Voici les éléments 1 - 3 sur 3
  • Publication
    Accès libre
    L'archéologie du bâti entre étude des vestiges médiévaux et politique patrimoniale : une étude historique et épistémologique
    (Neuchâtel : Université de Neuchâtel, 2017) ;
    L’archéologie du bâti est une spécialité de l’archéologie qui se développe en Europe entre les années 1990 et 2000. Elle est généralement indiquée comme un domaine de recherche qui s’occupe de l’étude des bâtiments historiques, de préférence médiévaux, à travers l’application des méthodes et des problématiques de recherche propres à l’archéologie. La lecture des publications qui concernent l’archéologie du bâti dans les pays où elle est employée, montre toutefois de sensibles différences quant aux méthodes employées et aux objectifs poursuivis lors des recherches. Cette hétérogénéité est révélatrice des contenus que les archéologues lui attribuent, qui dans chaque pays sont différents. Ce travail s’attache à saisir le statut actuel de l’archéologie du bâti en France, en Italie et en Suisse, des “pays phares” de cette spécialité, et à en mettre en évidence les similitudes et les différences à travers une approche à la fois historique et épistémologique. Puisque l’essor de l’archéologie du bâti résulte de la rencontre entre deux pôles principaux, l’étude des vestiges médiévaux d’une part, la politique patrimoniale de l’autre, nous rendons compte en premier lieu du développement de l’intérêt pour les vestiges médiévaux dès le XIXe siècle à aujourd’hui. Cette première analyse, conduite à l’échelle de chaque pays, nous permet de déceler les caractères principaux de ce substrat national d’où l’archéologie du bâti est issue, ce qui nous conduit, dans un second temps, à définir les contours des premières propositions d’archéologie du bâti et, de là, à rendre compte du statut actuel de cette spécialité dans les pays considérés.
  • Publication
    Métadonnées seulement
    Archéologie et anthropologie de la nécropole du Néolitique moyen de Barmaz (Valais, Suisse)
    (Paris: Société Préhistorique Française, 2003) ;
    Desideri, Jocelyne
    La nécropole de Barmaz, bien connue depuis les années cinquante par les travaux de M.-R. Sauter, fait ici l'objet d'une réévaluation qui intègre les résultats des fouilles récentes et qui tient compte des acquis méthodologiques dans les domaines de l'archéologie et de l'anthropologie. L'ensemble funéraire réunit 59 tombes, où ont été inhumés 70 individus au moins. L'étude des pratiques funéraires, appuyée par des comparaisons avec des sites fouillés récemment, apporte des éléments nouveaux sur le fonctionnement de ce cimetière de type Chamblandes. Quant à l'anthropologie, elle se concentre sur la recherche d'affinités entre individus ou entre populations par l'étude de la biométrie et des traits non-métriques (dentaires et crâniens).
  • Publication
    Métadonnées seulement
    Marin - Les Piécettes NE au Néolitique : une station littorale d'exception
    La station néolithique de Marin-Les Piécettes, en cours de fouille depuis 1998, a livré deux structures exceptionnelles: un vaste tertre érigé au centre de l'habitat, sur lequel est implanté un bâtiment à l'architecture particulière. L'organisation du village, avec ses zones d'habitation, ses palissades et son chemin d'accès, s'articule autour de cet édifice central. Les premières datations dendrochronologiques montrent que l'établissement a été construit au cours du 35?e? s. av. J.-C. Le lieu a été occupé pendant une durée de temps suffisante pour que l'habitat se développe selon une certaine dynamique, comme l'illustrent l'agrandissement progressif du tertre et les restaurations, reconstructions ou extensions de certaines architectures en bois. Un chemin, constitué d'un remblai et de deux alignements de poteaux, a été reconnu sur une longueur de 110 m. Il accède au bâtiment érigé au sommet du tertre, en traversant plusieurs rangées de palissades implantées du côté de la terre ferme. A la hauteur de la dernière palissade, deux massifs de pieux marquent la présence d'une entrée en chicane. L'histoire du tertre est complexe; elle révèle plusieurs phases d'agrandissement, ainsi que des reconstructions du bâtiment central. Ce dernier suit un plan rectangulaire, plus étroit que celui des maisons connues au Néolithique. Aucune structure domestique ne lui est associée et peu de mobilier a été trouvé à sa proximité, contrairement aux zones d'habitation environnantes, qui se caractérisent par la présence de foyers et de nombreux artefacts. Le bâtiment central de Marin-Les Piécettes et le caractère monumental de l'architecture qui lui est associée, n'ont pas d'équivalents dans les autres stations néolithiques du nord-ouest des Alpes, il pourrait s'agir d'une forme de sanctuaire destiné à plusieurs communautés villageoises.