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    Identités, représentations, inégalités et projets communs des élus neuchâtelois. Quelques éléments pour une cohésion cantonale
    Rapport de recherche sur le rôle des représentations que se font les élus politiques neuchâtelois du potentiel clivage « Haut et Bas » dans la cohésion cantonale. 504 élus législatifs et exécutifs aux échelons cantonaux et communaux ont rempli un questionnaire élaboré par les étudiants de 3ème année Bachelor en sociologie. Si certains élus soulignent des idées et des sentiments que l’on pouvait supputer (mais qu’il est toujours important de voir être statistiquement confirmés), d’autres informent sur des tendances et des attitudes parfois inattendues (nette préférence pour sa commune que pour son canton, absence de véritables stéréotypes entre habitants des régions, ouverture souhaitée vers la France et d’autres cantons, rôle de l’éducation dans la (dé)construction des clivages cantonaux,…). Mais les enjeux capitaux restent bien les questions liées à la mobilité/transport et l’implantation des infrastructures sanitaires. Mentionnons tout de même combien, selon la région d’appartenance, les myopies et les surdités peuvent être sélectives à l’égard de certains problèmes ou enjeux. A noter que le clivage « haut » ‐ « bas » s’articule désormais plutôt sur une diagonale « Littoral – Val‐de‐Ruz » et « Montagnes neuchâteloises – Val‐de‐Travers ». Un élément important est unanimement partagé par tous : la mauvaise image du canton à l’extérieur est considérée être de la responsabilité de chacun ! Et si l’échec de la votation sur l’objet du RER‐TransRUN laisse des traces et entretient certainement les dissonances, il est encourageant de constater que deux‐tiers des élus (69%) sont d’autant plus déterminés à faire avancer des projets cantonaux communs, tels que le RUN.
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    Pratiques de consommation en Suisse romande : enquête auprès des membres de la Fédération Romande des Consommateurs (FRC)
    Dans une volonté de mieux connaître les pratiques de ses adhérents, la FRC a collaboré avec l’Institut de Sociologie de l’Université de Neuchâtel pour réaliser une vaste enquête auprès de ses membres. Celle‐ci a été menée dans le cadre du Séminaire d’introduction à la recherche, dispensé aux étudiants de 3ème année du bachelor en sociologie et qui vise à les familiariser aux méthodes quantitatives d’enquête par questionnaire. Les enjeux scientifiques de cette recherche sont : dresser un panorama des habitudes des membres de la FRC en matière de consommation, questionner leur sensibilité à des problématiques telles que la consommation responsable ou l’obsolescence programmée, ou encore sonder leurs opinions sur des questions d’actualité telles que la caisse maladie unique ou l’engagement de la Commission de la Concurrence (COMCO). Nos données montrent une forte connaissance et une mise en oeuvre importante des principes fondamentaux de la consommation dite éthique. Les membres de la FRC s’informent largement de la provenance et des conditions de fabrication des produits consommés et boycottent des produits lorsqu’ils le jugent nécessaire ; ils trient leurs déchets et adoptent des pratiques visant à en diminuer le volume ; ils cherchent à économiser l’énergie consommée, etc. Certains facteurs, tels que la volonté de bien faire ou de se conformer à un certain nombre de valeurs jugées désirables, encouragent clairement ces comportements. Il convient également de souligner le rôle moteur que joue la Fédération auprès de ses membres : elle est leur principale source d'information concernant l'éthique des entreprises et une large majorité de ses adhérents considère ses conseils et recommandations comme ayant une forte influence sur ses habitudes de consommations. Pour autant, nous ne pouvons conclure que l’importance accordée aux principes de la consommation « éthique » se traduit systématiquement dans les pratiques de consommation. Celle‐ci, en effet, varie en fonction de l’âge ou du niveau de formation notamment – le revenu en revanche ne semble jouer aucun rôle. Par ailleurs, l’orientation « responsable » des membres de la FRC diffère fortement en fonction du type de produit acheté. S’agissant d’expliquer ces différences, nous avons pu constater que parmi les facteurs limitant l'apparition de comportements responsables sur le plan écologique, le poids des habitudes pèse lourdement.