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Hertz, Ellen
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Hertz, Ellen
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Professeur.e ordinaire
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Ellen.Hertz@unine.ch
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- PublicationAccès libreCelle qui n'existe pas: soufisme et autorité féminine à Istanbul(2009)
; Cette étude cherche à saisir la vie d’un groupe de femmes et d’hommes, issues des classes aisées d'Istanbul, ayant choisi de se soumettre à la guide soufie Cemalnur Sargut. Celle-ci se rattache à une branche de la Rifā'iyya fondée au début du XXème siècle à Istanbul, par Kenan Rifai Büyükaksoy (1867-1950). Le cas de Cemalnur Sargut sert d'exemple pour comprendre par quels mécanismes des femmes peuvent prétendre à des positions d'autorité dans le soufisme contemporain et justifier leur présence dans des chaînes de transmission (silsile) - où figurent principalement, sinon exclusivement, des hommes. Je m'intéresse aussi aux motivations de ces femmes et ces hommes de s’engager dans une voie soufie et en particulier de devenir les disciples de cette maître. La relation maître-disciple est centrale dans le soufisme tel qu'il est enseigné par Cemalnur Sargut. Une attention particulière a été portée à la manière dont le genre influence cette relation. En effet, ce groupe représente l’un des rares où une femme maître a des hommes pour disciples. Je m’arrête aussi sur l’idée de soumission des disciples à leur maître en regardant la manière dont elle est vécue dans les interactions quotidiennes. Enfin, les effets du récent succès de la guide auprès du grand public turc et international sur son autorité et son "métier" de maître sont analysés. - PublicationAccès libreComment rester Mapuche au Chili ?: autochtonie, genre et transmission culturelleA partir d’une conception dynamique et contextuelle des cultures, je me suis intéressée à l’actualisation, au niveau local, de l’appartenance mapuche, principal peuple autochtone du Chili. Les données sur lesquelles j’ai construit mon analyse ont été recueillies au cours d’un terrain de deux ans. Elles démontrent que l’enjeu central des processus de reconnaissance est de faire reconnaître la continuité culturelle entre le passé et le présent. Une telle continuité implique une réflexion sur la gestion de la transmission entre les générations. Ceci m’a amenée à me pencher sur les figures responsables de la transmission culturelle, figures qui se sont révélées genrées. Outre les médiateurs, figures masculines qui permettent la relation entre Mapuche et non Mapuche, apparaissent les femmes, responsables de la transmission culturelle et linguistique. Plus particulièrement, ce sont les mères qui sont supposées transmettre leur langue à leurs enfants. La constatation du déclin du mapuzungun, à travers la baisse du nombre de ses locuteurs et locutrices, désigne en premier lieu les mères comme responsables de la perte linguistique. En ceci, la figure de la mère mapuche est révélatrice des stratégies de légitimation des Mapuche face au dispositif juridique, tout comme de la persistance d’un discours sur l’autre autochtone comme relevant d’un passé révolu. Les politiques interculturelles fonctionnent comme mécanismes d’homogénéisation de la société chilienne dans son ensemble, ce qui garantit le maintien des relations de pouvoir asymétriques.
- PublicationAccès libre¿ Qué trajiste hoy ?: recherche ethnographique dans les clubs de troc à Buenos Aires(2007)
; Les clubs de trocs sont des cercles dans lesquels les participantes, en grande majorité des femmes, viennent échanger des biens au moyen d’une monnaie interne, les créditos, ou parfois en « troc direct », soit marchandise contre marchandise, sans recourir à un instrument monétaire intermédiaire. Ces clubs sont apparus en Argentine au milieu des années 1990 et se sont multipliés au cours des années suivantes pour former un réseau d’ampleur nationale avant de connaître un net recul depuis 2002. Cette recherche est centrée sur deux clubs de Buenos Aires en particulier, l’un situé dans la capitale et l’autre dans la banlieue. Partant de la description des activités qui y sont menées, je me suis attachée à comprendre le fonctionnement de ces trocs, ce que font les personnes qui y participent, comment elles le font et quel en est le sens. Un premier volet du travail expose le contexte historique de l’émergence, de la diffusion, puis du déclin des trocs en Argentine et s’intéresse à la question des créditos servant de monnaie interne au système. Dans un deuxième temps, c’est l’espace du troc qui m’ intéresse, dans sa triple dimension à la fois géographique, temporelle et sociale. L’espace est organisé différemment dans les deux trocs observés et ces différences mettent en évidence les différences organisationnelles d’ordre social propres à chaque lieu, influençant la nature des relations existant entre les participantes et les organisateurs/trices. Une analyse des types d’objets échangés permet de constater qu’ils sont générateurs d’inégalités entre les participantes. Les différences de pouvoir – économique et symbolique – des participantes reflètent les inégalités de leurs ressources sur le marché formel, soulignant ainsi le fait que le troc n’est pas un système économique autarcique. Le mécanisme des prix offre quant à lui deux axes de questionnements: d’une part, la fixation des prix est l’occasion pour les organisateurs/trices d’exercer – ou non – un contrôle sur les activités menées au sein du troc. D’autre part, les critères mobilisés pour l’établissement des prix sont multiples et dépassent la simple équivalence avec les prix pratiqués dans le commerce formel. Enfin, la manière de procéder aux échanges obéit à des normes comportementales plus ou moins implicites et la conclusion d’un échange considéré moralement acceptable implique de trouver le bon équilibre entre la satisfaction de ses intérêts personnels et le devoir de solidarité envers la communauté dont on fait partie. On observe alors que les logiques présidant aux échanges dans les trocs ne sont pas fondamentalement différentes de celles qui relèvent de l’économie formelle et témoignent du sentiment ambivalent que la pensée occidentale a développé depuis l’Antiquité à l’égard du profit. - PublicationMétadonnées seulementSexisme, racisme, et postcolonialisme(Lausanne: Nouvelles questions féminines, 2006)
; ;Delphy, Christine ;Falquet, Jules ;Hamel, Christelle; Roux, Patricia - PublicationMétadonnées seulementEdito : les approches postcoloniales : apports pour un féminisme antiraciste(2006)
; ;Delphy, Christine ;Falquet, Jules ;Hamel, Christelle; Roux, Patricia - PublicationMétadonnées seulementSexisme et racisme : le cas français(Lausanne: Nouvelles questions féminines, 2006)
; ;Delphy, Christine ;Falquet, Jules ;Hamel, Christelle; Roux, Patricia - PublicationMétadonnées seulementEdito : de l'affaire du voile à l'école à l'imbrication du sexisme et du racisme(2006)
; ; ;Delphy, Christine ;Hamel, Christelle ;Roux, PatriciaFalquet, Jules