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Adiyaman, Daniela
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Adiyaman, Daniela
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Ancien.ne collaborateur.trice
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- PublicationAccès libreEffects of workplace incivility on employees’ well-being: an examination of boundary conditionsLes impolitesses de la part de membres internes et externes à l’organisation sont fréquemment vécues et peuvent avoir des effets délétères sur le bien-être des employés. Bien que de précédentes études sous forme de journal de bord aient démontré que ces effets pouvaient apparaitre le jour même, peu ont évalué combien de temps ces effets duraient. De plus, les études précédentes ayant investiguer les effets de l’impolitesse vécu ont principalement considéré les émotions et négligé que cette expérience pouvait aussi affecter l’estime de soi des employés. De plus, les précédentes études sur les conditions cadre de ces effets ont montré que les ressources jouent un rôle crucial dans la gestion de l’impolitesse vécue. Toutefois, peu ont considéré le contexte social et plus particulièrement si les victimes observent d’autres être aussi traité de manière impolie, ce qui peut atténuer le stress ressenti par celles-ci. De plus, les employés peuvent être exposés à de nombreux facteurs de stress (y compris l’impolitesse) et comme les ressources sont limitées, il est probable qu’ils manquent de ressources pour adéquatement gérer les effets de l’impolitesse vécue. Nous avons donc mené deux premières études journal de bord pour examiner les effets à court terme de l’impolitesse vécue sur le bien-être des employés (humeur colérique et dépressive et estime de soi) et les effets différés sur l’affect négatif global. Dans une troisième étude de terrain, nous avons aussi examiné les effets de l’impolitesse des clients sur l’épuisement et la satisfaction professionnelle des employés. De plus, nous avons investigué le rôle atténuateur de l’impolitesse observée et le rôle amplificateur de certains facteurs de stress (charge de travail, contraintes organisationnelles et changement organisationnel). Nos résultats ont révélé que l’impolitesse vécue était positivement liée à une humeur colérique, dépressive et à l’épuisement et négativement liée à l’estime de soi et la satisfaction avec le travail. Concernant les conditions cadre, l’impolitesse observée atténuait les effets de l’impolitesse vécue sur l’humeur dépressive et l’estime de soi. Toutefois et de manière inattendue, le changement organisationnel atténuait aussi l’effet de l’impolitesse des clients sur la satisfaction professionnelle. Enfin et en accord avec l’hypothèse de l’épuisement des ressources, la charge de travail amplifiait l’effet de l’impolitesse vécue sur l’affect négatif global. De manière générale, cette recherche confirme les effets délétères de l’impolitesse vécue sur le bien-être des employés. De plus, elle met en évidence que le fait de partager l’expérience personnelle d’impolitesse avec d’autres cibles atténue le stress ressenti des victimes alors qu’au contraire, faire face à d’autres facteurs de stress peut amplifier le stress des victimes.
Abstract
Uncivil behaviours from insider as well as outsider members of the organization are commonly experienced and may have detrimental effects on employee’s well-being. While previous diary studies demonstrated that such effects might already appear within the same day, few investigated how long they might last. Moreover, previous studies that examined targets of incivility’s stress reaction mainly focused on emotions and neglected that such interpersonal misconduct might also impair employees’ self-esteem. In addition, previous studies on the boundary conditions of experienced incivility’s effects showed that resources are crucial to cope with experienced incivility’ effects. However, few studies considered the close social context and specifically whether targets observe others being rudely treated as well, which may also buffer targets’ stress reaction. In addition, employees may have to cope with many job stressors (included incivility) but resources are limited, thus they may lack the resources to successfully cope with experienced incivility’s effects. We therefore conducted two first diary studies to examine the short-term effects of experienced incivility on employees’ well-being (angry and depressive mood and self-esteem) as well as the lagged effects on general negative affect. In a third filed study, we also examined customer incivility’ effects on exhaustion and job satisfaction. In addition, we investigated the buffering role of observed incivility as well as the exacerbating role of some work stressors (workload, organizational constraints and an organizational change). Our findings revealed that experienced incivility positively related to angry, depressive mood and exhaustion and negatively related to self-esteem and job satisfaction. With regard to the boundary conditions, observed incivility did buffer experienced incivility’s effects on depressive mood and self-esteem. Unexpectedly however, the organizational change also buffered customer incivility’ effects on job satisfaction. Finally and in line with the depletion of resources assumption, workload did exacerbate experienced incivility’s effect on general negative affect. Overall, the present research confirms the harmful effects of experienced incivility on employees’ well-being. Moreover, it highlights that sharing experiences of incivility with other victims may buffer targets’ strain and on the contrary, facing some work stressors may exacerbate it.