Voici les éléments 1 - 3 sur 3
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    Accès libre
    Four empirical essays on agglomeration economies and firm-level productivity performance in Switzerland
    Cette thèse explore empiriquement le paysage économique suisse de trois perspectives. Premièrement, en appliquant des techniques d’imputation multiple et en combinant des sources de données existantes, elle décrit la création de nouvelles bases de données représentatives de la valeur ajoutée au niveau de la firme. Ces bases de données désagrégées sont utilisées pour explorer la distribution de la productivité des régions suisses à l’aide d’une nouvelle méthode de décomposition inspirée de la littérature “shift-share”. Cette analyse “zoome” progressivement dans le paysage industriel et géographique suisse dévoilant les effets structuraux et compétitifs qui sous-tendent la très faible croissance des dernières décennies de la productivité en Suisse. Deuxièmement, en se basant sur des données portant sur la création de nouvelles firmes, cette thèse estime la magnitude des différentes forces d’agglomération en Suisse. Troisièmement, comme les régions suisses les plus productives ne sont pas forcément celles qui comptabilisent le plus de revenu, cette thèse examine l’inadéquation spatiale entre revenu et production. Les résultats obtenus par ces trois perspectives complémentaires sont d’intérêt pour le développement des politiques industrielles et d’aménagement du territoire suisses, ainsi que pour nourrir les débats sur la péréquation financière et l’équité spatiale entre communes suisses.
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    Métadonnées seulement
    Représenter sans être élu: la population étrangère comme enjeu dans la répartition des sièges au Conseil national
    Le système actuel de répartition des sièges au Conseil national entre les cantons prend en compte la totalité de la population résidante permanente. Cette définition implique que certains cantons obtiennent des sièges grâce à leur proportion importante d’étrangers, alors que ces derniers n’ont pas le droit de participer à l’élection, n’ayant pas le droit de vote au niveau fédéral. Le but de cette étude est donc d’identifier quels sont les élus fédéraux assis sur ces sièges, basée sur les résultats des élections fédérales d’octobre 2015. La méthode appliquée utilise un calcul de répartition alternatif des sièges au Conseil national où uniquement les citoyens suisses sont pris en compte. Cela nous permet d’identifier les cantons, puis les élus, qui bénéficient des sièges «étrangers». Nous montrons notamment que, même si le parlement n’avait pas une couleur plus marquée à droite ou à gauche, certaines personnalités politiques, bien que caractérisées par des positions très restrictives face aux politiques migratoires et très fermes vis-à-vis du reste du monde, sont actuellement assis sur un siège que leur canton a obtenu grâce à sa proportion élevée de résidents permanents étrangers. De cette analyse, ressort également l’importance des politiques de répartitions des migrants entre les différents cantons suisses. En effet, nous montrons que suite à des chocs migratoires importants non-répartis équitablement entre cantons, la répartition des sièges pourraient se voir modifier. Enfin, nous analysons la représentativité des citoyens suisses et étrangers au Conseil national dans le système actuel de répartition et dans le système alternatif. Nous montrons que ce dernier ne parvient pas à régler le problème de surreprésentation de certains cantons au Conseil national.