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"A Sea Ringed with Visions" – Oskar Kokoschka’s Reception of Sigmund Freud’s Theories in His London Years

2020, Bonnefoit, Régine

This chapter examines Oskar Kokoschka's reception of Freud’s theories from 1938 onwards. In London, the artist is part of networks of emigrants and British intellectuals in which circles psychoanalysis is discussed with zeal. These include Herbert Read, Antoine Graf Seilern, and the Prague-born art historian Joseph P. Hodin. From the 1950s onward, Hodin commissioned six specialists for Expression-research and psychologists to “psychoanalyze” the artist. In 1971, he published Oskar Kokoschka. A Psychography based on their findings, and in it tried out a new form of biography, which was made possible in Britain only through the widespread knowledge of Freud's teachings. Kokoschka tried to present himself as an artist familiar with psychoanalysis by insisting that his early essay On the Nature of Visions (1912) be included in his first English-language monograph by émigré Edith Hoffmann (1947). In his essay, he compares consciousness with the surface of a lake from which visions emerge from hidden layers of the soul and create rings. The example of Kokoschka's triptych The Prometheus Saga shows how the artist, in the milieu of Count Seilern, introduced symbols into his painting in 1950, which suggest his knowledge of castration theories as developed by Freud and Anton Ehrenzweig in their interpretations of ancient myths.

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Kokoschka - Dürrenmatt. Le mythe comme parabole

2018, Bonnefoit, Régine, Philippe Moser

Tant Kokoschka que Dürrenmatt se sont servis des sujets de l’histoire et de la mythologie antiques comme paraboles du présent. Celles-ci leur permettaient de dénoncer des dérives actuelles. Il ne s’agit pas en l’espèce d’un phénomène moderne, les tragédiens antiques rivalisaient déjà pour « inventer de nouvelles lectures de mythes "chargées d’actualité" ». Le motif du labyrinthe crétois avait servi à Dürrenmatt de métaphore « pour donner forme au monde ». Dans sa pièce Hercule et les écuries d’Augias, créée d’abord pour la radio (1954) puis reprise au théâtre sous forme de comédie, il joue sur les carences de la bureaucratie suisse. La Suisse y est décrite comme un « paysage primitif couvert de bouses de vaches » qu’Hercule doit nettoyer. Dürrenmatt fait décrire à Augias son pays comme une entité « libéralo-patriarcale louvoyant entre la Ligue de Délos, l’hégémonie de Sparte et l’Empire mondial perse ». On y reconnaît aisément les divers protagonistes de la guerre froide, l’Europe est figurée sous les traits dela Ligue de Délos, les USA à travers Sparte l’hégémonique et l’URSS tient le rôle de l’Empire perse. La Suisse « louvoie » sous pavillon neutre entre les camps. Augias n’est bien entendu pas roi, mais président, qui débat avec les parlementaires « au sein du Grand Conseil National » sur la façon dont son pays pourrait se débarrasser de ce fumier légendaire. Finalement les propositions d’Hercule pour vider les écuries d’Augias échouent lamentablement face à l’opposition de l’administration. Comme l’avaient fait avant lui Franz Werfel (1915), Jean Giraudoux (1939), Matthias Braun (1959) et Jean-Paul Sartre (1965), Kokoschka a choisi Les Troyennes d’Euripide (415 av. J.-C.) comme instrument toujours actuel de dénonciation de la guerre. Entre 1971 et 1972, il illustre cette tragédie de 15 lithographies. Lorsque Kokoschka apprend par la presse que des enfants israéliens ont été assassinés par des terroristes, il compare ce crime à celui du meurtre du fils d’Hector, Astyanax, commis durant la guerre de Troie. En 1968/70, Dürrenmatt a qualifié « ce qui est exemplaire, ce qui a valeur de parabole » comme étant « substantiel sur le plan dramatique ». Pour ces deux artistes, le mythe était donc la parabole la plus appropriée pour réfléchir le présent. De leur point de vue, l’art abstrait échouait à assumer cette tâche. Dans cet esprit, Dürrenmatt écrivait en 1978 : « Les métaphores qui parlent aux sens ne sont pas des formes géométriques ou stéréométriques, ce sont des mythes : nos mythes. »

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« Oskar Kokoschka’s Commitment to Czechoslovakia »

2015, Bonnefoit, Régine

The point of departure for the discussion of Oskar Kokoschka’s connection to Czechoslovakia is the portrait of the first president of the Czechoslovak Republic, Tomáš Garrigue Masaryk which Kokoschka embarked on in June 1935 at the presidential residence of Lány. In his portrayal of the elderly head of state, Kokoschka adopted a concept of national history first developed by historians such as František Palacký in the 19th century during the period of the Czech National Revival, and later elaborated by Masaryk himself. In his book ‘World Revolution’, the Czechoslovak president outlined a genealogy of seminal Czech thinkers, beginning with Jan Hus and leading through the spiritual founders of the Unity of Czech Brethren, Petr Chelčický and Jan Amos Komenský.

