et des matières.
Michel de L'Hospital, Carmina, livre I
2014, Petris, Loris
Les Carmina (Sermones seu Epistolae) du chancelier de France Michel de L’Hospital (1505-1573) traversent quatre règnes, des espoirs de l’humanisme aux désillusions des guerres de religion. Cohérent et largement diffusé, ce recueil de sept livres retrace l’itinéraire social, intellectuel, moral et spirituel d’un modéré, héritier de la pensée érasmienne. Dans cette oeuvre à la fois présente au monde et à distance de celui-ci, le poète, sous le signe d’Horace, médite sur lui-même, pense l’actualité historique à la lumière des œuvres de l’Antiquité et s’adresse à l’ami comme au puissant. Composées entre 1543 et 1556, les quinze épîtres du livre I des Carmina, marquées par les thèmes du voyage et de l’exil, sont adressées à des prélats (Du Bellay, Tournon, Armagnac, Carles), des lettrés (Du Châtel, Bocchi, Pontrone), des hommes de loi (Olivier, Du Drac) ainsi qu’à Marguerite de France. Cette première édition scientifique moderne, fondée sur les manuscrits collationnés avec les éditions imprimées de 1585 et 1732, offre, pour chaque poème, le texte latin assorti d’une nouvelle traduction française en stiques, d’une analyse et d’un commentaire, ainsi qu’une introduction générale, des textes de Jean Du Bellay et Jean de Boyssoné en annexe et un index des lieux, des personnes et des matières.
Correspondance du cardinal Jean Du Bellay, tome III (1537-1547)
2008, Scheurer, Rémy, Petris, Loris
Commencée en 1969 et continuée en 1973, la publication de la Correspondance du cardinal Jean Du Bellay a été longuement interrompue jusqu’à ce que l’élaboration du tome III ait pu reprendre à partir de 2004 grâce à l’achèvement d’un long mandat politique, à des forces nouvelles et au soutien du Fonds national suisse de la recherche scientifique. Avec le présent volume s’achève donc la publication de cette correspondance pendant le règne de François Ier. Nous avons estimé utile d’ajouter un supplément pour les lettres écartées des précédents volumes ou omises et d’étendre l’index des noms de personnes et de lieux à Ambassades de Jean Du Bellay. La Première ambassade (septembre 1527-févévrier 1529), correspondance diplomatique publiée avec une introduction par V.-L. BOURRILLY et P. de VAISSIÈRE, Paris, A. Picard, 1905 (Archives de l’histoire religieuse de la France). Quant aux lettres contemporaines du règne de Henri II, elles ont été écrites pour la plupart au cours des deux longs séjours de Jean Du Bellay à Rome de 1547 à 1550 et de 1553 à sa mort. On en compte environ 800. L’établissement du texte et la rédaction des notes pour celles de 1547-1548 sont en cours, et le travail est accompli par les mêmes personnes et sous les mêmes auspices que le présent volume. L’intérêt marqué par le Fonds national suisse de la recherche scientifique et la jeunesse des collaborateurs sont des gages de continuité pour la publication prévue en deux volumes pour la période 1547-1553 et deux autres volumes pour les années 1553-1560.
