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    Po, the Engineer - Constructivist Ideas in Paul Klee's Oeuvre
    (Munich: Hirmer, 2018) ;
    Lance Anderson
    The point of departure of this study is an oil-transfer drawing with watercolour details from 1922, which Paul Klee titled on the piece of cardboard as "Po", and in his handwritten catalogue of works as "Po, the Engineer". With this work, Klee is clearly responding to the new ideas of Constructivism, which where spreading from Russia at the time. By looking at a selection of works and manuscripts form Paul Klee's "Theory of Pictorial Form and Creative Design", the aim of the study is to demonstrate how, from 1922 onwards, the artist began to critically appropriate these Russian impulses, reshaping them to fit his own purposes, and parodying them to a certain extent, too.
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    Kokoschka - Dürrenmatt. Le mythe comme parabole
    (Neuchâtel: Centre Dürrenmatt Neuchâtel, 2018) ;
    Philippe Moser
    Tant Kokoschka que Dürrenmatt se sont servis des sujets de l’histoire et de la mythologie antiques comme paraboles du présent. Celles-ci leur permettaient de dénoncer des dérives actuelles. Il ne s’agit pas en l’espèce d’un phénomène moderne, les tragédiens antiques rivalisaient déjà pour « inventer de nouvelles lectures de mythes "chargées d’actualité" ». Le motif du labyrinthe crétois avait servi à Dürrenmatt de métaphore « pour donner forme au monde ». Dans sa pièce Hercule et les écuries d’Augias, créée d’abord pour la radio (1954) puis reprise au théâtre sous forme de comédie, il joue sur les carences de la bureaucratie suisse. La Suisse y est décrite comme un « paysage primitif couvert de bouses de vaches » qu’Hercule doit nettoyer. Dürrenmatt fait décrire à Augias son pays comme une entité « libéralo-patriarcale louvoyant entre la Ligue de Délos, l’hégémonie de Sparte et l’Empire mondial perse ». On y reconnaît aisément les divers protagonistes de la guerre froide, l’Europe est figurée sous les traits dela Ligue de Délos, les USA à travers Sparte l’hégémonique et l’URSS tient le rôle de l’Empire perse. La Suisse « louvoie » sous pavillon neutre entre les camps. Augias n’est bien entendu pas roi, mais président, qui débat avec les parlementaires « au sein du Grand Conseil National » sur la façon dont son pays pourrait se débarrasser de ce fumier légendaire. Finalement les propositions d’Hercule pour vider les écuries d’Augias échouent lamentablement face à l’opposition de l’administration. Comme l’avaient fait avant lui Franz Werfel (1915), Jean Giraudoux (1939), Matthias Braun (1959) et Jean-Paul Sartre (1965), Kokoschka a choisi Les Troyennes d’Euripide (415 av. J.-C.) comme instrument toujours actuel de dénonciation de la guerre. Entre 1971 et 1972, il illustre cette tragédie de 15 lithographies. Lorsque Kokoschka apprend par la presse que des enfants israéliens ont été assassinés par des terroristes, il compare ce crime à celui du meurtre du fils d’Hector, Astyanax, commis durant la guerre de Troie. En 1968/70, Dürrenmatt a qualifié « ce qui est exemplaire, ce qui a valeur de parabole » comme étant « substantiel sur le plan dramatique ». Pour ces deux artistes, le mythe était donc la parabole la plus appropriée pour réfléchir le présent. De leur point de vue, l’art abstrait échouait à assumer cette tâche. Dans cet esprit, Dürrenmatt écrivait en 1978 : « Les métaphores qui parlent aux sens ne sont pas des formes géométriques ou stéréométriques, ce sont des mythes : nos mythes. »
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    Ernst Ludwig Kirchner und Oskar Kokoschka im Kirchner Museum Davos
    (Heidelberg, Berlin: Kehrer, 2018)