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« Oskar Kokoschka, 1915–1917: From War Artist to Pacifist »

2013, Bonnefoit, Régine

Article written together with Gertrud Held on the transformation that Kokoschka underwent between 1915 and 1917 as a result of his war experiences. Published in the exhibition catalogue of the Kunst- und Ausstellungshalle der Bundesrepublik Deutschland in Bonn. On 28 July 1914 Austro-Hungary declared war on the kingdom of Serbia. Since Kokoschka was 28 years old he was liable for military service and had to reckon on being called up at any time. His friend and mentor Adolf Loos enjoyed good relations with the Army General Staff, and this allowed Kokoschka to join the most exclusive cavalry regiment of the Dual Monarchy: the Imperial-Royal Regiment of Dragoons “Archduke Josef” No. 15. On 29 August 1915 Kokoschka was badly wounded near Volodymyr-Volynsky in Ukraine. On 29 March 1916 he applied to the war press bureau to become a war artist. After Italy declared war in May 1915, the Austro-Hungarian army fought in the Isonzo Valley in what is today Slovenia. Kokoschka was sent there in mid-July 1916 and by the end of August he had drawn some 30 pictures of troop movements, gun emplacements and ruined villages, mostly in coloured chalk. After being wounded a second time, Kokoschka became a pacifist and from 1917 onwards worked on an anti-war portfolio that can be understood as a modern variant of the Grandes Misères de la guerre by Jacques Callot (1633) and of Desastres de la guerra by Goya (1810–1814).

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Kokoschkas Kampf um Anerkennung in England und in den USA nach 1938

2018, Bonnefoit, Régine

Am 17. Oktober 1938 landete Oskar Kokoschka mit seiner Freundin Olda Palkovská als mittelloser Flüchtling mit tschechoslowakischem Pass auf dem Croydon Airport bei London. Nicht zum ersten Mal in seinem Leben musste er sich nach einem Landeswechsel einen neuen Kreis von Auftraggebern und Mäzenen aufbauen. Als extrovertierter Netzwerker hatte er bereits von Prag aus Kontakte zu wichtigen Persönlichkeiten der britischen und amerikanischen Kunstwelt geknüpft. Mit Hilfe von teilweise noch unbekannten Briefen sollen Kokoschkas Strategien in der Suche nach Aufträgen für Porträts von Politikern, hohen Würdenträgern, wohlhabenden Unternehmern und Kunstsammlern aufgezeigt werden. Kokoschka zielte als Porträtist zeitlebens auf international bekannte Persönlichkeiten, auf dass sein Name auf ewig an die ihrigen gebunden sei. Um die nötigen Kontakte zu knüpfen, schickte er einflussreiche Mittelsmänner voraus. Unter diesen waren viele Emigranten, die nach dem Anschluss Österreichs bzw. dem Münchner Abkommen nach England oder in die USA geflohen waren.

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Kokoschka-Dürrenmatt. Le mythe comme parabole

2018, Bonnefoit, Régine

Le point de départ de cette publication est un poème que Dürrenmatt dédie à Kokoschka au début des années 1960. Le 25 mars 1960, les deux artistes se rencontrent dans la maison de Kokoschka à Villeneuve, près de Montreux. Par la suite, Dürrenmatt écrit le poème À Oskar Kokoschka, qui est exposé ici pour la première fois. Il contient un hommage au tableau monumental Les Thermopyles (1954) de Kokoschka ainsi qu’un plaidoyer en faveur d’un art figuratif. Durant la Deuxième Guerre mondiale, Dürrenmatt a également traité du destin des 300 Spartiates qui, en 480 av. J.-Chr., sous le commandement du roi de Sparte Léonidas, s’opposèrent à l’envahisseur perse aux Thermopyles. Pour les deux artistes, la bataille antique sert de parabole aux conflits de leur temps, la Deuxième Guerre mondiale ou la guerre froide. La publication propose un éclairage sur la manière dont Kokoschka et Dürrenmatt se sont emparés de mythes antiques pour critiquer leur propre époque. Par de nombreux documents, elle montre également comment la bataille des Thermopyles continue à fasciner jusqu’à aujourd’hui, que ce soit dans les arts, l’idéologie politique ou la culture populaire.

