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    La rétrospective ou l’artiste “tout entier”: émergence d’une pratique d’exposition en France (1855-1885)
    (Neuchâtel, 2019) ; ;
    Patry, Silvie
    La rétrospective monographique constitue à notre époque un genre de manifestation régulièrement proposé par les institutions culturelles, dont la vie est rythmée par une succession d’expositions temporaires. Réunir l’oeuvre d’un artiste, vivant ou décédé, est devenu une pratique courante, avec laquelle le public est depuis longtemps familiarisé. Mais dans la France du milieu du XIXe siècle, son apparition avait de quoi surprendre : les expositions étaient peu nombreuses et réservées essentiellement aux artistes vivants, dont la production ne pouvait être contemplée que de manière partielle lors du Salon officiel. Deux ans après les rétrospectives remarquées de plusieurs artistes dans l’Exposition universelle de 1855, l’exposition de l’oeuvre de Paul Delaroche, ouverte quelques mois après sa disparition, connut de ce fait un grand retentissement. Son immense succès encouragea la pérennisation de cette nouvelle forme d’hommage posthume, qui reprenait un modèle anglo-saxon. Cette thèse propose une analyse de l’émergence de la rétrospective sur une période de trente années (1855-1885), période qui vit la pratique instituée, exploitée, appropriée et instrumentalisée, mais aussi transformée et diversifiée. Elle concerne pour une large part des expositions d’artistes disparus et, dans une moindre mesure, les rétrospectives d’artistes vivants, plus rares. Construit en deux axes, notre propos a pour objectif d’interroger, d’une part, les conditions d’apparition de la rétrospective (modèles, acteurs, enjeux), et, d’autre part, ses modalités de réalisation et son impact sur l’appréhension de l’oeuvre de l’artiste, mesurable à l’aune de sa réception critique. Héritière des changements ayant affecté le statut de l’artiste et la littérature à son propos, cette pratique d’exposition naissante est symptomatique des bouleversements, notamment structurels, qui touchèrent le monde de l’art sous le Second Empire et au début de la Troisième République ; son étude participe à leur compréhension.
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    "Sculptor Ludens", l'estampe comme médium pictural : production, enjeux et réception des eaux-fortes de Giovanni Benedetto Castiglione, (1609-1664)
    (Neuchâtel : Université de Neuchâtel, 2017) ;
    Giovanni Benedetto Castiglione est un artiste aux multiples facettes. Peintre-graveur curieux de la production de ses prédécesseurs et contemporains, son corpus d’oeuvres présente une vision personnelle des enjeux artistiques de son temps, notamment celui des limites techniques de l’eau-forte. Son talent, sa faculté de synthèse et son sens du commerce lui forgent une réputation positive de son vivant ainsi qu’aux XVIIIe et XIXe siècles. La présente thèse de doctorat est une étude, divisée en deux parties, de la perception de l’eau-forte des points de vue de l’artiste et du connaisseur. Dans un premier temps, le processus de création fait l’objet d’un examen minutieux. Dans un deuxième temps, sa fortune critique et sa place dans l’histoire de l’art, de sa mort jusqu’au milieu du XIXe siècle, sont analysées de manière systématique. L’intention est de croiser les regards entre deux perspectives, celles de l’artiste et du connaisseur correspondant à deux approches complémentaires de l’étude du corpus des estampes de Castiglione, afin d’enrichir les connaissances sur la production graphique du maître et de mettre en lumières certaines pratiques liées à l’étude de l’estampe. Aux XVIe et XVIIe siècles, les peintres-graveurs entreprennent diverses recherches pour obtenir un effet de teinte complétant le travail à la ligne de l’eau-forte. Comme ses collègues, Giovanni Benedetto Castiglione transgresse les règles et les normes conventionnelles pour se lancer dans des recherches inédites. Ses résultats ne sont pas forcément des réussites techniques et présentent souvent de nombreux défauts ou accidents. Ils deviennent néanmoins son langage stylistique propre. L’objectif de la première partie est de fournir une étude comparée du processus de création de ses oeuvres sur papier, qui mène à une discussion sur l’achat et la diffusion de ses matrices. La seconde partie de ce travail examine la réception de Giovanni Benedetto Castiglione et de ses estampes à travers diverses sources, à savoir les manuels, les collections et les catalogues. Partant du milieu du XVIIe siècle jusqu’au milieu du XIXe siècle, l’analyse retrace la fortune critique de Castiglione ainsi que les goûts et les pratiques des connaisseurs durant deux siècles. La réception de l’artiste auprès du public varie au cours du temps. Ses estampes bénéficient d’une nouvelle compréhension suivant les périodes analysées au gré des tendances et des pratiques culturelles. Par ailleurs, les résultats obtenus dans cette seconde partie ont confirmé plusieurs arguments avancés dans la première partie de ce travail au sujet de son processus de création. La réception historique de Castiglione apporte en effet de nombreux compléments sur notre perception actuelle de son art.
