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    Urban Production from Manufacturing to Financialisation : the Case of China
    During the twentieth Century, urban production theories considered manufacturing as the main engine for development. Today, financialization of real estate as well as mobile consumer’s expenses have developed at a larger scale and play an increasing role. We argue that this shift affects the Global South as well as the Global North. The Chinese case shows the relevance of a territorial approach, taking into account the various processes of creating value and of how they interplay within the urban space. This approach makes it possible to understand why some cities/regions are more able to develop in relation to others.
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    The Creation of Urban Value in China : The Case of the Modernization of Qujing City in Yunnan
    This article proposes an analytical framework around the concept of urban value creation in order to gain a transversal understanding of the various interactions between urban planning, the strategies of urban modernization and growth through the development of the local real estate market, and the local financial system. This framework comes from a reflexive and evolutive methodological research approach both based on existing literature and empirically founded. The urbanization process of the fourth-tier city of Qujing in Yunnan province can illustrate China’s “landed urbanization”, i.e. the value creation resulting from government strategies for growth and modernization based on land and real estate commodification. Such local government policies have been enabled due to a demand for urban property that has largely resulted from an investment rationale: both residential and non-residential properties have come to be seen as financial assets by the urban population. We argue that the construction of urban value can be approached through the strategies of four groups of actors that all demonstrate the behavior of an investor, based on conventions about the increase of urban value through economic growth and urban modernization. These four groups of actors are individuals, the local government, real estate companies and financial institutions, all of which are involved in the search for urban rent.
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    Industrie de fonds ISR et la construction de la "valeur financière durable"
    Avec son offre de fonds d’Investissement socialement responsable (ISR), l’industrie de la finance s’inscrit dans le mouvement général de « Développement durable » (DD). Toutefois, malgré la mise en place de dispositifs sociotechniques complexes pour évaluer la « responsabilité » des entreprises, la finance « durable » se heurte à de nombreuses limites. D’une part, la finance et le DD sont mûs par des logiques, des principes d’action et des spatialités complètement différents. D’autre part, seule une validation sociale de la « valeur durable » provenant des milieux non financiers serait à même d’évaluer la durabilité des activités économiques.
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    The Real Estate Markets : Players, Institutions and Territories
    Revealing the parties, the processes and the institutions and, consequently, both the diversity and contingency of the real estate markets, the existing increasing literature emphasises the contemporary numerous links and interdependencies between real estate, land value, planning and town planning policy and even the financial system. However, the vast majority of this research only looks at major cities, neglecting other areas. The aim of this article is to gain a better understanding of the real estate market through a process firstly of deconstruction and then reconstruction. The process of deconstruction involves identifying various market trends according to property type (principally residential buildings), players and institutions, territorial situations and temporalities based on research conducted in Switzerland. We then developed a meta-synthesis inspired by Fernand Braudel whose works put as much emphasis on day-to-day economic activity as on long-term activity, and on local as well as global issues.
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    The Post Crisis Transition : Towards New Investment Circuits ?
    The recent Global financial crisis has marked an unprecedented separation between finance and real economy. This paper deals with the question of today’s transition within finance geography. It focuses on the transition process of the Swiss financial system after 2008 from institutional and territorial perspective. More specifically, this study investigates new investment circuits in Switzerland and attempts to understand to which extent they are connected to entrepreneurial activities at local and regional levels. Our main findings highlight that the Swiss case shows two opposite movements: “from the top”, i.e. Swiss pension fund sector and “from below”, i.e. regional private entrepreneurial investors. We will finally demonstrate that, because of the specific institutional framework, the current transition process in Switzerland is more likely to be driven by small regional actors, rather than by large institutional investors.
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    Les territoires de l'industrie financière : quelles suites à la crise de 2008-2009 ?
    Cet article interroge le couplage entre l'industrie financière d'une part et l'économie réelle (économie monétaire de production) d'autre part dans une perspective institutionnaliste et territoriale.
    La crise actuelle, qui a pris naissance dans la sphère financière pour se propager ensuite vers les activités réelles, est présentée comme le résultat d'une autonomisation progressive de la finance. Cette déconnexion peut être comprise comme la construction d'une géographie spécifique, caractérisée par une extrêmement concentration dans les principales places financières mondiales (la Global City) et d'un contrôle qui s'exerce à partir de là vers les régions productrices d'une part et vers les sources d'épargne d'autre part. L'économie réelle de son côté est restée organisée de manière plus traditionnelle, la cohérence du marché du travail et de l'accumulation des connaissances résidant toujours pour l'essentiel à l'échelle des régions et des nations. C'est aussi à ces échelles que se posent les préoccupations sociales et environnementales est qu'est donc organisée la reproduction des ressources.
