Voici les éléments 1 - 4 sur 4
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    Bolivie : Réchauffement climatique, pression démographique et mauvaise gouvernance : l’équation sinistre !
    (: Ringier, 2016-12-13)
    Une fois de plus, les habitants de La Paz, siège du gouvernement de la Bolivie, n’ont plus accès à l’eau courante et les réserves n’ont jamais été aussi basses. Le Président andin Evo Morales Ayma a déclaré l’état d’urgence la semaine dernière. Attribuant cette crise au changement climatique, il annonçait à cette occasion que le « pire était encore à venir ». Pour les habitants de La Paz les mesures de rationnements sont drastiques : 3 heures d’eau courante à basse pression tous les 3 jours, selon les quartiers.
  • Publication
    Métadonnées seulement
    GĂ©ographie de la recherche
    À l'aide de plus de 100 cartes, graphiques et diagrammes et de nombreuses études de cas concrets, cet ouvrage pionnier, coordonné par trois des meilleurs experts des migrations environnementales, dresse un état des lieux inédit et propose des pistes pour répondre à ce grand défi du XXIe siècle.
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    Accès libre
    Migrations et changements climatiques: Ă©tude de cas dans les Andes boliviennes
    (2015) ; ; ;
    Véron, René
    ;
    Warner, Koko
    Cette thèse a pour objectif de questionner, par l’intermédiaire d’une étude de cas dans les Andes boliviennes, le rôle des effets du changement climatique et plus largement des dégradations environnementales sur les migrations de populations. L’étude est articulée autour de quatre articles scientifiques et du texte cadre qui explicite l’ensemble du projet de recherche. Mon analyse exhaustive des études empiriques portant sur les conséquences migratoires du changement climatique ou des catastrophes environnementales en Amérique du Sud permet de relever le nombre encore modeste de ces études et leur répartition très inégale. On trouve en effet beaucoup plus d’enquêtes sur l’Amérique centrale et en particulier sur le Mexique. En revanche, les pays andins restent peu explorés malgré leur forte vulnérabilité environnementale. Une des conclusions centrales du travail est que la relation entre les changements environnementaux et les migrations observée en Amérique latine confirme les principales tendances soulignées dans d’autres régions du monde : les déplacements se font le plus souvent sur de courtes distances avec une forte attraction des centres urbains. Dans le cas de catastrophes soudaines, les déplacements sont souvent de courtes durées. Il ressort également de l’étude que certains effets du changement climatique sur les migrations concernent tout particulièrement l’Amérique latine. C’est le cas de la fonte des glaciers tropicaux, dont les conséquences sur les sociétés sont encore peu étudiées. Le retrait glaciaire fait justement l’objet d’analyses approfondies dans cette étude. Ma recherche identifie les principaux facteurs migratoires ainsi que les dynamiques migratoires à travers une étude de cas dans les régions montagneuses proches de La Paz en Bolivie. Des événements climatiques extrêmes, comme la grêle, le gel ou la forte variabilité de la disponibilité en eau pour l’irrigation, sont les principaux motifs environnementaux invoqués par les migrants. Ma recherche confirme donc le caractère multi-causal des migrations, où les facteurs environnementaux se combinent à d’autres facteurs migratoires comme l’accès aux terrains cultivables, à des emplois rémunérés ou à une formation supérieure. Les migrations observées sont régionales et se manifestent dans un contexte de relations migratoires préexistantes entre régions rurales et urbaines (La Paz et de El Alto), où l’on observe des mouvements d’allers-retours, de séjours temporaires ou encore de multi-résidences. L’analyse approfondit également le rôle spécifique du retrait glaciaire au sein de ces dynamiques migratoires andines. Le retrait glaciaire est sûrement l’impact le plus tangible du changement climatique dans les Andes et plusieurs articles parus dans certains médias, rapports gouvernementaux ou d’ONG font état de potentielles conséquences migratoires. Cependant, mes résultats montrent qu’actuellement en Bolivie, le retrait des glaciers ne contribue pas à générer de nouveaux flux migratoires. En revanche, la fonte des glaces reste un phénomène préoccupant, car si elle ne pousse pas directement les gens à partir, la saisonnalité de la disponibilité en eau ou encore la dimension symbolique de la disparition de glaciers interfère néanmoins avec certains choix migratoires. Il génère par exemple, des craintes auprès des agriculteurs de montagnes quant aux possibilités futures de cultiver les terres dans des régions fortement dépendantes de l’eau des glaciers. Mon étude se termine en questionnant les mécanismes qui ont fait de Khapi, l’un des quatre villages étudiés, le village le plus médiatisé de Bolivie lorsque sont évoquées les thématiques du retrait glaciaire et des « migrants climatiques ». Cette analyse permet de mettre en évidence le rôle et les agendas d’acteurs impliqués dans ce processus de médiatisation (journalistes, membres d’ONG, experts et habitants de la région). En donnant la parole aux habitants qui s’approprient, transforment ou rejettent les discours les concernant, mon étude permet d’aller au-delà de l’image simplificatrice et misérabiliste que l’on affecte souvent à ces « victimes-témoins ». Cette discussion contribue ainsi aux réflexions critiques sur la manière dont certaines régions du monde deviennent des études de cas emblématiques. Finalement, mon étude apporte de nouveaux éléments de compréhension qui permettent de discuter de manière nuancée des impacts migratoires, des changements environnementaux et des enjeux de cette relation dans la région encore peu étudiée des Andes boliviennes. Sur la base de mon analyse, je propose, dans le chapitre conclusif, plusieurs pistes de recherches pour approfondir cette thématique ainsi qu’une réflexion sur les implications de cette recherche en termes de recommandations politiques.
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    Représentation médiatique des réfugiés climatiques
    (Paris: La Dispute, 2015)
    Depuis une vingtaine d’années, ceux que l’on nomme les « réfugiés climatiques» drainent l’attention des milieux académiques, des autorités publiques ainsi que des médias. Incarnant le « visage humain du changement climatique », cette catégorie de personnes est souvent présentée dans la presse par l’intermédiaire d’études de cas emblématiques. C’est par exemple le cas de la communauté de Khapi, située au pied des Andes boliviennes. En effet, différents médias internationaux (The New York Times, CNN, BBC, etc.) se sont intéressés au phénomène du retrait glaciaire dans cette région montagneuse et les villageois y sont présentés comme victimes du changement climatique, n’ayant souvent pas d’autre choix que de quitter leurs terres. Cet article s’intéresse aux discours portant sur ce village ainsi que sur les processus permettant d’expliquer cet engouement médiatique. L’analyse repose d’une part, sur l’examen d’un corpus d’articles de presse qui évoque cette population et d’autre part, sur un travail de terrain qui comporte des entretiens approfondis avec les acteurs qui prennent part au processus de médiatisation (journalistes, membre d’ONG, experts et habitants de la région). Cette recherche permet de mettre en évidence le rôle et les agendas d’acteurs impliqués dans le processus de médiatisation. En donnant voix aux habitants, ceux dont les témoignages sont relatés dans les médias, l’étude permet d’aller au delà de l’image simplificatrice et misérabiliste que l’on affecte souvent à ces témoins du changement climatique.