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    Paris! Paris! : les artistes suisses à l’ecole des beaux-arts (1793-1863) / sous la direction de Pascal Griener et Paul-André Jaccard ; répertoire des artistes par Laurent Langer
    (Lausanne: Slatkine - SIK-ISEA, 2014) ;
    Jaccard, Paul-André
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    Langer, Laurent
    En l'absence d'une véritable Ecole des beaux-arts en Suisse, beaucoup d'artistes helvétiques ont quitté leur pays pour aller se former à Paris. Qui sont-ils ? Qu'y font-ils ? La question n'a fait l'objet d'aucune étude à ce jour. L'exploitation systématique des Archives nationales à Paris a permis de constituer une base de données réunissant toute la documentation relative aux quelque quatre cents artistes suisses formés à Paris. L'ouvrage comprend un important essai sur leurs motivations au départ, les conditions de leur séjour et de leur formation artistique, leur participation aux Salons et leur professionnalisation, enfin l'usage qu'ils font de leur capital artistique à leur retour en Suisse. La partie lexicographique présente le parcours de tous les artistes concernés par cette recherche. Soutenu par le Fonds national suisse, ce projet a été mené conjointement par l'Antenne romande de l'Institut suisse pour l'étude de l'art (Paul-André Jaccard) et l'Université de Neuchâtel (Prof. Pascal Griener). Il a été présenté à trois reprises dans des colloques internationaux, à Rome, à Paris et en Suisse, où son originalité a été largement reconnue.
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    David, la politique et la Révolution
    (Paris: Gallimard, 2013)
    Schnapper, Antoine
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    Les recherches menées par Antoine Schnapper sur David et la politique ont marqué les études historiques comme l'histoire de l'art de la fin du XXe siècle. Le moment était venu de les revisiter. Au cœur de ces travaux, les contributions au catalogue de l'exposition «David» de 1989 et trois études brèves, mais percutantes, qui balisent les segments capitaux de la vie de l'artiste : l'Ancien Régime, la Révolution, l'Empire. Les analyses d'Antoine Schnapper encadrent et illustrent un moment essentiel de l'histoire de l'art. Au tournant des années 1980, l'analyse formaliste qui dominait les études sur l'art «néoclassique» cède le pas devant un regain d'intérêt pour le contexte historico-politique, et pour la traduction visuelle d'un message politique. David était le personnage idéal à étudier selon cette nouvelle perspective : grand peintre, chef d'école, c'est un des fondateurs de la modernité, qui pense la peinture comme un outil politique au service du peuple. À ses yeux, l'artiste doit mettre en forme l'imaginaire collectif avec les moyens qui lui sont propres. Dès l'époque des Lumières, il s'emploie à la représentation d'idéaux majeurs, qu'il n'aura de cesse, après la Révolution, de mettre en œuvre, non seulement par son art, mais par son engagement politique.
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    Restriction temporaire
    Les pêcheurs de l'Adriatique de Léopold Robert
    (Lausanne : Ides et Calendes, 2012-07-03) ; ;
    Quellet-Soguel, Nicole
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    Tschopp, Walter
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    de Alencastro, Camille
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    La République de l'oeil - L'expérience de l'art au siècle des Lumières
    (Paris: Odile Jacob, 2010) ;
    Recht, Roland
    Publication issue des quatre conférences données au Collège de France en 2004
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    Métadonnées seulement
    Images de l'artiste : colloque du Comite International d'Histoire de l'Art : Universite de Lausanne 9-12 juin 1994 = Kunstlerbilder
    (Bern: Lang, 1998) ;
    Schneemann, Peter J
    Ouvrage rassemblant les contributions presentees au colloque Images de l'artiste, organise par le Comite International d'Histoire de l'Art, tenu a Lausanne du 9 au 12 juin 1994; le programme couronnait un seminaire de III cycle consacre au meme objet, et organise conjointement par les universites de Geneve, Lausanne, Berne, Neuchatel, Fribourg et Lyon. Les interventions principales du colloque final sont classees par theme: Portrait et autoportrait; Entre atelier et exposition; Fonction et fiction de la biographie
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    Métadonnées seulement
    The Blackwell companion to the Enlightenment
    (Oxford: Blackwell, 1992)
    Yolton, John W
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    Métadonnées seulement
    Oskar Kokoschka und die alten Meister: theoretische und künstlerische Auseinandersetzung mit der europäischen Kunsttradition
    Windisch, Annette
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    Holz, Keith
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    Häusler, Ruth
    The subject of this thesis is Oskar Kokoschka’s interest in the old masters and his perception of the heritage of European art tradition. As many artists of his generation, Kokoschka studied the works of the old masters of European art throughout his life. While this aspect of his career is not unknown, the extent and the significance of his interest have not been studied in detail before. They are discussed here both on a theoretical level and within the framework of his own artistic work. To examine Kokoschka’s different approaches of art history and the old masters, a large number of letters and manuscripts, his vast library and an extensive collection of postcards preserved in his estate as well as his published writings on art have been analysed. His sketches and numerous letters documenting his journeys and his visits to museums and exhibitions provide important additional sources. The thesis highlights artists and time periods that represent the main aspects of Kokoschka’s interest in art. It is shown how he perceived certain oeuvres by the old masters and how he approached questions about art theory. In his essays he expresses his opinions about theoretical problems, about the European art tradition and the role of art and artists in society. The essays also reveal that Kokoschka’s thinking about the art of the past was closely linked to his view of contemporary art and his own position within the contemporary art scene. In addition to the analysis of the aforementioned sources, Kokoschka’s oeuvre has been studied closely to comprehend how the interaction with the old masters’ works has marked his own artistic creation. In many cases it is possible to identify concrete sources that have inspired his works. With great liberty he used certain elements, single motifs, compositional models or a specific iconography, transferring them into new contexts, giving them a new meaning and adapting them to his own style and ideas. The thesis shows that Kokoschka’s aesthetic and theoretical references to the old masters are an essential part of his artistic work. From his writings it becomes evident how important a role they played for his perception of his artistic identity. He used them as a means to reposition himself. A strict opponent of abstract art, predominant in the years after World War II, Kokoschka tried to justify his own, figurative, work by referring to the European art tradition. He saw himself as the last representative of this tradition and thus as a direct descendent of the great old masters.