    La question qui se pose avec la crise peut donc être formulée comme suit. Comment réarticuler les circuits financiers et l'économie réelle? Plus particulièrement, comment recréer des connexions suffisamment directes pour prendre en compte les aspirations actuelles en termes de durabilité, de stabilité monétaire et financière et de préserver les conditions de reproduction des ressources, en particulier du travail et des connaissances?
    Deux scénarios sont esquissés. Le premier est centré sur la poursuite du fonctionnement du système actuel d'allocation des capitaux par les marchés financiers grâce au développement de produits qui tiennent compte des aspirations éthiques actuelles de la société (investissements « verts », investissement socialement responsable, etc.). Ce scénario, porté par les acteurs du système actuel, ne répond cependant pas aux disfonctionnements des marchés financiers. Le second scénario, plus prospectif, prend cela en compte. Les principaux investisseurs (en particuliers les fonds de pension) ainsi que les entreprises (qui ne verront probablement plus leur valeur augmenter comme par le passé) risquent de faire défection et de se tourner vers de nouveaux circuits de financement. Dans cette seconde perspective, il devient nécessaire de s'interroger sur les nouvelles formes territoriales que prendront ces nouveaux circuits.
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    Négociations autour de deux grands projets urbains en Suisse
    Cet article aborde deux phénomènes marquant de la production urbaine, la financiarisation d’une part et le développement durable d’autre part, qui ont été peu traités en géographie urbaine. Plus particulièrement, en mettant en perspective la durabilité et la financiarisation telles qu’elles se réalisent dans le construit urbain, il développe la thèse de l’apparition de nouvelles formes de négociations portées par les promoteurs des projets urbains qui, selon les contextes, forment des coalitions avec d’autres acteurs, publics ou privés. Directement impliqués dans les négociations auprès des financiers et des acteurs urbains locaux, ils deviennent des acteurs ancreurs capables d’évaluer et de traduire les multiples dimensions d’un projet et certains enjeux de durabilité en termes financiers de manière à ce que l’ancrage du capital dans la ville puisse se réaliser. Parallèlement, la problématisation de la durabilité dépend beaucoup de la capacité des acteurs locaux, privés et publics, à se mobiliser et à négocier avec les promoteurs des projets urbains. Cette thèse est illustrée par la comparaison de deux grands projets immobiliers emblématiques en Suisse, achetés par des institutions financières.
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    La ville négociée : entre financiarisation et durabilité
    Cet article propose d’approfondir les travaux sur la géographie urbaine à travers une approche institutionnaliste et territoriale de la durabilité économique. Plus spécifiquement, il porte sur les impacts de la finance de marché sur le construit urbain et sur la production de la ville sous l’angle de la durabilité à partir du concept de ville négociée. Nous développons la thèse que la production urbaine nécessite aujourd’hui la présence d’acteurs « ancreurs », capables de négocier les conditions de l’ancrage du capital dans un contexte local moyennant la prise en compte d’enjeux de durabilité. Cette thèse sera démontrée à partir du cas suisse de la production de complexes multifonctionnels urbains qui ont été financés et sont possédés par des acteurs financiers.
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    La durabilité d’un objet financiarisé : le cas de Sihlcity à Zurich
    En combinant plusieurs affectations, les grands objets urbains tels que les complexes multifonctionnels privés (centre commercial et de loisirs) ou publics-privés (stades de sport et centre commercial) qui se sont récemment multipliés en Suisse peuvent contribuer à la construction de « la ville sur la ville. » Parallèlement à ces changements d’ordre technique, on assiste également à l’intervention croissante d’investisseurs institutionnels dans le financement et la propriété de ces complexes. Cet article a pour objectif de montrer comment l’intervention de nouveaux acteurs financiers modifie la production de la durabilité dans le cas d’objets urbains. Plus spécifiquement, cela consiste à développer un cadre conceptuel qui permet d’appréhender en situation les relations entre financiarisation, durabilité et territoire. Ce cadre conceptuel est ensuite appliqué dans l’analyse du plus grand complexe multifonctionnel de Suisse qui a été acheté par des acteurs financiers.