Michel de L'Hospital, Carmina, t. III, sous la dir. de P. Galand et L. Petris, éd. D. Amherdt, L. Chappuis-Sandoz, P. Galand et L. Petris, avec la collaboration de C. Guerra et R. Stawarz-Lüginbühl
2018, Petris, Loris
Le livre III des Carmina de Michel de L’Hospital (1505-1573), chancelier de France et poète néolatin, comprend 18 épîtres hexamétriques, composées entre 1546 à 1558, à l’exception d’une pièce (III, 13), postérieure à la disgrâce du chancelier. Elles sont adressées à des prélats (dont le cardinal de Lorraine), à des juristes (Tiraqueau, Jean de Morel), à des parlementaires, au poète Macrin ou à Marguerite de France. Les tons varient entre discours cicéronien, sermo horatien, silve, tonalité élégiaque ou satirique et inspiration érasmienne (notamment sur l’allaitement). Les pièces encomiastiques côtoient des réflexions éthiques et philosophiques fondées sur les valeurs de modération, de prudence et d’amitié, ainsi que d’importances épîtres métapoétiques où le magistrat défend la dignité de la poésie, loisir noble associé à la paix ou à une retraite champêtre loin d’une ville où règnent intrigues, rumeurs et cupidité. Cette édition, dans la continuité des t. I et II, fournit le texte latin établi sur les manuscrits collationnés avec les éditions imprimées de 1585 et 1732, une traduction en stiques, une présentation contextuelle, une analyse et un commentaire. Le volume est complété d’une introduction, d’un index des lieux, des personnes et des matières.
Le cardinal Jean Du Bellay. Diplomatie et culture dans l'Europe de la Renaissance
2013, Petris, Loris
Ambassadeur à Londres puis émissaire diplomatique à Rome, le cardinal Jean Du Bellay (1498-1560) est un prélat de premier ordre tant par son influence à la cour de François Ier puis de Henri II que par sa connaissance des affaires italiennes, anglaises et allemandes. Lieutenant général du roi à Paris lors de la guerre de 1536, protecteur des lecteurs royaux du futur Collège de France, poète néo-latin et mécène qui s’attache Rabelais, Philibert de L’Orme et Joachim Du Bellay, il incarne cette Renaissance complexe et dynamique où la politique, la religion, la diplomatie, la culture et la littérature nouent des relations tantôt fraternelles tantôt antagonistes. Ce volume, qui constitue les actes du colloque international de Neuchâtel (4-5 mai 2012), éclaire à la lumière de nouveaux documents cette figure ambiguë, à la croisée de la diplomatie et de la culture, du pouvoir et du savoir dans l’Europe de la Renaissance. Cédric Michon, normalien, agrégé d’histoire, ancien pensionnaire de la Fondation Thiers, est maître de conférences à l’université du Maine et membre junior de l’Institut universitaire de France, ainsi que du CERHIOUMR 6258. Editeur de Michel de L’Hospital, Pibrac et Marguerite de Navarre, Loris Petris est professeur ordinaire à l’Université de Neuchâtel, où il dirige notamment l’édition de la correspondance du cardinal Jean Du Bellay (www.unine.ch/jeandubellay).
Pratique rhétorique et écriture poétique chez les juristes-écrivains de la Renaissance
2015-4-29, Petris, Loris
Correspondance du cardinal Jean Du Bellay, tome IV 1547-1548
2011, Petris, Loris
Ce volume contient la correspondance de Jean du Bellay entre son départ pour Rome en juillet 1547 et la fin de l’année 1548. Il compte quelque deux cents lettres et mémoires, dont les trois quarts écrits par le cardinal à une vingtaine de personnes, principalement Henri II, Anne de Montmorency, Charles de Guise et des familiers. Témoin bien informé, Jean du Bellay est aussi un acteur qui s’implique à l’occasion de manière forte. Sa correspondance ne se limite pas à la relation d’événements : elle exprime des intentions et contient des jugements ainsi que des appréciations. Elle permet de connaître le réseau d’information du cardinal, son influence sur les personnes et les événements ainsi que ses relations de collaboration et de concurrence avec les autres représentants du roi de France à Rome. Ecrites souvent avec une grande liberté, ces lettres révèlent des qualités d’écriture qui font de Jean du Bellay, homme paradoxalement autoritaire et sensible, un véritable écrivain de la Renaissance, avec tout ce que cela implique de curiosité intellectuelle, de goût artistique et de culture classique. La publication est complétée en ligne par une banque de données répertoriant l’ensemble de la correspondance jusqu’à ce tome (www.unine.ch/jeandubellay).