Voici les éléments 1 - 7 sur 7
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    Parallélisme et linéarité de l'interprétation : remarques sur un cas de causalité inverse
    En se situant dans la tradition de Sperber & Wilson, cet article questionne la dichotomie entre matériel explicite et matériel implicite en examinant le cas où une causalité inférée pragmatiquement détermine la référence temporelle associée à l'énoncé en cours de traitement, qui constitue en principe du matériel relevant de l'explicite. Abordant les discussions tenues par Carston (2002) et Récanati (2002a) sur la nature de l'explicite et de l'implicite, on suggère que, du point de vue du processus interprétatif, la distinction entre constituants articulés et inarticulés est plus opératoire que la distinction entre explicatures et implicatures, et que la construction des deux niveaux se fait de manière parallèle avec échange d'informations.
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    Signification ad hoc, valeur ad hoc
    L'A. s'intéresse à la dichotomie entre valeur et signification, la valeur concernant la langue comme idéalisation sociale alors que la signification concerne la détermination, dépendante du contexte, d'un dénoté en situation d'énonciation. L'A. revient dans un premier temps sur le Cours de linguistique générale au niveau du rejet de la référence. Ensuite, il examine deux problèmes au niveau de l'articulation entre valeur et signification: (1) le caractère paradoxal de la détermination de la signification par la valeur (négative) de la signification (positive) et le caractère inopérant du critère de la valeur seule. L'A. analyse dans un troisième temps cette dichotomie dans des travaux plus récents de pragmatique cognitiviste (théorie de la pertinence).
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    Interprétations cumulative et distributive du connecteur et : temps, argumentation, séquencement
    (2002) ;
    Sthioul, Bertrand
    L'A. propose dans cet article une description sémantique de et ainsi qu'une analyse pragmatique générale qui tente d'expliquer les différentes interprétations de cette expression en contexte. Plus particulièrement, il analyse les interprétations cumulative et distributive de cette conjonction de coordination dans le cadre de la théorie de la pertinence, au niveau de la pragmatique des éléments coordonnés. Et connaît alors deux types d'interprétation: (a) étroite (qui remplit les conditions du concept prototypique de et en tant que conjonction logique); (b) élargie (qui ne remplit pas les conditions du concept de conjonction au sens strict) qui est l'interprétation la plus courante pour et.
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    Portée temporelle de la négation
    Cet article propose une solution pragmatique au problème de la négation d'événements. Certains énoncés négatifs permettent en effet, contrairement à ce qu'on pourrait attendre, de faire avancer le temps tout comme des énoncés positifs. Dans le cadre de la théorie de la Pertinence, on envisage que la négation déclenche une procédure interpretative chez le destinataire qui permet d'obtenir une interprétation par défaut, dans laquelle l'énoncé négatif ne dénote aucun événement, et une interprétation contrainte, résultat d'un traitement plus complexe, dans laquelle la négation amène à reconstruire un nouvel événement. Cette interprétation se réalise par réduction de la portée de la négation sur le prédicat seul et non sur sa temporalité.
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    La temporalité dans la négation d'évènements : problèmes d'ordre et d'encapsulation
    (Louvain-la-Neuve: Peeters, 1998) ;
    Vogeleer, Svetlana
    ;
    Borillo, Andrée
    ;
    Vetters, Carl
    ;
    Vuillaume, Marcel
    L'A. étudie l'organisation temporelle dans des séquences d'énoncés négatifs et dans des séquences mixtes. En opérant avec les concepts d'ordre temporel, d'inversion causale et d'indétermination temporelle, il soutient que les marques verbales dans les énoncés négatifs ne permettent pas la fixation de la référence temporelle. L'effet de spécification temporelle caractéristique de certains énoncés négatifs est obtenu au moyen d'une inférence pragmatique qui vient se greffer sur l'instruction d'indétermination temporelle délivrée par la négation
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    Encapsulation et référence temporelle de la négation au passé simple et au passé composé
    L'A. montre que, sous certaines conditions, les énoncés négatifs peuvent conserver les propriétés aspectuelles et référentielles des énoncés positifs, et que le passé simple et le passé composé n'ont pas le même comportement dans les mêmes environnements linguistiques. Il observe en outre qu'un phénomène plus fondamental que l'ordre temporel intervient dans les énoncés négatifs : l'émergence d'une capsule temporelle, dont la propriété principale est de supprimer toute relation d'ordre entre les événements. L'A. formule ici les conditions d'émergence de ces capsules temporelles et examine la problématique de l'interprétation par défaut d'une séquence négative, conformément à la théorie de la pertinence
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    Le temps chez Beauzée : algorithmes de repérage et comparaison avec Reichenbach
    Beauzée présente un intérêt majeur pour les approches référentielles des temps verbaux : il développe un algorithme de repérage de la référence temporelle des tiroirs verbaux que l'on peut mettre en évidence à partir de trois points d'observation d'un événement qu'il établit (existence, époque/période de comparaison, point fixe de la durée) et de leurs relations. Parce que ces trois points rappellent ceux de Reichenbach, l'approche beauzéenne est souvent comparée avec le standard reichenbachien. L'A. montre ici que malgré leur ressemblance, les systèmes de Beauzée et de Reichenbach fonctionnent à l'inverse. Il examine en détail les problèmes précis que pose la notion de période de comparaison chez Beauzée pour déterminer la référence temporelle du passé simple, notamment à la lumière d'une discussion sur l'ordre temporel