Dans le but de déterminer si les sanctions pénales prononcées par les juges correspondent à celles que prononcerait le public dans les mêmes cas – ou, en d’autres termes, si la punitivité objective correspond à la punitivité subjective –, nous nous proposons de soumettre des cas fictifs (sous la forme de jugements simulés) à un échantillon représentatif de juges pénaux suisses et, parallèlement, à un échantillon représentation de la population suisse, puis de comparer entre elles les sanctions ainsi infligées par les uns et les autres, ainsi que les attitudes des uns et des autres vis-à-vis de la sanction pénale.