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    Les premières recherches sur le Crétacé de Neuchâtel
    En 1835, Auguste de Montmollin, sur la base de fossiles déterminés à Paris, rattache au Crétacé inférieur les calcaires jaunes de Neuchâtel et les marnes associées. Il en fait le terrain crétacé du Jura. Thurmann propose le terme de Néocomien pour les désigner, une appellation qui se trouve assez rapidement adoptée. Les travaux de Montmollin font suite à ceux de Bourguet (description de fossiles), de Deluc (présentation des lithologies locales et des fossiles des zones marneuses), de von Buch (catalogue détaillé des roches de la région neuchâteloise), de Brongniart (première mention de fossiles crétacés à Neuchâtel) et d'Elie de Beaumont (dans les synclinaux du Jura, discordance sur le Jurassique des roches du Crétacé). Cette proposition est reprise par de Montmollin, Agassiz et d'autres et ne sera abandonnée que tardivement.
    Thurmann propose de nommer Néocomien le Crétacé du Jura. Les corrélations avec les assises du Sud de l'Angleterre restent assez longtemps incertaines alors que celles établies avec les formations contemporaines du SE de la France, de même qu'avec celles de la zone helvétique des Alpes s'imposent rapidement. Il en est de même avec des formations du N de l'Allemagne et d'autres du S de la Russie et du Caucase.
    A l'origine, les propositions de divisions du Néocomien sont établies en fonction de critères lithologiques établis entre des limites mal précisées et rarement mises en relation avec la paléontologie. Ainsi, les séries lithologiques classiques neuchâteloises, avec lacunes sédimentaires probables, paraissent peu favorables pour servir de base à la chronologie internationale de référence. Les nom locaux resteront cependant attachés à cette nomenclature alors que des études pourront trouver dans ces roches l'enregistrement d'événements importants. Pour permettre de rattacher les travaux anciens à ceux de la recherche actuelle, on a mentionné les plus importantes contributions effectuées récemment sur les roches du Crétacé inférieur de la région neuchâteloise., In 1835, Auguste de Montmollin incorporates the yellow limestones of Neuchatel and its associated marls into the Lower Cretaceous, based on fossils identified in Paris. He calls these formations the "terrain cretace du Jura". Thurmann proposes the term Neocomian, which is fairly rapidly adopted. Montmollin's work follows that of Bourget (fossil description), Deluc (presentation of local lithologies and fossils in marly zones), von Buch (detailed catalogue of rocks in the Neuchatel region), Brongniart (the first mention of Cretaceous fossils in Neuchatel), and Elie de Beaumont (discordance between Cretaceous and underlying Jurassic rocks in the Jura synclines). This last proposition is repeated by Montmollin, Agassiz and others and will be abandoned only much later on.
    Thurmann proposes to name the low Cretaceous of the Jura "Neocomian". Correlations with similar rocks in southern England remains uncertain for a long time, whereas those established with contemporary formations in southeastern France, and even those in the Helvetic zone of the Alps, are readily accepted. The same is true for formations in northern Germany and others in southern Russia and the Caucasus.
    From the beginning, divisions of the Neocomian are proposed according to lithological criteria established between poorly defined limits and rarely are they related to the paleontology. Consequently, the neritic Neuchatel series, with probable sedimentary lacunae, do not appear very favorable for establishing precise and continuous benchmarks, which can serve as a basis for an international reference chronology. In order to incorporate the previous work to that of the present-day, the most important contributions recently carried out on the Lower Cretaceous formations in the Neuchatel region are mentionned.