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Du fact-checking au debunking : quand les publics s’immiscent dans la lutte des journalistes contre les fake news

2023-09-23, Pignard-Cheynel, Nathalie, Carlino, Vincent

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S’informer en période de crise sanitaire. Pratiques d’information et exposition aux fake news en Suisse romande pendant la première vague de Covid-19 (mars-avril 2020)

2020-11-30, Pignard-Cheynel, Nathalie, Salerno, Sébastien, Carlino, Vincent

● La crise sanitaire a engendré des pratiques d’information intenses, les médias d’information étant plébiscités comme première source d’information sur le Covid-19 en avril 2020, consultés souvent ou très souvent par plus de 9 répondants sur 10, devant les autorités publiques et les instances de santé publique. ● Les jeunes (15-25 ans) recourent moins aux médias d’information que leurs aînés mais davantage à leurs proches. Ils utilisent également fréquemment les plateformes numériques (notamment les moteurs de recherche, WhatsApp, YouTube et Instagram). ● La confiance dans les sources officielles et institutionnelles à propos de l’information sur le Covid-19 est élevée : environ 9 répondants sur 10 font confiance aux experts professionnels de santé ainsi qu’aux instances de santé publique, et 8 sur 10 aux autorités politiques. ● Les journalistes et médias apparaissent comme une source fiable d’information pour plus de la moitié des répondants. Ils sont toutefois près d’un tiers (et plus de la moitié des 15-25 ans) à estimer que les journalistes et médias sont susceptibles de diffuser des informations fausses ou inventées sur le Covid-19. ● La couverture médiatique de la crise sanitaire est favorablement évaluée par les répondants : plus de 8 sur 10 estiment que les médias d’information ont expliqué comment agir face à la crise du Covid-19 et qu’ils ont aidé à la comprendre. ● La confiance dans les canaux numériques pour l’information sur le Covid-19 est plus élevée chez les plus jeunes (15-25 ans) : plus de la moitié fait confiance aux moteurs de recherche dans l’accès à l’information. Les plateformes de vidéos en ligne sont également jugées plus fiables par eux que par leurs aînés. ● La discussion sur les réseaux sociaux apparaît comme une activité fréquente, que ce soit avec des amis et collègues ou la famille pour près de la moitié des répondants et près des trois-quarts des 15-25 ans. Dans ces discussions, les jeunes se confrontent davantage que leurs aînés à des opinions différentes des leurs, le rapport à l’information se jouant dans l’interaction entre diverses communautés d’opinion. ● Près des deux-tiers des répondants déclarent avoir reçu des fake news à propos du Covid-19 sur une messagerie instantanée. Une proportion encore plus forte chez les 15-25 ans (plus des trois-quarts des répondants). ● Dans les réactions à la réception de fake news, les jeunes se révèlent plus actifs, notamment pour avertir les personnes qui les ont partagées. Ils sont aussi plus enclins à les ignorer. ● La propension des journalistes et médias à limiter la diffusion de fausses informations relatives au Covid-19 est reconnue par plus de la moitié des répondants (moins de 40% des 15-25 ans) qui plébiscitent par ailleurs, pour près des trois-quarts d’entre eux, le fact-checking comme moyen le plus efficace pour lutter contre les fake news. ● Plus d’un tiers des répondants doutent que le Covid-19 est d’origine naturelle, une proportion moins élevée chez les 15-25 ans que chez les plus de 25 ans. De façon générale, les jeunes rejettent davantage les théories conspirationnistes sur le Covid-19 que les plus de 25 ans.

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Naviguer dans les traces numériques sur Twitter. Retour sur la conception d’un dispositif de cartographie de données à destination de journalistes

2022-2-11, Carlino, Vincent, Pignard-Cheynel, Nathalie, Loubère, Lucie, Ricaud, Benjamin, Aspert, Nicolas

Cet article offre un retour d’expérience d’une recherche appliquée pluridisciplinaire pour concevoir un outil d’exploration et de cartographie de données issues de Twitter à destination des journalistes. L’approche privilégie l’observation et la compréhension des usages des journalistes et une projection d’intégration du logiciel dans leurs pratiques et les routines quotidiennes. Trois scénarios d’usages sont développés, rendant compte d’une diversité d’appropriation de l’outil. Ils soulignent l’intérêt de penser une interface favorisant la compréhension par l’utilisateur des opérations réalisées sur les données, mais également la nécessité que les usagers disposent d’une culture numérique minimale pour produire des contenus éditoriaux fondés sur l'exploitation des traces numériques.

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Désinformation, journalisme et publics en Suisse : présentation et discussion des résultats croisés de deux projets de recherche

2020-11-12, Carlino, Vincent, Pignard-Cheynel, Nathalie

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Quelles offres éditoriales et pratiques journalistiques à destination des jeunes publics ?

2020-12-7, Pignard-Cheynel, Nathalie, Salerno, Sébastien, Carlino, Vincent

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Vidéo en ligne et contestation politique radicale. Entre intégration aux pratiques militantes et critique des plateformes

2020-4-20, Carlino, Vincent

La vidéo en ligne est largement utilisée dans les mouvements de contestation. Les réseaux sociaux numériques permettent de diffuser les manifestations en direct depuis des smartphones. L’usage de la vidéo par des groupes militants marginalisés reste peu explorés. À partir du terrain de la contestation antinucléaire radicale, cet article entend contribuer à ce champ de recherche. La vidéo est considérée comme un moyen pour les militants marginalisés de participer au débat public. La réflexion montre que le potentiel mobilisateur des technologies doit être questionné. En effet, les militants envisagent la vidéo comme étant intégrée à la lutte sociale et politique. Ce faisant, ils se heurtent aux valeurs et aux normes de production de contenu des plateformes numériques de diffusion, notamment YouTube. La vidéo souligne alors les limites de l’engagement en ligne et son articulation nécessaire aux modes d’action traditionnels.