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Jaquier Erard, Véronique
Résultat de la recherche
Données administratives et indicateurs statistiques liés à la violence dans le couple et aux autres violences envers les femmes
2019-7-10, Jaquier Erard, Véronique
Ce rapport conclut un mandat de recherche confié par le BEFH dans le contexte de mise en œuvre de la Loi d’organisation de la prévention et de la lutte contre la violence domestique, spécifiquement de l’art. 15 LOVD visant à créer un registre d’événements. Après une brève présentation des objectifs et des conditions de mise en œuvre du registre d’événements, ce rapport traite de la pertinence des données administratives et des indicateurs liés à la violence dans le couple. Il discute notamment les recommandations européennes et internationales en la matière, ainsi que les écueils à éviter. Et présente la différence entre monitoring et évaluation, afin de contextualiser les indicateurs de processus qui sont proposés pour intégration au registre LOVD. Après une analyse des pratiques vaudoises de monitoring de la violence dans le couple, ce rapport propose différentes recommandations relatives à la création du registre LOVD. Ces recommandations comprennent des propositions de définitions et une sélection d’indicateurs statistiques pour un monitoring de la violence dans le couple, mais également des recommandations concernant le processus de transmission de données administratives, et des propositions de tableaux.
Accompagner le changement: Le Service pour auteur∙e∙s de violence conjugale de Neuchâtel
2017, Jaquier Erard, Véronique, Stein, Hilde, Van Daele, Francis
Recherche sur mandat de l’Office de la politique familiale et de l’égalité (OPFE) du canton de Neuchâtel, Neuchâtel
En première ligne face aux violences domestiques et sexuelles : Attitudes et représentations des professionnels de santé
2016-10-20, Escard, Emmanuel, Torreggiani, Chiara, Theler, Jean-Marc, Guessous, Idris, Jaquier Erard, Véronique
Les professionnels de santé sont en première ligne pour l’accueil, l’orientation et la prise en charge des patients vivant ou ayant vécu des situations de violences domestiques et sexuelles. Dans ce contexte, leurs attitudes et représentations en matière de violences domestiques et sexuelles ont un impact sur leur relation avec les patients. Cette recherche avait pour objectifs d’analyser les attitudes et représentations des professionnels de santé des Hôpitaux Universitaires de Genève concernant les situations de violences domestiques et sexuelles, et de les examiner en regard de la prise en charge de telles situations en milieu hospitalier et ambulatoire. Administrée sous forme d’enquête en ligne, elle a permis de recueillir les attitudes et représentations de 1’186 professionnels de santé identifiés comme prodiguant directement des soins aux patients. Les analyses ont mis en évidence la qualité des connaissances de ces professionnels et, dans l’ensemble, leur faible degré d’adhésion aux stéréotypes et mythes des violences domestiques et sexuelles. Elles ont permis de souligner l’absence de tolérance des participants en matière de violences domestiques et leur rejet des propos visant à culpabiliser les victimes de violences sexuelles. Si certains professionnels de santé se sont déclarés inquiets d’une possible aggravation des violences engendrée par leur dépistage, la majorité d’entre eux a reconnu l’importance et la possibilité d’une intervention médicale, même lorsque les victimes sont réticentes à reconnaître les abus subis. Bien que leurs positions n’aient pas été unanimes, nombre de professionnels ont témoigné de compétences spécifiques insuffisantes pour la prise en charge de situations de violences domestiques et sexuelles et réfuté l’idée que les violences peuvent être détectées en regard du seul comportement des victimes et sans être explicitement discutées. Si, en moyenne, seule une personne sur dix a indiqué avoir bénéficié d’une formation spécifique à la prise en charge de situations de violences domestiques et sexuelles, plus de trois participants sur quatre se sont déclarés intéressés par une telle formation.
Prisons pour femmes
2016, Jaquier Erard, Véronique, Vuille, Joëlle, Brägger, Benjamin, Vuille, Joëlle
L’univers carcéral est un univers masculin. En Suisse, comme dans le reste du monde, la situation des femmes en détention préventive et en exécution de peines ou de mesures ne fait l’objet que d’une attention très marginale. Les règles internationales et nationales reconnaissent les besoins particuliers des détenues, en termes de conditions de détention et de soins médicaux, mais aussi de formations professionnelles et d'interventions thérapeutiques. Ces besoins ne sont toutefois pas toujours considérés par les autorités, en raison d'une certaine invisibilité de la population carcérale féminine.
Besoins de santé des femmes détenues et pratiques sexospécifiques en prison IN PRESS
2019, Jaquier Erard, Véronique, Neri, Céline, Augsburger, Aurélie, Clair, Carole, Wolff, Hans, Niveau, Gérard, Golay, Diane, Gétaz, Laurent, Heller, Patrick, Tran, Nguyen-Toan, Baggio, Stéphanie
Dans un univers essentiellement masculin, les femmes représentent une population carcérale invisible. La situation des femmes en détention n’a fait l’objet que d’une attention marginale et leurs besoins en matière de santé comme de réinsertion ne sont pas pris en compte de manière adéquate. Sans être un lieu de soins, la prison peut représenter une opportunité d’accès à des soins spécifiques pour cette population vulnérable et marginalisée, et par là contribuer à réduire les inégalités de genre en santé.
Les programmes pour auteurs de violences conjugales dans la boîte à outils de la justice
2017, Jaquier Erard, Véronique, Dupont, Anne-Sylvie, Kuhn, André
Santé carcérale
2016, Jaquier Erard, Véronique, Brägger, Benjamin, Vuille, Joëlle
L’OMS définit la santé comme «un état de complet bien être physique, mental et social, [qui] ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité.» La santé est déterminée tant par des caractéristiques individuelles (âge, sexe, style de vie) que collectives (éducation, conditions de vie, travail, accès aux soins); les déterminants de la santé sont multiples, agissant directement ou indirectement, seuls ou en interaction avec d’autres. En prison, la santé est (souvent) subordonnée à la sécurité: tout acte thérapeutique s’inscrit dans l’enchevêtrement des logiques sécuritaire et médicale. Si la prison n’a certes pas comme vocation première d’être un lieu de soins, en promulguant des traitements de qualité aux détenus, la médecine pénitentiaire peut contribuer à réduire les inégalités de santé et revêt dans ce sens un rôle dans la promotion de la santé publique.
Brebis égarées ou furies d'Hitler? Les femmes et les crimes commis sous le Troisième Reich
2017-12, Vuille, Joëlle, Jaquier Erard, Véronique
Le genre devant la justice pénale: Des stéréotypes aux inégalités de traitement
2017, Jaquier Erard, Véronique, Kuhn, André, Schwarzenegger, Ch., Vuille, Joëlle
Victime
2016, Jaquier Erard, Véronique, Brägger, Benjamin, Vuille, Joëlle
Toute personne peut être une victime au sens de la Loi fédérale sur l’aide aux victimes d’infractions (LAVI), si elle a subi, du fait d’une infraction, une atteinte directe à son intégrité physique, sexuelle ou psychique. En Suisse, l’aide aux victimes comprend trois piliers: les conseils prodigués par les centres de consultation, les prestations financières et la protection particulière de la victime dans la procédure pénale. Penser la victime dans le contexte de l’exécution des peines et des mesures revient aussi à évoquer la question de la réparation du dommage causé inscrite au plan d’exécution de la sanction.