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Guillaume, Florence
RĂ©sultat de la recherche
Decentralized Autonomous Organizations (DAOs) Before State Courts: How can private international law keep up with global digital entities?
2024, Guillaume, Florence
The Lisbon Centre for Research in Private Law (CIDP)'s research project Lisbon DAO Observatory is on a mission to find answers to the questions regarding the legal challenges and the current legal state of decentralised autonomous organisations (DAOs) and similar arrangements that will help shape future legislative action. In April 2023, the project held an international conference on DAO regulation that gathered top-tier scholars, industry players and practitioners from all over the world to discuss how any prospective legislative intervention, recognition or regulation of DAOs should be crafted. This volume is the result of the knowledge shared and gained during this ground-breaking conference and includes discussions on the future form of regulation (direct legislative intervention, self-regulation or no regulation) as well as on major topics such as mandatory decentralisation, legal personality, governance structures, limited liability, plus crucial sectorial issues, including dispute resolution, civil liability, tax law and conflict of laws.
DAO, code et loi : le régime technologique et juridique de la decentralized autonomous organization
2021, Guillaume, Florence, Riva, Sven
Les organisations décentralisées autonomes (Decentralized Autonomous Organizations ; DAOs) sont des nouvelles formes d’organisations sociales déployées dans l’environnement dématérialisé de la blockchain dont la gouvernance est définie par le code informatique (smart contracts). Ces entités constituées en dehors du droit, sans contrainte juridique, sont intrinsèquement internationales et ne peuvent pas être rattachées à un État spécifique. Le groupe de travail international COALA (Coalition of Automated Legal Applications), composé d’experts issus des milieux juridique et technologique, travaille depuis plusieurs années à la définition d’un cadre juridique pour les DAOs. La loi type de COALA sur les DAOs, qui est en phase de consultation, propose un cadre juridique souple qui est adapté aux caractéristiques et besoins particuliers des DAOs, ainsi qu’à leurs développements futurs, tout en offrant la sécurité juridique nécessaire pour les DAOs et leurs participants. Le groupe de travail a mené une enquête approfondie sur les dispositions du droit des sociétés, en s’appuyant sur une approche fondée sur les principes, pour identifier les objectifs de politique législative ainsi que les principes sous-jacents aux règles de droit existantes. Cette analyse comparative a permis de mieux comprendre quelles sont les équivalences fonctionnelles et réglementaires qui peuvent être fournies par les moyens technologiques à disposition des DAOs pour remplir les exigences légales applicables aux entités juridiques pouvant être considérées comme analogues aux DAOs. La loi type sur les DAOs est fondée sur les principes d’équivalence fonctionnelle et réglementaire en énonçant les caractéristiques technologiques qui doivent être remplies par une DAO pour être considérée comme équivalente à une société. La loi type sur les DAOs est conçue comme un guide des meilleures pratiques pour les DAOs et vise à aider les États à moderniser leur droit des sociétés afin de tenir compte de l’apparition de nouveaux modèles d’organisation sociale entièrement numériques. Dans les États qui adopteront ou transposeront la loi type sur les DAOs dans leur système juridique national, une DAO constituée conformément aux exigences de la loi type sera reconnue comme une entité juridique. Pour permettre aux DAOs d’être considérées comme des entités juridiques dans le plus grand nombre possible d’États, la loi type prévoit un niveau minimum de droits et d’obligations qui sont généralement reconnus dans la plupart des législations nationales relatives aux entités juridiques qui peuvent être considérées comme analogues aux DAOs.
La technologie, l'humain et le droit
2023, Guillaume, Florence
Les nouvelles technologies ont modifié en profondeur notre environnement et entraîné des bouleversements majeurs dans notre mode de vie. C'est dire l importance d élaborer des règles de droit qui soient adaptées aux enjeux de la société 4.0. Cet ouvrage regroupe les contributions de doctorants en droit qui se sont intéressés à cette thématique au cours d un séminaire organisé à Neuchâtel par la CUSO. L'analyse de la place de l'humain dans une société dont les contours sont définis par le droit et par la technologie amène à questionner le rôle de l'État dans la définition des règles applicables aux nouvelles technologies comme l'intelligence artificielle et la blockchain, ainsi qu à s'interroger sur l'influence des acteurs privés dans la régulation de nos activités en ligne. Les contributions traitent de domaines variés tels que les réseaux sociaux, la protection des données, la responsabilité et la cybercriminalité.
L'effet disruptif des smarts contracts et des DAOs sur le droit international privé
2021, Guillaume, Florence, Richa Alexandre/Canapa Damiano