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    Analyse socio-spatiale d'un espace public urbain réaménagé: une confrontation entre fonction, forme et usages du centre-ville de Granges
    A travers une enquête sur les travaux de réaménagement du centre-ville de Granges(SO), je m’intéresse dans ce mémoire aux dynamiques de production et d’usages d’un espace public urbain. Deux interrogations fondamentales sous-tendent ce travail: comment les citadins, dans leur pratiques quotidiennes, usent-ils des espaces et dispositifs qui sont fabriqués pour eux ? Que se passe-t-il lorsque l’usage qu’ils en font ne correspond pas à celui que les concepteurs avaient envisagé ? Les notions de fonction, forme, et usages présentées dans le cadre théorique fournissent les clés de lecture d’une analyse socio-spatiale. Elles permettent d’appréhender l’espace urbain par les concepteurs et leurs intentions d’une part, et les citadins et leurs usages d’autre part, la dimension matérielle et physique étant au coeur de la relation entre ces deux parties. Le présent travail procède ensuite à une confrontation de ces trois dimensions. La partie empirique est structurée en deux volets principaux. La première est consacrée à la place du marché de la ville de Granges dans sa structure d’ensemble et s’intéresse particulièrement aux relations entre les fonctions de la place et sa composition. Ces éléments sont ensuite mis en perspective avec la dynamique générale d’usage de la place. Le second volet examine de façon plus analytique les relations entre fonction, forme et usages et prend pour échelle différents dispositifs et sous-espaces du centre-ville de Granges. Une typologie des décalages entre fonction, formes et usages structure cette partie
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    Les prisons qui s'exportent: géo-ethnographie des espaces carcéraux colombiens à l'ère de la mobilité globale
    Dardel, Julie de
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    Robert, Christian-Nils
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    Staszak, Jean-François
    Depuis 2000, le système carcéral colombien a connu une profonde transformation sous l’influence des accords entre les gouvernements américain et colombien en matière de politiques pénales et pénitentiaires. Cette thèse analyse, d’une part, les circonstances dans lesquelles la prison américaine de haute sécurité a été transférée en Colombie et, d’autre part, les implications de cette « importation » sur les conditions d’emprisonnement. Reposant sur un riche matériel empirique recueilli au cours d’une importante recherche de terrain en Colombie et aux Etats-Unis, ce travail appréhende la mobilité internationale du modèle carcéral américain à partir d’une double focale géopolitique et ethnographique. Celle-ci permet de restituer les modalités du processus de mobilité de façon détaillée, en se concentrant notamment sur l’expérience quotidienne des acteurs (agents de l’administration pénitentiaire et détenus), tout en expliquant les enjeux politico-économiques qui sous-tendent ce transfert. La thèse insiste sur l’importance des pratiques culturelles de la prison criolla – le modèle carcéral colombien d’origine – dans la manière dont a été adapté et façonné le modèle américain de prison dans le contexte local. En se fondant, enfin, sur les ressources conceptuelles de Giorgio Agamben et Erving Goffman, les nouvelles prisons colombiennes sont décrites à la fois comme un espace de contrainte, de dépossession et de contrôle sans précédent et comme un espace de résistance multiforme de la part de la communauté des prisonniers.