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« Der ‹ Linienwettstreit › in der Kunsttheorie. Eine Zitatencollage von der Antike bis in die Gegenwart »
Maison d'édition
Hatje Cantz: Ostfildern-Ruit
Date de parution
2005
In
Paul Klee – Kein Tag ohne Linie
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64
A la page
70
Résumé
Nulla dies sine linea (« pas un jour sans une trait »). Ce précepte latin, Klee l’a emprunté à Pline l’Ancien, au livre XXXV de son Histoire naturelle. Il y est question d’un célèbre tableau qui ne représentait, dit-on, que « des lignes à peine visibles », au nombre de trois pour être exact. Cette œuvre légendaire, qui a disparu, rapporte Pline, dans l’incendie du palais de César sur le Palatin, était le témoignage du fameux « défi » qui opposa les deux peintres grecs Apelle et Protogène, chacun essayant de l’emporter sur l’autre par la finesse de son trait. L’épisode se termine par la résolution du vainqueur, Apelle, de ne jamais « laisser passer un jour sans s’exercer en traçant quelque trait, cette habitude a donné lieu à un proverbe ». Ledit proverbe, que Pline ne révèle d’ailleurs pas à son lecteur, se formule en ces termes : Nulla dies sine linea. La devise de Klee apparaît déjà dans son catalogue de l’année 1938, où il l’a inscrite, et ce n’est pas un hasard, à la suite du numéro 365. L’artiste l’entendait semble-t-il ainsi : ne pas laisser passer un jour sans réaliser au moins un dessin. L’article retrace la tradition de l’emploi du proverbe depuis la Renaissance à l’exemple de Leon Battista Alberti, Lorenzo Ghiberti, Erasmus von Rotterdam, Roger de Piles, William Hogarth, Friedrich Schiller, William Blake, John Ruskin, Guillaume Apollinaire, etc.
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