Voici les éléments 1 - 5 sur 5
  • Publication
    Métadonnées seulement
    L’appui langagier extensif : une solution d’intégration proposée par la ville de la Chaux‑de‑Fonds dans le cadre du service civil
    (2015-4-10)
    Il s’agira de présenter un programme prévu par la ville de La Chaux-de-Fonds visant à favoriser l’intégration d’élèves allophones dans des classes ordinaires, cela essentiellement dans le premier cycle (1ère harmos - 4ème harmos, élèves de 4 à 8 ans) dans le cadre du service civil. L’objectif premier de ce programme lorsqu’il a été mis en place était de « développer les domaines du langage et de la communication orale chez les élèves de milieu allophone qui sont en difficulté de compréhension et d’expression et qui ne bénéficient pas ou plus des mesures auxquelles ils ont officiellement droit en arrivant dans le canton de Neuchâtel, soit 20 semaines d’appui langagier à raison d’une période par semaine et deux années de passage facilité dans le degré supérieur. » (Kernen, 2009) La tâche des civilistes consiste donc à poursuivre le travail de familiarisation avec la langue française entamé en appui langagier avec des enseignant(e)s spécialisé(e)s diplômé(e)s. Il s’insère par conséquent dans un faisceau plus large de mesures visant l’intégration d’élèves allophones. L’objet de cette communication sera de présenter en quoi consiste plus précisément l’appui langagier extensif, de voir comment un service obligatoire constitutionnellement peut être un apport intéressant pour une communauté éducative dans une optique d’inclusion des élèves allophones. Nous proposons ensuite de présenter les types d’activités proposées ainsi que leurs bases théoriques : essentiellement les approches communicatives et actionnelles. Enfin, nous évoquerons quelques pistes de réflexion sur la problématique de la place de l’intégration dans la formation des enseignants (pas seulement des enseignants spécialisés).
  • Publication
    Métadonnées seulement
    « Les croyances et le fantastique gautiérien »
    (2015-3-12)
    La croyance est consubstantielle au fantastique. L’auteur met en scène, dans un récit fantastique, la réalisation d’une croyance populaire ou d’une superstition. Ce sont non seulement les personnages qui font preuve d’une certaine croyance mais également le lecteur qui doit se mettre en situation de croire en un phénomène surnaturel ou au moins d’en douter. Il s’agira de voir dans cette communication quelles sont les croyances qui apparaissent dans les textes fantastiques de Théophile Gautier. Nous nous interrogerons, dans un premier temps, sur ce que les textes fantastiques de Gautier nous disent de son rapport à la religion chrétienne. Gautier, dans plusieurs récits qui mettent en scène des personnages de mortes amoureuses, condamne l’ascétisme chrétien. L’auteur de Mademoiselle de Maupin – comme Goethe d’ailleurs dans « La Fiancée de Corinthe », hypotexte fondamental pour l’étude des récits de mortes amoureuses) – formule une critique à l’égard d’une religion qui réprime les plaisirs de la chair, qu’il considère comme naturels. La nature trouve alors le moyen de contourner ces règles par la création de créatures monstrueuses telles que les vampires. Clarimonde, la femme-vampire, est détruite par un exorcisme de l’abbé Sérapion. Pourtant, c’est Sérapion qui est décrit comme un démon lors de cette scène qui termine la nouvelle « La Morte amoureuse ». Comment interpréter ce renversement qui fait du sauveur un être démoniaque ? Par ailleurs, le fait d’entrée dans les ordres est « une mort au monde » selon l’expression consacrée de l’époque que l’on retrouve dans « Spirite ». Cette idée est d’ailleurs présente tant chez Chateaubriand dans René, que chez Dumas dans Les Gentilshommes de la Sierra Morena. Si la religion chrétienne n’est plus une source de croyances mais de critiques dans les contes fantastiques de Gautier, quels autres types de croyances émergent dans ces récits ? C’est ce sur quoi nous nous proposons de nous interroger dans un second temps.
  • Publication
    Métadonnées seulement
    Les TICE et l’apprentissage collaboratif : élaborer une explication de texte avec Google Drive (auparavant Google documents)
    (2013-11-15)
    L’objet de cet article sera de présenter un dispositif didactique intégrant les nouvelles technologies. L’expérience s’est déroulée dans une classe de français de lycéens de première année du Lycée cantonal de Porrentruy (autrement dit la première année post-obligatoire dans le système scolaire suisse, après les onze années d’école obligatoire). Les élèves du lycée se destinent pour la plupart d’entre eux à des études supérieures (universités, écoles polytechniques fédérales, hautes écoles spécialisées ou hautes écoles pédagogiques). Ils ont élaboré un commentaire littéraire à distance et de manière collaborative à l’aide du logiciel Google Drive (anciennement Google documents). C’est un logiciel de traitement de texte qui permet de travailler à plusieurs sur le même fichier de manière synchrone ou asynchrone. Une interrogation sur l’impact d’un tel dispositif en termes cognitifs et motivationnels ainsi qu’une réflexion plus large sur l’utilisation des nouvelles technologies dans l’enseignement suit cette présentation.
  • Publication
    Métadonnées seulement