Kategorisiert, verwaltet und platziert : Fremdplatzierungsprozesse in den Kantonen Bern und Tessin, 1960 bis 1980
Publisher
Zürich : Seismo Verl.
Date issued
2025
Number of pages
336 p.
Serie
Sozialer Zusammenhalt und kultureller Pluralismus
Abstract
In der Schweiz wurden im 20. Jahrhundert über 100 000 Kinder und Jugendliche in Heimen und Pflegefamilien platziert. Damit griffen die Behörden entscheidend in die Biografien und Familienleben von Kindern und Eltern ein.
Dieses Buch leistet einen Beitrag zur Geschichte der Fremdplatzierungen in der Schweiz und beleuchtet die erst wenig beachtete Schnittstelle zwischen dem Fremdplatzierungs- und dem Migrationsregime. Mittels Archivrecherchen und Interviews mit Betroffenen rekonstruiert die Autorin 170 Fremdplatzierungsprozesse, die sich zwischen 1960 und 1980 in den Kantonen Bern und Tessin ereigneten.
Wie kamen diese Fremdplatzierungsprozesse zustande? Welche Rolle spielten Verschränkungen von Nationalität, Ethnizität, Race, Geschlecht, Klasse oder auch Beeinträchtigungen? Und was offenbart die Schnittstelle zwischen Fremdplatzierungs- und Migrationsregime über das staatliche Verwalten und Regieren von Familien?
Die Fremdplatzierungsprozesse erzählen die Geschichte der Beziehung zwischen dem Staat, der Nation und der Familie. Dabei wurde nicht nur ausgehandelt, wem das Privileg zukam, selbstbestimmt ein Familienleben zu führen, sondern auch, wer auf welche Weise zukünftig Bürgerin sein konnte.
Au cours du XXᵉ siècle, plus de cent mille enfants et adolescents furent assignés en Suisse à des institutions résidentielles ou à des familles d’accueil, les autorités opérant ainsi des intrusions majeures dans les trajectoires biographiques et les dynamiques familiales de ces mineurs et de leurs parents.
Cet ouvrage constitue une contribution analytique à l’histoire des placements extrafamiliaux en Suisse et propose une mise en perspective de la zone d’intersection, encore peu théorisée, entre les dispositifs de placement et ceux relatifs au régime migratoire. S’appuyant sur des dépouillements archivistiques et sur la collecte de récits de vie auprès de personnes directement concernées, l’autrice procède à la reconstruction minutieuse de 170 processus de placement survenus entre 1960 et 1980 dans les cantons de Berne et du Tessin.
L’analyse interroge la genèse de ces procédures de placement : quels ressorts institutionnels et socio-politiques les ont rendues possibles ? Quel rôle ont joué les configurations complexes entre nationalité, ethnicité, racialisation, genre, classe ou encore handicap ? Et, en quoi l’articulation entre régimes de placement et pratiques migratoires éclaire-t-elle les modalités de gestion et de gouvernementalité familiales par l’État ?
Ces processus relatés engagent une relecture de la dialectique entre État, Nation et famille, dans laquelle se négocie non seulement l’accès au privilège de l’autonomie familiale, mais également la définition des conditions d’accès au statut de citoyenne et les formes de citoyenneté futures.
Dieses Buch leistet einen Beitrag zur Geschichte der Fremdplatzierungen in der Schweiz und beleuchtet die erst wenig beachtete Schnittstelle zwischen dem Fremdplatzierungs- und dem Migrationsregime. Mittels Archivrecherchen und Interviews mit Betroffenen rekonstruiert die Autorin 170 Fremdplatzierungsprozesse, die sich zwischen 1960 und 1980 in den Kantonen Bern und Tessin ereigneten.
Wie kamen diese Fremdplatzierungsprozesse zustande? Welche Rolle spielten Verschränkungen von Nationalität, Ethnizität, Race, Geschlecht, Klasse oder auch Beeinträchtigungen? Und was offenbart die Schnittstelle zwischen Fremdplatzierungs- und Migrationsregime über das staatliche Verwalten und Regieren von Familien?
Die Fremdplatzierungsprozesse erzählen die Geschichte der Beziehung zwischen dem Staat, der Nation und der Familie. Dabei wurde nicht nur ausgehandelt, wem das Privileg zukam, selbstbestimmt ein Familienleben zu führen, sondern auch, wer auf welche Weise zukünftig Bürgerin sein konnte.
Au cours du XXᵉ siècle, plus de cent mille enfants et adolescents furent assignés en Suisse à des institutions résidentielles ou à des familles d’accueil, les autorités opérant ainsi des intrusions majeures dans les trajectoires biographiques et les dynamiques familiales de ces mineurs et de leurs parents.
Cet ouvrage constitue une contribution analytique à l’histoire des placements extrafamiliaux en Suisse et propose une mise en perspective de la zone d’intersection, encore peu théorisée, entre les dispositifs de placement et ceux relatifs au régime migratoire. S’appuyant sur des dépouillements archivistiques et sur la collecte de récits de vie auprès de personnes directement concernées, l’autrice procède à la reconstruction minutieuse de 170 processus de placement survenus entre 1960 et 1980 dans les cantons de Berne et du Tessin.
L’analyse interroge la genèse de ces procédures de placement : quels ressorts institutionnels et socio-politiques les ont rendues possibles ? Quel rôle ont joué les configurations complexes entre nationalité, ethnicité, racialisation, genre, classe ou encore handicap ? Et, en quoi l’articulation entre régimes de placement et pratiques migratoires éclaire-t-elle les modalités de gestion et de gouvernementalité familiales par l’État ?
Ces processus relatés engagent une relecture de la dialectique entre État, Nation et famille, dans laquelle se négocie non seulement l’accès au privilège de l’autonomie familiale, mais également la définition des conditions d’accès au statut de citoyenne et les formes de citoyenneté futures.
Notes
Exemplaire commercial de thèse
Publication type
book
File(s)
