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Kobi, Valérie
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Harmonie et dissonance. La fonction de la couleur dans les collections du siècle des Lumières
2019, Kobi, Valérie
Si les lieux d’exposition des 17e et 19e siècles favorisent très généralement le rouge comme la couleur idéale pour l’accrochage des tableaux, le 18e siècle fait dans le domaine figure d’exception. Dans la suite des travaux d’Isaac Newton, l’idée s’impose progressivement en Europe que le vert – en tant que couleur située au centre du spectre chromatique – représente un ton neutre et apaisant permettant de parfaitement mettre en valeur les tableaux des grands maîtres passés et présents, sans en altérer la réception par le sujet regardant. Cet article entend analyser ce phénomène en retraçant les enjeux théoriques à son origine. Il aborde, ce faisant, un pan encore peu connu de l’histoire des collections du 18e siècle tout en soulignant l’instrumentalisation de la couleur dans les processus de réception des œuvres d’art à l’époque des Lumières.
Écrire l’œuvre d’art. La statue équestre du roi Louis XV selon Pierre-Jean Mariette
2011, Kobi, Valérie, Kobi, Valérie
Le rapport du savoir à l'action absorbe une portion importante de la réflexion des Lumières européennes. Dans sa dimension idéalisée, la figure du philosophe recouvre celle d'un législateur, d'un conseiller des princes. Au début de la Révolution française, l'idée s'impose même que la Loi, définie par la Raison, doit régner d'elle-même, jusqu'à rendre l'exécutif presque inutile ; cet idéal connaîtra rapidement le désenchantement, que sanctionnent le Consulat puis l'Empire. - Tous les domaines de la pratique soulèvent un intérêt nouveau : les secteurs les plus prosaïques de la technique, du faire, jadis méprisés au nom de la suprématie des arts libéraux, acquièrent une dignité nouvelle. L'Encyclopédie leur accorde une place fondamentale. Bref, l'impact de la théorie a fait l'objet d'intenses débats, que reflètent les interventions pluridisciplinaires présentées lors du colloque De la théorie à l'action. Les savoirs et leur mise en ouvre au siècle des Lumières (Neuchâtel, Hôtel Du Peyrou, 10-12 décembre 2009). Les différents articles proposés dans ce recueil montrent en outre à quel point les savants suisses participent activement à la réflexion intellectuelle de leur époque, faisant ainsi du territoire helvétique une caisse de résonnance des Lumières européennes.
Introduction
2011, Kobi, Valérie, Kobi, Valérie
Le rapport du savoir à l'action absorbe une portion importante de la réflexion des Lumières européennes. Dans sa dimension idéalisée, la figure du philosophe recouvre celle d'un législateur, d'un conseiller des princes. Au début de la Révolution française, l'idée s'impose même que la Loi, définie par la Raison, doit régner d'elle-même, jusqu'à rendre l'exécutif presque inutile ; cet idéal connaîtra rapidement le désenchantement, que sanctionnent le Consulat puis l'Empire. - Tous les domaines de la pratique soulèvent un intérêt nouveau : les secteurs les plus prosaïques de la technique, du faire, jadis méprisés au nom de la suprématie des arts libéraux, acquièrent une dignité nouvelle. L'Encyclopédie leur accorde une place fondamentale. Bref, l'impact de la théorie a fait l'objet d'intenses débats, que reflètent les interventions pluridisciplinaires présentées lors du colloque De la théorie à l'action. Les savoirs et leur mise en ouvre au siècle des Lumières (Neuchâtel, Hôtel Du Peyrou, 10-12 décembre 2009). Les différents articles proposés dans ce recueil montrent en outre à quel point les savants suisses participent activement à la réflexion intellectuelle de leur époque, faisant ainsi du territoire helvétique une caisse de résonnance des Lumières européennes.