    Les biographies des deux artistes révèlent de nombreux parallèles, notamment leurs débuts artistiques, respectivement dans le Jugendstil et dans la Sécession viennoise, les villes de Berlin et de Dresde comme lieux d’activité, le stigmate « artiste dégénéré » déployé par les nationaux-socialistes en 1937. Dès la première décennie du XXe siècle, les deux artistes relèvent le défi de fixer en quelques minutes sur le papier un modèle en mouvement ; ils sont parmi les premiers à se libérer de l’ornement de l’Art nouveau pour développer une image nouvelle, expressionniste de l’homme. Afin d’établir leur réputation de « pionnier de l’art expressionniste », Kirchner et Kokoschka n’ont pas hésité à antidater leurs œuvres. Autre point commun : la Suisse a joué un rôle prépondérant dans la vie des deux artistes. C’est pour cette raison que sont aujourd’hui conservés leurs legs artistiques à Davos, Vevey (4’000 œuvres de Kokoschka) et Zurich (fonds manuscrits de Kokoschka : 30’000 documents). Dès 1910, Kokoschka se forge une réputation en tant que portraitiste jouissant d’une perception « radiographique ». Kirchner, par contre, devient célèbre avec ses vues de Berlin des années 1913 et 1914. Aucun artiste de son époque ne sait présenter les atours de la métropole d’une manière si pointue. Par leur attitude provocante, Kirchner et Kokoschka sont controversés. Lors de son séjour à Dresde, Kirchner se présente volontairement comme un sauvage érotomane. Dans l’illustration pour sa pièce de théâtre Assassins, espoir des femmes (1909) parue dans la revue Der Sturm en 1910, Kokoschka apparaît sous les traits d’un sauvage tatoué étripant une femme. Au début de la Première Guerre mondiale, Kokoschka se porte volontaire pour le front, où il sera grièvement blessé. A la fin de la guerre, il s’installe à Dresde, y occupe un poste de professeur à l’Académie des Beaux-Arts, qu’il abandonne en 1924 pour parcourir l’Europe, l’Afrique du Nord et l’Asie Mineure. Kirchner est atteint en 1915, lors de son service militaire, d’une dépression nerveuse et arrive, après avoir séjourné dans divers sanatoriums, à Davos en 1917, où il réside jusqu’à son suicide en 1938. Contrairement à Kokoschka, Kirchner est un « Armchair Traveller » : il voyage au moyen de son imagination et se nourrit de récits de voyage, de magazines et de visites de collections ethnographiques. Il actualise son rêve de l’œuvre d’art totale en huit ateliers qu’il transforme, inspiré par l’art africain et océanien, en un refuge exotique. Kokoschka, par contre, est un homme de l’action qui fuit d’abord l’austro-fascisme en s’installant à Prague et ensuite les nationaux-socialistes. Dès son exil à Londres, il s’engage activement dans la résistance contre les nazis. Un choix de lettres de Kirchner et de Kokoschka révèle les modalités selon lesquelles se perçoivent les deux artistes.
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    Vitraux contemporains de l'arc jurassien
    (Berne: Société d'histoire de l'art en Suisse, 2018) ;
    Laurent Auberson
    « L’arc jurassien est riche d‘un patrimoine verrier d’exception. L’église de Courfaivre, décorée en 1954 par Fernand Léger, marque le point de départ d’une création inégalée de vitraux. Leur diversité et leur nombre impriment aux églises de la région un caractère résolument moderne. Chaque réalisation témoigne de la vitalité des échanges entre architectes, artistes et artisans du verre. Grâce à une sélection d’édifices et à la présentation des principales techniques du verre, l’histoire de ce renouveau est désormais accessible à tous. »
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    Oskar Kokoschka als "entarteter Künstler"
    (Berlin, Boston: De Gruyter, 2018)
    Im Mittelpunkt der Untersuchung stehen Kokoschkas Reaktionen auf zwei Ereignisse, die sich am 18. und 19. Juli 1937 in München zugetragen haben: Hitlers Rede zur Eröffnung der Großen Deutschen Kunstausstellung im Haus der Kunst und die Eröffnung der Ausstellung Entartete Kunst in den Arkadenbauten des Hofgartens.
