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Kaya, Bülent
Résultat de la recherche
Nomen est omen: Quand s'appeler Pierre, Afrim ou Mehmet fait la différence
2014, Fibbi, Rosita, Kaya, Bülent, Piguet, Etienne
Très forte discrimination à l’embauche pour les «secondos»
Il ne fait pas bon être Turc ou Yougoslave albanophone en Suisse à la recherche d’un emploi, même si on a un permis C. Mis en concurrence avec un jeune Helvète sorti de la même école au bénéfice d’un CFC identique, les candidats immigrés ont moins de chances de décrocher un emploi. 24% pour les Yougoslaves albanophones en Suisse romande sont ainsi discriminés, 30% des Turcs en Suisse alémanique et même 59% des Yougoslaves albanophones dans cette partie du pays. Ces taux sont nettement plus élevés que ceux observés dans d’autres pays européens, notamment l’Allemagne. A compétences égales, ayant effectué toute leur scolarité en Suisse, les jeunes d’origine immigrée provenant des pays hors Union européenne sont clairement mis de côté.
C’est ce que démontre cette étude scientifique, financée par le Fonds national de la recherche dans le cadre du PNR 43, réalisée par Rosita Fibbi et Bülent Kaya du Forum suisse pour l’étude des migrations et de la population (SFM) et Etienne Piguet, professeur à l’Université de Neuchâtel. L’enquête, réalisée en 2002 et 2003, est basée sur la méthode semiexpérimentale mise au point par l’Organisation Internationale du Travail et déjà utilisée dans nombre de pays européens. Les chercheurs ont répondu avec des postulations fictives à des offres d’emploi réelles parues dans la presse. Ils ont ensuite comparé, pour chaque cas, la réponse obtenue par le candidat suisse avec celle obtenue par le jeune homme d’origine immigrée., Starke Diskriminierung jugendlicher «Secondos» bei der Stellensuche
Es ist nicht von Vorteil, auf Stellensuche in der Schweiz Türke oder albanischsprechender Jugoslawe (aus dem Kosovo) zu sein – selbst wenn man Inhaber einer C-Bewilligung ist. In Konkurrenz mit einem jungen Schweizer, der dieselbe Schulbank gedrückt und dieselbe Lehre erfolgreich absolviert hat, haben eingewanderte Kandidaten weniger Chancen, eine Arbeitsstelle zu finden. 24% der albanischsprechenden Jugoslawen werden in der Westschweiz auf ihrer Stellensuche diskriminiert; in der Deutschschweiz sind es gar 59% sowie 30% unter den jungen Türken. Diese Prozentsätze sind bedeutend höher als die aus anderen europäischen Ländern wie zum Beispiel Deutschland. Jugendliche mit Migrationshintergrund, die nicht aus der Europäischen Union stammen, werden trotz gleicher Fähigkeiten und identischem Curriculum klar benachteiligt.
Dies belegt diese wissenschaftliche Untersuchung, finanziert vom Schweizerischen Nationalfonds (SNF) im Rahmen des NFP 43. Sie wurde durchgeführt von Rosita Fibbi und Bülent Kaya vom Schweizerischen Forum für Migrations- und Bevölkerungsstudien (SFM) sowie von Etienne Piguet, Professor an der Universität Neuenburg. Die Studie, die zwischen 2002 und 2003 realisiert wurde, beruht auf der semiexperimentellen Methode, die von der Internationalen Arbeitsorganisation (ILO) bereits in einer Reihe europäischer Länder angewandt worden ist. Die Forscher und Forscherinnen haben mit fiktiven Bewerbungen auf reelle Stellenangebote in der Presse geantwortet. Sie haben sodann die Antworten auf eine Schweizer Kandidatur mit jenen verglichen, die auf Bewerbungen jugendlicher Secondos erfolgt waren.
Le passeport ou le diplôme ?: Etude des discriminations à l’embauche des jeunes issus de la migration
2003, Fibbi, Rosita, Kaya, Bülent, Piguet, Etienne
L’étude entend vérifier si et, le cas échéant, dans quelle mesure la Suisse connaît un phénomène de discrimination à l’embauche ; elle se concentre en particulier sur le cas des jeunes d’origine immigrée mais scolarisés en Suisse. Reprenant la méthodologie proposée par l’OIT pour ce type d’enquête semi-expérimentale, cette recherche documente l’ampleur insoupçonnée de la discrimination frappant notamment les jeunes originaires de pays non membres de l’Union européenne, dans les deux régions linguistiques du pays.
Étude de faisabilité: évaluation du programme suisse d'aide au retour de l'Office fédéral des réfugiés
2000, Kaya, Bülent, Piguet, Etienne, Cattacin, Sandro
Le programme d'aide au retour de l'Office fédéral des réfugiés est à même d'être évalué. La base de données à disposition, ainsi que la structuration organisa-tionnelle permettent l'accès à des informations nécessaires pour une évaluation. Nous estimons, en revanche, que le système de référence d'une éventuelle évalua-tion devrait être actualisé avant de l'utiliser. En effet, le concept de référence de l'aide au retour date de 1993 et le programme s'est dès lors développé en dépas-sant largement l'orientation initiale. Une évaluation devrait donc se baser sur une conceptualisation (une stratégie d'orientation et d'action) plus détaillée permettant de construire une évaluation du programme orienté vers la situation actuelle. A partir d'un concept actualisé, nous voyons la nécessité de créer un système d'évaluation accompagnant le programme d'aide au retour. Il s'agit de combiner une évaluation globale du programme qui supervise des évaluations partielles des mesures sur une base d'un monitorage continuel de l'application.