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« Kokoschkas Aufstieg zum bekanntesten Porträtisten des deutschen Sprachraums »

2014, Bonnefoit, Régine

Kokoschka was considered, even in his own lifetime, one of the greatest portraitists of the twentieth century. In the catalogue published by the Badischer Kunstverein to accompany its 1966 exhibition in Karlsruhe – a show devoted exclusively to portraits by his hand spanning a period of approximately sixty years – the organizers stressed that Kokoschka ‘influenced, as none other, the portrait in the first half of the century’. The book is the catalogue for the Kokoschka exhibition of the Kunstmuseum Wolfsburg

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Ernst Ludwig Kirchner und Oskar Kokoschka im Kirchner Museum Davos

2018, Bonnefoit, Régine

Les biographies des deux artistes révèlent de nombreux parallèles, notamment leurs débuts artistiques, respectivement dans le Jugendstil et dans la Sécession viennoise, les villes de Berlin et de Dresde comme lieux d’activité, le stigmate « artiste dégénéré » déployé par les nationaux-socialistes en 1937. Dès la première décennie du XXe siècle, les deux artistes relèvent le défi de fixer en quelques minutes sur le papier un modèle en mouvement ; ils sont parmi les premiers à se libérer de l’ornement de l’Art nouveau pour développer une image nouvelle, expressionniste de l’homme. Afin d’établir leur réputation de « pionnier de l’art expressionniste », Kirchner et Kokoschka n’ont pas hésité à antidater leurs œuvres. Autre point commun : la Suisse a joué un rôle prépondérant dans la vie des deux artistes. C’est pour cette raison que sont aujourd’hui conservés leurs legs artistiques à Davos, Vevey (4’000 œuvres de Kokoschka) et Zurich (fonds manuscrits de Kokoschka : 30’000 documents). Dès 1910, Kokoschka se forge une réputation en tant que portraitiste jouissant d’une perception « radiographique ». Kirchner, par contre, devient célèbre avec ses vues de Berlin des années 1913 et 1914. Aucun artiste de son époque ne sait présenter les atours de la métropole d’une manière si pointue. Par leur attitude provocante, Kirchner et Kokoschka sont controversés. Lors de son séjour à Dresde, Kirchner se présente volontairement comme un sauvage érotomane. Dans l’illustration pour sa pièce de théâtre Assassins, espoir des femmes (1909) parue dans la revue Der Sturm en 1910, Kokoschka apparaît sous les traits d’un sauvage tatoué étripant une femme. Au début de la Première Guerre mondiale, Kokoschka se porte volontaire pour le front, où il sera grièvement blessé. A la fin de la guerre, il s’installe à Dresde, y occupe un poste de professeur à l’Académie des Beaux-Arts, qu’il abandonne en 1924 pour parcourir l’Europe, l’Afrique du Nord et l’Asie Mineure. Kirchner est atteint en 1915, lors de son service militaire, d’une dépression nerveuse et arrive, après avoir séjourné dans divers sanatoriums, à Davos en 1917, où il réside jusqu’à son suicide en 1938. Contrairement à Kokoschka, Kirchner est un « Armchair Traveller » : il voyage au moyen de son imagination et se nourrit de récits de voyage, de magazines et de visites de collections ethnographiques. Il actualise son rêve de l’œuvre d’art totale en huit ateliers qu’il transforme, inspiré par l’art africain et océanien, en un refuge exotique. Kokoschka, par contre, est un homme de l’action qui fuit d’abord l’austro-fascisme en s’installant à Prague et ensuite les nationaux-socialistes. Dès son exil à Londres, il s’engage activement dans la résistance contre les nazis. Un choix de lettres de Kirchner et de Kokoschka révèle les modalités selon lesquelles se perçoivent les deux artistes.

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Oskar Kokoschka als "entarteter Künstler"

2018, Bonnefoit, Régine

Im Mittelpunkt der Untersuchung stehen Kokoschkas Reaktionen auf zwei Ereignisse, die sich am 18. und 19. Juli 1937 in München zugetragen haben: Hitlers Rede zur Eröffnung der Großen Deutschen Kunstausstellung im Haus der Kunst und die Eröffnung der Ausstellung Entartete Kunst in den Arkadenbauten des Hofgartens.

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« Oskar Kokoschkas Bekenntnis zur Tschechoslowakei »

2014, Bonnefoit, Régine

The point of departure for the discussion of Oskar Kokoschka’s connection to Czechoslovakia is the portrait of the first president of the Czechoslovak Republic, Tomáš Garrigue Masaryk which Kokoschka embarked on in June 1935 at the presidential residence of Lány. In his portrayal of the elderly head of state, Kokoschka adopted a concept of national history first developed by historians such as František Palacký in the 19th century during the period of the Czech National Revival, and later elaborated by Masaryk himself. In his book ‘World Revolution’, the Czechoslovak president outlined a genealogy of seminal Czech thinkers, beginning with Jan Hus and leading through the spiritual founders of the Unity of Czech Brethren, Petr Chelčický and Jan Amos Komenský.