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    Wirkungsweise und Effekte sozialer Unterstützung in Ausbildung und Schule
    (2016)
    Hofmann, Claudia
    ;
    La transition de l'école au travail est l'une des principales gageures pour le développement des jeunes adultes et a des conséquences importantes pour la poursuite d’une carrière. Elle est également un défi particulier pour les jeunes ayant des difficultés d'apprentissage. Le soutien social est considéré comme un facteur de facilitation important dans le développement de carrière et est donc particulièrement important pour cette population. De façon générale, il est perçu comme ayant des effets positifs directs sur divers indicateurs, comme le bien-être et la performance, et est censé amortir les effets négatifs du stress. Compte tenu des résultats empiriques contradictoires à ce sujet, il existe un débat scientifique sur la thèse que le soutien social soit spécifique à un environnement ainsi que sur la thèse que la probabilité de trouver des effets du soutien social remonte au "matching" entre les exigences du poste de travail et les ressources professionnelles. Les deux premiers articles de cette thèse se réfèrent à ce débat et abordent le rôle du soutien social dans le cadre de l’enseignement et la formation professionnels (EFP).
    Les objectifs de la première étude sont doubles. Premièrement, il s’agit de vérifier si le soutien social atténue les effets négatifs du stress, subi dans le cadre de l’enseignement et la formation professionnels, sur la performance subjective que ce soit dans le contexte de l’école EFP ou de l’entreprise EFP ainsi que sur l'attitude positive envers la vie. Deuxièmement, il s’agit de mettre en évidence quelles personnes sont utiles, dans quelles situations et à l'égard de quels résultats. En nous basant sur les données d'une étude d'évaluation d'un programme EFP en Suisse (N = 525), il ressort que l’appui donné par les formateurs EFP a des effets directs sur la performance subjective alors que le soutien des mères influe davantage sur les attitudes positives envers la vie. De plus, nous avons trouvé un effet d'interaction inattendu concernant le soutien des formateurs EFP. Le soutien des pères atténue les effets du stress, dans les contextes de l’école et de l'entreprise, sur l'attitude positive envers la vie.
    Dans la deuxième étude, nous nous focalisons sur les différentes voies de soutien offert par les enseignants des écoles EFP et par les formateurs en entreprise pour favoriser les aspirations de carrière des apprentis et les encourager à s’engager dans la formation continue. Les modèles d’équations structurelles ont été utilisées pour analyser les données longitudinales de l’étude d'évaluation mentionnée ci-dessus. Les résultats montrent que le soutien de l’enseignant est directement et indirectement lié aux aspirations de carrière à la fin de l'apprentissage, tandis que le soutien du formateur en entreprise n'influence qu’indirectement les aspirations professionnelles. Il en ressort aussi que des concepts spécifiques aux deux lieux de formation, comme les compétences scolaires, la diversité des tâches au travail, et l’estime de soi sont importants comme variables intermédiaires.
    Dans la troisième étude, nous avons cherché à comprendre dans quelle mesure les expériences vécues à l'école dans les groupes de pairs influencent la perception du soutien global perçu dans le contexte social. À cet effet, nous avons analysé les données de 321 élèves (avant et après la transition de l'école primaire à l'école secondaire) et de leurs enseignants à l'aide de modèles d’équations structurelles. Les résultats concordent avec notre hypothèse de départ, à savoir que les expériences d’intégration sociale passées et présentes ont une influence significative sur le soutien social perçu et sur la satisfaction de vivre. Dans l'ensemble, on peut conclure que l'école joue un rôle important en tant qu’espace où faire des expériences, qui a des effets bien au-delà de ses frontières.
    Nous en tirons la conclusion que, malgré le fait qu'il existe de nombreuses recherches portant sur le soutien social, il reste important de chercher à mieux comprendre encore les mécanismes et les conditions de soutien utiles ainsi que de détecter les problèmes de relations inefficaces, voire nuisibles, dans et autour des situations d’EFP ou au sein des écoles. Une meilleure compréhension nous aidera ainsi à optimiser l'impact positif du soutien., The transition from school to work is one of the major developmental tasks for young adults and has important consequences for further career development. It is also a particular challenge for young people with learning difficulties. Social support is considered to be an important facilitating factor in early career development and is therefore particularly important for these young people. In general, social support is thought to have direct positive effects on different outcomes (e.g. well-being, performance) and to “buffer” negative effects of stress by providing coping assistance. In view of inconsistent empirical findings regarding this, there is a debate whether social support is domain-specific and about whether the probability of finding effects of social support is a question of “matching” between job demands and resources. The first two articles of this thesis refer to this idea and address the role of social support during vocational education and training (VET) for low achieving apprentices.
    The questions of the first study were (1) if social support mitigates the negative effects of stress in VET on self-rated performance in the VET-school or VET-company and on positive attitude towards life (“buffer-hypothesis”) and (2) which people are helpful in which situations and in regard to which outcomes (“matching-hypothesis”). Using data from an evaluation study of a VET-programme in Switzerland (N=525), we found direct effects of VET-trainers’ support on self-rated performance and of mothers’ support on positive attitudes towards life. Furthermore, we found an unexpected interaction effect of VET-trainers’ support. As expected, fathers’ support “buffered” the effects of stress at the VET-school and the VET-company on a positive attitude towards life.
    In the second study, we were interested in the various pathways of support provided by teachers at VET-schools and trainers at VET-companies to foster apprentices’ career aspirations and to encourage the undertaking of further training. Structural equation modelling was used to analyse longitudinal data from the same evaluation study. Results show that VET-teacher support is directly and indirectly related to career aspirations at the end of the apprenticeship, whereas VET-trainer support only influences career aspirations indirectly. Domain specific constructs (ability self-concept at VET-school, skill variety at the VET-company) and self-esteem are important as intermediary variables. Ability self-concept at VET-school had a strong influence on further education three years after the apprenticeship.
    These findings suggest that it is important to distinguish between different support sources and outcome variables to better understand how social support works in VET.
    In the third study, we focused on the question of how peer-group experiences at school influence the overall perceived support in the social context. For this purpose, we analysed data from 321 pupils (before and after the transition from primary to secondary school) and their teachers using structural equation modelling. The results concur with our hypothesis that past and present experiences of being socially integrated have a significant influence on perceived social support and on life satisfaction. Overall, it can be concluded that school has an important function as an experiential space, which has effects beyond its boundaries.
    In summary, we consider that in spite of the fact that there has been much research into social support, it is still important to better understand the mechanisms and conditions of helpful support and to detect the problems of ineffective or even harmful relationships in and around VET-situations or schools. A better understanding will help us to optimise the positive impact of support and this is vital, given the limited resources that young people with learning difficulties have.