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    The Bauhaus and the Russian avant-garde
    (Munich, London, New York: Prestel, 2017) ;
    Ian Pepper
    In 1995, Jean-Claude Marcadé declared that research into the relationship between the Bauhaus and the Russian avant-garde was essentially nonexistent. In recent years, new studies on the Hungarian Bauhaus master László Moholy-Nagy and his compatriots Lajos Kassák, Béla Uitz, and Alfréd Kemény, have yielded fresh insights into the development and transfer of ideas. The essay provides an overview of the most important mediators, publications, and private and state initiatives that undertook to promote exchange between the two sides.
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    Le regard de Henry Brandt sur les Peuls Wodaabe. "Le plus beau peuple du monde"
    (Neuchâtel: Editions Alphil, 2017) ;
    Françoise Senger
    Cette étude traite d’une sélection de photographies qu’Henry Brandt (La Chaux-de-Fonds 1921 – Saint-Ambroix, France, 1998) réalisa sur les Peuls Wodaabe au cours d’un voyage de six mois en Afrique occidentale. Ce peuple nomade vit dans une région située entre le sud du Sahara et le nord de l’Équateur. Le 26 juillet 1953, Brandt s’envola de Paris pour se rendre à Niamey, capitale du Niger, puis à Tahoua, d’où il partit à dos de chameau avec un petit groupe d’auxiliaires locaux sur les traces des Peuls Wodaabe.
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    When Art Objects Come to Life. Animation of Artworks in the Digital Age
    (Cambridge upon Tyne: Cambridge Scholars Publishing, 2017) ;
    Chris Walton
    Animating paintings by Old Masters is a phenomenon that has in recent times become increasingly widespread, and we aim to analyse it here by taking a closer look at a selection of digital artworks. The dream of bringing artworks to life is one that we already find in the Ancient myth of the sculptor Pygmalion, and it has lost nothing of its attraction to this day. The Latin verb animare means “to give life to”. Its root, anima, means both “air, breath, life” and “soul”. In Michelangelo’s ceiling fresco in the Sistine Chapel, God the Father animates the first man, made from clay, by stretching out his right index finger to touch Man’s hand gently. A contemporary advertisement for a computer tablet offers a parody of this famous gesture of creation, by having God touch a computer screen with his index finger. This gesture is more familiar to us today than ever. We use our index finger on our touchscreens to animate virtual worlds. Apps such as Cinemagram and Flixel enable every smartphone user to take photos in which individual elements actually move.
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    Edith Hoffmann (1907 – 2016)
    Obituary for the art historian Edith Hoffmann (1907–2016) who became the first woman to be in charge of the Burlington Magazine.
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    « Nulla dies sine linea. La production artistique de Klee en 1939 »
    (Paris: Editions du Centre Pompidou, 2016) ;
    Jean Torrent
    Within Klee’s artistic career, the year 1939 is exceptional for the remarkable intensity of his creative drive, as reflected in a “record performance” of 1,253 works. Fully one quarter of his total output dates from the last four years of his life, after his health situation improved temporarily in 1937. On 10 May 1940, when Klee was admitted to a sanatorium in Ticino, he had already entered 366 works – the number of days in a leap year. 1940 was in fact a leap year, as alluded to explicitly by a key work of this period, Still Life on Leap Day. When Klee journeyed to Ticino, where he died on 29 June 1940, he may have experienced a foreboding that he would never return to Bern. As a precaution, he entered 366 works in his oeuvre catalogue before his departure, although there were actually several more. By rounding it out to this symbolic number, he was able to assure himself that in this year as well, he had remained true to his motto Nulla dies sine linea (No day without a line). Klee’s motto surfaces already in the oeuvre catalogue of 1938, where it is noted – not accidentally – after the work number 365. Klee apparently understood his maxim as meaning that he wished to avoid allowing a single day to pass without completing at least one drawing.