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    Métadonnées seulement
    Finance de marché et fonds d’investissement durables : la coupure au territoire
    Cet article s’inscrit en géographie de la finance et montre, à l’aide de diverses études de cas, comment l’industrie financière, en s’appropriant le concept de développement durable de manière particulière, a construit sa propre approche de la « valeur financière durable » dans le cadre des fonds d’investissement socialement responsable (ISR). Il explique la manière dont l’industrie financière auto-valide son action en matière de finance « durable » par le recours à des organisations (agences de notation extra-financière et ONGs), des personnalités (experts, leaders d’opinion) ou des institutions (organisations internationales) qui, par leur réputation ou leur position, légitiment la « valeur durable ». Or, si ces acteurs parviennent à animer le débat médiatique, scientifique et politique, ils restent largement sous l’influence de l’industrie financière et ne remettent pas en cause l’essence même des produits financiers, la coupure au territoire. L’absence de territorialisation et de contextualisation territoriale empêchent toute approche forte de la durabilité, fondée sur les acteurs locaux et une opérationnalisation sur un territoire donné.
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    Métadonnées seulement
    Industrie de fonds ISR et la construction de la "valeur financière durable"
    (Neuchâtel Université de Neuchâtel Institut de sociologie, 2015) ; ;
    Avec son offre de fonds d’Investissement socialement responsable (ISR), l’industrie de la finance s’inscrit dans le mouvement général de «Développement durable». Toutefois, malgré la mise en place de dispositifs sociotechniques complexes pour évaluer la « responsabilité » des entreprises, la finance « durable » se heurte à de nombreuses limites. D’une part, la finance et le DD sont mus par des logiques, des principes d’action et les spatialités complètement différents. D’autre part, seule une validation sociale de la «valeur durable» provenant des milieux non financiers serait à même d’évaluer la durabilité des activités économiques.