Voici les éléments 1 - 10 sur 26
  • Publication
    Accès libre
    Écrire la ruralité. Penser les usages de la terre
    (Villeneuve d'Asq, Presses universitaires du Septentrion, 2023-03-25)
    Coyault, Sylviane
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  • Publication
    Accès libre
    Isabelle de Charrière Trois femmes
    (Gollion: Infolio, 2017)
    Edition annotée et commentée, par Claire Jaquier, du roman Trois femmes d'Isabelle de Charrière, dont la première édition date de 1796.
  • Publication
    Accès libre
    "La grande peur dans la montagne"?: Littérature viatique, savante et géographique sur l'espace alpin de la Confédération entre la Renaissance et les Lumières
    (2015) ; ;
    Mathieu, Jon
    ;
    Reichler, Claude
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    Walter, François
    La question de la représentation des Alpes a fait l'objet de nombreux travaux d'historiens au cours du XXe siècle qui ont abouti à des périodisations très contrastées entre les différentes époques. Ces études ont notamment conduit à considérer le XVIIe siècle comme une période de désintérêt pour l'espace alpin. L'objet de ce travail est de considérer la question sous un angle plus large en utilisant des sources ignorées ou peu exploitées jusqu'à présent. Le corpus sélectionné se compose de textes parus entre le XVIe et le XVIIIe siècle. Si les récits de voyage, les textes savants et la littérature géographique considérés traitent parfois intégralement de l'espace alpin, la plupart des sources l'abordent de façon partielle ou marginale. Cette diversité du corpus permet de mettre en évidence un intérêt croissant pour les Alpes entre le XVIe et le XVIIIe siècle et montre que les textes du XVIIe siècle accordent également de l'importance à l'espace alpin., The issue of representation of the Alps has been the subject of many historical works in the twentieth century that resulted in very contrasting periods between the centuries. These studies have led in particular to consider the seventeenth century as a period of disinterest for the Alpine region. The purpose of this work is to consider the issue from a broad perspective using sources that were ignored or little used until now. The selected corpus consists of texts published between the sixteenth and the eighteenth century. If the travel, scholarly and geographical literature considered is sometimes fully dedicated to the Alps, most sources deal partially or marginally with this subject. This diversity of the corpus allows an illustration of a growing interest for the Alps between the sixteenth and eighteenth century and shows that the texts of seventeenth century also attach importance to the Alps.
  • Publication
    Accès libre
    Gustave Roud et Philippe Jaccottet : quelle filiation littéraire ?
    (Lausanne et Carrouge: Association des Amis de Gustave Roud, 2014)
    Maggetti, Daniel
    ;
    Kaenel, Philippe
    ;
  • Publication
    Métadonnées seulement
    « Jean-Jacques Rousseau et Isabelle de Charrière : regards croisés », actes du colloque de Neuchâtel, 20-22 août 2012
    (Utrecht: Genootschap Belle van Zuylen, Universiteit Utrecht, 2012) ;
    Cossy, Valérie
    ;
    Cernuschi, Alain
  • Publication
    Métadonnées seulement
    La pervenche : une fleur bleue
    (Fleurier: Ed. du Belvédère, 2012) ;
  • Publication
    Accès libre
    Ecrits sur la botanique de Jean-Jacques Rousseau: édition critique
    (2012)
    Kobayashi, Takuya
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    Eigeldinger, Frédéric S.
    ;
    ;
    Drouin, Jean-Marc
    Si l’importance du lien entre Rousseau et la botanique a souvent été relevée, les recherches dans ce domaine restent encore embryonnaires. Ce qui représenterait le plus expressément cette stagnation, c’est le fait que plusieurs de ses écrits sur les végétaux sont longtemps restés inédits. Les objectifs premiers de la présente thèse consistent donc à fournir tous les textes du Genevois sur la botanique, à en préciser les dates de rédaction et à retrouver leurs éventuelles sources, afin de mieux apprécier leur valeur dans l’histoire des sciences, qui est, à notre avis, non négligeable. Avec les données ainsi obtenues, nous avons essayé de recomposer le Rousseau botaniste, en vue d’en montrer un tout nouveau portrait. En voici quelques exemples : 1. Jean-Jacques recopiait des traités de l’époque, y compris l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, pour ses écrits. Nous pouvons déduire de cette technique de copier-coller les deux faits suivants qui remettent en question les études précédentes : 1. l’image ressassée de Rousseau botaniste – un amateur rêveur aux connaissances limitées – a été faussement fondée sur des analyses de textes qui ne sont pas de sa main ; 2. comme ce n’est qu’après 1777 que le Genevois a découvert le livre de Regnault dont il a repris au moins 54 articles pour son Dictionnaire de botanique, ce lexique ne date pas de 1774 comme les éditeurs précédents ont cru longtemps, mais bien de 1777-1778. 2. Le philosophe échangeait des plantes avec de grands spécialistes de l’époque : il était reconnu et intégré au sein du réseau scientifique. Bien que la majorité de ces échantillons ait disparu, nous en avons retrouvé quelques-uns qui démontrent, matériellement, cet aspect scientifique et social de Rousseau botaniste. Au sujet de ses herbiers, nous considérons que quelques-uns proviennent en fait d’un seul et même ouvrage, mélange de celui composé par lui-même et de celui que Fusée Aublet lui a donné vers 1778. Différents mélanges et combinaisons postérieurs ont engendré sept herbiers que nous connaissons aujourd’hui dont celui conservé à Neuchâtel : ils contiennent par conséquent divers spécimens qui ne sont pas de la main du Genevois. 3. Lorsque Jean-Jacques recopiait des livres de botanique, il en retouchait souvent la formation d’origine. Ces changements minutieusement effectués semblent montrer la sensibilité linguistique de l’écrivain Rousseau : il s’efforçait de décrire les végétaux le plus exactement et le plus succinctement possible. L’exemple le plus intéressant est sans doute ses Caractères de botanique, quelques mille signes conçus pour représenter concrètement les plantes. Comme nous le savons, Rousseau a inventé une méthode de partition musicale en chiffres et a échangé des lettres cryptées au moyen de codes secrets. Il semble que la compression de données par les chiffres et les signes constitue l’une des caractéristiques de la façon de penser du philosophe. À la lumière de ces éléments, il apparaît que l’intérêt de Rousseau pour les végétaux reflète avant tout sa passion pour la recherche, la découverte et les échanges scientifiques. La botanique était pour lui, dès le début, une activité scientifique et collective, et non un simple passe-temps salutaire et solitaire. De surcroît, comme le montrent le point 3 ci-dessus, Jean-Jacques porte, même dans ses activités scientifiques, une attention particulière à la langue. Il est par conséquent nécessaire d’examiner les rapports multiples et complexes qu’entretiennent écriture et botanique chez lui. Ces observations peuvent amener à envisager une nouvelle synthèse de la pensée rousseauiste. Les textes et les analyses que proposent la présente thèse, en faisant apparaître des perspectives nouvelles et fécondes, semblent pouvoir être la clé de voûte de cette refonte.