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Lang, Ghislaine
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Essays on the economics of energy and real estate management
2020, Lang, Ghislaine
Les rénovations énergétiques des bâtiments sont des buts fréquents des programmes publics visant à réduire la pollution. Pour une allocation efficace des ressources, les responsables politiques sont tenus de comparer pour chaque intervention les estimations des bénéfices avec des estimations du prix du carbone implicite (le coût social net de réduction des émissions de CO2 par tonne). Dans cette thèse, j’utilise un portefeuille de 548 immeubles locatifs afin d’estimer les effets hétérogènes des différents types de rénovations sur la consommation d’énergie et le prix implicite du carbone. Mes résultats confirment que les mesures souvent subventionnées, telles que l’isolation de l’enveloppe et le remplacement des fenêtres, permettent de réaliser d’importantes économies d’énergie, tout en étant une stratégie coûteuse pour réduire les émissions. Des nouvelles technologies telles que les thermostats "smart" peuvent réaliser des économies à un coût faible.
Malgré tout, le niveau des investissements réalisés reste faible. Cette thèse comprend une expérience de choix discrets sur un échantillon de 511 propriétaires Les résultats montrent que la volonté des propriétaires d’investir dans l’efficacité énergétique va au-delà des économies financières, et que les choix ne sont pas affectés par les informations prévisionnelles sur les frais de chauffage. En complément, cette thèse comprend également une expérience de choix déclarés appliquée à 406 locataires afin d’estimer l’acceptabilité des augmentations de loyer en échange d’une meilleure efficacité énergétique. Les résultats montrent que le consentement moyen des locataires à payer pour l’efficacité énergétique est statistiquement et économiquement significative, et peut être stimulée davantage par des informations prévisionnelles sur les frais de chauffage. L’information sur la taxe CO2 n’a pas d’effet incrémentiel.
Abstract :
Building energy retrofits are popular targets of public incentive schemes to curb emissions. For an efficient allocation of resources, policy-makers are required to compare benefit estimates of avoided carbon emissions with reliable estimates of each intervention's associated implicit carbon price (i.e., the net social cost of reducing CO$_2$ emissions by one tonne). In this thesis, I use data for a unique portfolio of 548 multi-unit buildings to provide novel evidence on heterogeneous effects of alternative energy efficiency interventions on energy use and the implicit carbon price. My results confirm that frequently subsidized measures such as wall insulation and windows replacement achieve significant energy savings, yet turn out to be a relatively expensive strategy to abate CO$_2$. By contrast, findings for smart thermostats suggest that new technologies can achieve significant savings at a relatively low cost.
Despite public incentive schemes and the expected private and pro-social benefits, the level of realized investments remains low, and a burgeoning literature proposes ex-ante information to guide owners' investment decisions. In this context, this thesis also includes a discrete choice experiment on a sample of 511 homeowners to estimate their valuation of alternative replacement heating appliances. Results show that homeowners' willingness to invest in energy efficiency goes beyond financial savings, and that choices are unaffected by ex-ante information on heating costs. By contrast, this thesis also includes a stated choice multiple price list applied to 406 tenants in order to estimate acceptability of rent increases in exchange for improved energy efficiency of the heating system. Findings show that tenants' average willingness to pay for energy efficiency is statistically and economically significant, and can be stimulated further with ex-ante information on heating costs. Information on CO$_2$ tax payments has no incremental effect.