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Archéologie et anthropologie de la nécropole du Néolitique moyen de Barmaz (Valais, Suisse)

2003, Honegger, Matthieu, Desideri, Jocelyne

La nécropole de Barmaz, bien connue depuis les années cinquante par les travaux de M.-R. Sauter, fait ici l'objet d'une réévaluation qui intègre les résultats des fouilles récentes et qui tient compte des acquis méthodologiques dans les domaines de l'archéologie et de l'anthropologie. L'ensemble funéraire réunit 59 tombes, où ont été inhumés 70 individus au moins. L'étude des pratiques funéraires, appuyée par des comparaisons avec des sites fouillés récemment, apporte des éléments nouveaux sur le fonctionnement de ce cimetière de type Chamblandes. Quant à l'anthropologie, elle se concentre sur la recherche d'affinités entre individus ou entre populations par l'étude de la biométrie et des traits non-métriques (dentaires et crâniens).

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L'occupation néolithique et la fosse à incinération du Bronze final de Saint-Gervais (Genève)

1991, Honegger, Matthieu

Foyers néolithiques et matériel de la 2e moitié du Ve millénaire (affinités avec le Proto-Cortaillod et le Chasséen méridional). La tombe du Bronze final contenait les restes d'un homme adulte

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Nouveaux aspects de la civilisation de Cortaillod en pays neuchâtelois

2002, Honegger, Matthieu, Michel, Robert

Deux fouilles de sauvetage récentes, l'une près du célèbre site de La Tène, l'autre en pleine ville de Neuchâtel, fournissent des données nouvelles sur les premiers villages néolithiques établis le long des rives du lac de Neuchâtel.

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Marin - Les Piécettes NE au Néolitique : une station littorale d'exception

2001, Honegger, Matthieu

La station néolithique de Marin-Les Piécettes, en cours de fouille depuis 1998, a livré deux structures exceptionnelles: un vaste tertre érigé au centre de l'habitat, sur lequel est implanté un bâtiment à l'architecture particulière. L'organisation du village, avec ses zones d'habitation, ses palissades et son chemin d'accès, s'articule autour de cet édifice central. Les premières datations dendrochronologiques montrent que l'établissement a été construit au cours du 35?e? s. av. J.-C. Le lieu a été occupé pendant une durée de temps suffisante pour que l'habitat se développe selon une certaine dynamique, comme l'illustrent l'agrandissement progressif du tertre et les restaurations, reconstructions ou extensions de certaines architectures en bois. Un chemin, constitué d'un remblai et de deux alignements de poteaux, a été reconnu sur une longueur de 110 m. Il accède au bâtiment érigé au sommet du tertre, en traversant plusieurs rangées de palissades implantées du côté de la terre ferme. A la hauteur de la dernière palissade, deux massifs de pieux marquent la présence d'une entrée en chicane. L'histoire du tertre est complexe; elle révèle plusieurs phases d'agrandissement, ainsi que des reconstructions du bâtiment central. Ce dernier suit un plan rectangulaire, plus étroit que celui des maisons connues au Néolithique. Aucune structure domestique ne lui est associée et peu de mobilier a été trouvé à sa proximité, contrairement aux zones d'habitation environnantes, qui se caractérisent par la présence de foyers et de nombreux artefacts. Le bâtiment central de Marin-Les Piécettes et le caractère monumental de l'architecture qui lui est associée, n'ont pas d'équivalents dans les autres stations néolithiques du nord-ouest des Alpes, il pourrait s'agir d'une forme de sanctuaire destiné à plusieurs communautés villageoises.