Voici les éléments 1 - 2 sur 2
  • Publication
    Accès libre
    Retombées de l’aide publique au développement sur l’économie et l’emploi en Suisse
    (Berne Direction du développement et de la coopération DDC, 2015-12-10) ; ;
    L’aide publique au développement (APD) fournie par la Suisse vise à réduire la pauvreté et à améliorer le bien-être dans les pays en développement. Dans la pratique, les programmes et projets de coopération se traduisent par des achats de biens et services, et des versements de salaires et honoraires. Les agences multilatérales de coopération au développement, financées partiellement par l’APD suisse, achètent aussi des biens et services, parfois à des entreprises suisses. En conséquence, une partie des dépenses d’APD génère des retombées économiques pour la Suisse. L'étude porte sur les effets économiques de l’aide publique au développement (APD) suisse en 2014. Elle examine les apports générés par les dépenses d’APD sur le produit intérieur brut (PIB) et sur l’emploi en Suisse pour l’année 2014. Selon l’estimation basse et prudente des effets, chaque franc d’aide a généré, en moyenne, des retombées de revenus de 1,19 franc (PIB), en baisse de 10 centimes par rapport 2010. Les retombées sur le marché du travail sont estimées à 25'000 emplois équivalents plein temps (+20% par rapport à 2010). L’intensité en emplois de l’APD a diminué; pour chaque million de francs d’APD, l'emploi passe de 9,0 à 8,3 emplois entre 2010 et 2014 (environ -7%).
  • Publication
    Métadonnées seulement
    Représenter sans être élu: la population étrangère comme enjeu dans la répartition des sièges au Conseil national
    Le système actuel de répartition des sièges au Conseil national entre les cantons prend en compte la totalité de la population résidante permanente. Cette définition implique que certains cantons obtiennent des sièges grâce à leur proportion importante d’étrangers, alors que ces derniers n’ont pas le droit de participer à l’élection, n’ayant pas le droit de vote au niveau fédéral. Le but de cette étude est donc d’identifier quels sont les élus fédéraux assis sur ces sièges, basée sur les résultats des élections fédérales d’octobre 2015. La méthode appliquée utilise un calcul de répartition alternatif des sièges au Conseil national où uniquement les citoyens suisses sont pris en compte. Cela nous permet d’identifier les cantons, puis les élus, qui bénéficient des sièges «étrangers». Nous montrons notamment que, même si le parlement n’avait pas une couleur plus marquée à droite ou à gauche, certaines personnalités politiques, bien que caractérisées par des positions très restrictives face aux politiques migratoires et très fermes vis-à-vis du reste du monde, sont actuellement assis sur un siège que leur canton a obtenu grâce à sa proportion élevée de résidents permanents étrangers. De cette analyse, ressort également l’importance des politiques de répartitions des migrants entre les différents cantons suisses. En effet, nous montrons que suite à des chocs migratoires importants non-répartis équitablement entre cantons, la répartition des sièges pourraient se voir modifier. Enfin, nous analysons la représentativité des citoyens suisses et étrangers au Conseil national dans le système actuel de répartition et dans le système alternatif. Nous montrons que ce dernier ne parvient pas à régler le problème de surreprésentation de certains cantons au Conseil national.