Die Entwicklung der konzeptionellen Schriftlichkeit in der Lernendenwahrnehmung im Rahmen des deutschfranzösischen Schulsystems in Deutschland und Frankreich

Dans une étude quantitative basée sur des productions textuelles en langue allemande et des questionnaires, nous avons examiné comment les élèves du lycée franco-allemand (LFA) de Fribourg évaluent leur identité culturelle d'une part et leurs différentes compétences linguistiques d'autre part, et si ces deux évaluations corrélaient l'une avec l'autre. Nous avons également analysé s'il existait une corrélation entre ces auto-évaluations et la littéracie mesurée dans les productions textuelles. Les résultats révèlent que les locuteurs natifs s'identifient davantage avec une culture germanophone que les non-natifs, qui, néanmoins atteignent des valeurs d'identification nettement supérieures à zéro. Lors de l'analyse des textes, nous n'avons trouvé aucune différence entre les locuteurs non natifs et les locuteurs natifs concernant la cohérence et la complexité des textes. Les différences portaient uniquement sur la grammaire et la sémantique. Dans les auto-évaluations, il s'est avéré que les valeurs que s'attribuaient les élèves ne corrélaient qu'avec le nombre de fautes de grammaire (et pas avec d'autres aspects de la littéracie, tels que la cohérence). On pourrait donc en déduire que si le LFA favorise l'identification avec la culture partenaire et procure un cadre adéquat pour le transfert (inconscient) de stratégies d'écriture, il n'a pas encore réussi à générer une conscience métalinguistique dans le domaine de la littéracie.