Voici les éléments 1 - 5 sur 5
  • Publication
    Accès libre
    Intercepter avec des médiateurs linguistiques: une pratique en quête de normes
    (2021-7)
    Techniquement réalisable et licite, la surveillance des communications en temps réel permet de prévenir ou d’élucider des infractions. Or elle peut néanmoins échouer lorsque le contenu n’est pas compris. Les autorités de poursuite pénale sont fortement tributaires des interprètes. Pourtant, leur rôle est un champ d’étude peu exploré. Un projet de recherche de l’Université de Neuchâtel est consacré à cette problématique.
  • Publication
    Restriction temporaire
    Intercepter avec des interprètes : le résultat du travail des interprètes d'interceptions de communications en tant que preuve dans la procédure pénale suisse
    (Neuchatel : Université de Neuchâtel, Faculté de droit, 2023) ;
    Cette recherche s’intéresse au travail des interprètes qui interviennent lorsque des interceptions de communications sont ordonnées dans le cadre d’une enquête pénale. L’efficacité de ces interceptions est en effet limitée dans les cas où les conversations se sont déroulées en langues étrangères. Sans les interprètes, les acteurs de la procédure pénale se retrouveraient ainsi souvent démunis face à des conversations qu’ils ne comprennent pas. La première partie de ce travail offre une introduction générale en présentant les mesures de surveillance des communications et en analysant la façon dont le rôle et le travail de ces interprètes est traité dans le système juridique suisse. La deuxième partie aborde la question de la qualification juridique du résultat du travail de ces interprètes. Elle identifie ainsi les conditions nécessaires pour qu’un élément récolté lors d’une enquête puisse être qualifié de preuve dans une procédure pénale suisse. La troisième et dernière partie est consacrée à une analyse empirique de dossiers pénaux contenant des interceptions de communications en langues étrangères. Elle a pour but de vérifier si la pratique est conforme à ce qui a été discuté dans la deuxième partie de cette étude. L’objectif consiste ainsi à déterminer si le résultat du travail des interprètes d’interceptions de communications peut être qualifié de preuve dans une procédure pénale.
  • Publication
    Accès libre
    Interpreting Intercepted Communication: A Sui Generis Translational Activity
    Legal wiretapping has gained importance in law enforcement along with the development of information and communication technology. Understanding the language of intercepted persons is essential for the success of a police investigation. Hence, intercept interpreters, as we suggest calling them in this article, are hired. Little is known about this specific work at the interface between language and law. With this article, we desire to contribute to closing this gap by focussing particularly on the translational activity. Our study identifies a fragmented field of research due to the difficulty in accessing workers in this specific field who interpret in a highly confidential phase of criminal investigations. The findings, which are drawn from scarce studies and our empirical data derived from an online questionnaire for a pilot study in Switzerland, demonstrate the wide range of the performed activity intercept interpreting. This article is the first to present translational activity from the perspective of intercept interpreters. The activity differs in many ways from interpretation in court hearings or police interviews. Hence, we suggest categorising interlingual intercept interpretation as a translational activity sui generis and—since previous research has not done justice to the ethical and deontological questions that intercept interpretation raises—advocate for further transdisciplinary research in this field of translation.