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    Ville et industrie : des tensions et des synergies au cœur du développement
    Les liens entre ville et industrie sont en évolution constante depuis la Révolution industrielle. Alors que certains types d’industries ont avantage à se localiser en milieu rural, d’autres bénéficient d’une localisation en milieu urbain, notamment pour l’accès facilité à une main d’œuvre qualifiée. Par l’entremise de ses exportations génératrices de revenu, l’industrie permet d’enclencher un processus de développement régional et urbain. Cette lecture classique peut néanmoins être questionnée en tenant compte des derniers résultats de recherche. La mise en application renouvelée de la théorie de la base en Suisse montre ainsi que les industries et les activités productives en général ne sont pas les seuls facteurs de développement. L’importance des activités de consommation – dites résidentielles- parmi les activités économiques et le rôle toujours plus important joué par la présence de consommateurs (pendulaires, rentiers, touristes, etc.) dans une région, et en particulier dans les villes, sont aussi déterminants. Ce changement de regard de la production vers la consommation est d’ailleurs en partie déjà intégré par les industries elles-mêmes. Le business model de ces dernières fait l’objet d’adaptations constantes qui visent de plus en plus à incorporer le consommateur dans les processus de production. Cette synergie entre la production et la consommation est notamment perceptible dans les villes où la rente urbaine très élevée oblige les industriels à adopter des mesures pour augmenter la plus-value de leurs activités. Conséquemment, le développement d’activités de consommation ad-hoc représente ainsi une des parades proposées par les industriels pour se maintenir dans les centres villes.
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    Les espaces ruraux: d’une économie productive à une économie résidentielle et présentielle?
    Les activités productives ne sont plus les principaux moteurs du développement des régions suisses. Les régions les plus riches sont celles qui, par leur économie résidentielle et présentielle, parviennent à capter les revenus et à les faire circuler dans la région.
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    Ländliche Räume : Von der produktiven hin zur residentiellen und präsentiellen Ökonomie ?
    Die produktiven Aktivitäten sind in den Regionen der Schweiz nicht mehr der wichtigste Motor für die Einkommensentwicklung. Die wohlhabendsten Räume sind vielmehr jene, denen es aufgrund ihrer residentiellen und präsenziellen Ökonomie gelingt, hohe Einkommen anzuziehen, die den Aufbau lokaler Dienstleistungen rund um Wohnen und Freizeit ermöglichen.
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    Pourquoi Neuchâtel stagne ? Un nouveau diagnostic
    (2015-6-23) ;
    Babey, Nicolas
    Le canton de Neuchâtel est en train de réviser sa législation sur la promotion économique. Datant de l'après-crise horlogère des années 70, la loi actuelle est essentiellement axée sur l'exportation de biens et services, mais la création et l’exportation de richesses ne profitent plus vraiment aux régions qui les créent. Ainsi, Neuchâtel et le Jura se classent parmi les premiers cantons suisses en termes d’emplois du secteur secondaire alors que Vaud, Genève et Zurich ont la part la plus faible. Par contre, et c’est là que le bât blesse, le revenu par habitant est parmi les plus élevés de Suisse dans les trois cantons susmentionné, loin devant Neuchâtel et le Jura qui sont nettement distancés. On peut se demander tout d’abord quel est le rôle joué par les différentiels de valeur ajoutée entre les activités économiques, et qui pourraient expliquer en partie cette différence notoire, une activité industrielle rapportant généralement moins qu’une activité de la finance. Mais c’est également se voiler la face sur le cœur du problème. Pourquoi Neuchâtel, qui compte un PIB par habitant supérieur au canton de Vaud et qui figure proche de Genève et de Zurich se voit distancé de pareille manière en termes de revenus ? En réalité, il faut rechercher ailleurs la réponse à ce dilemme. Cette différence très nette interroge sur la circulation inter-régionale des revenus. On le voit dans l'Arc jurassien où une grande partie des revenus générés par l'exportation, notamment l’horlogerie, sont captés par d'autres régions.
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    Beyond Economic Base Theory: The Role of the Residential Economy in Attracting Income to Swiss Regions
    Regional development theories are mainly focused on export-based activities to explain regional competitiveness. The increasing mobility of workers and residents leads to a reconsideration of this approach. Residential economy has become a strategic issue to generate incomes within regions. With this view, the paper analyses the link between economic activities and incomes from workers and annuitants residents. A spatial typology breakdown is compiled for Swiss regions using a hierarchical cluster analysis (HCA). Empirical results highlight various regional development profiles. Conversely to export-based theories, regions with higher income are those with strong residential economy, thus opening new avenues for local governance.
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    L'économie résidentielle en Suisse: une approche par les emplois
    L’économie résidentielle renouvelle la compréhension de la croissance et du développement. Jusqu’à présent, l’attention est largement orientée sur les emplois qui exportent en dehors de la région avec l’idée que d’autres emplois seront induits par la dépense de ce revenu sur place. Aujourd’hui pourtant, l’importance des revenus de transfert issus de la redistribution étatique, de la mobilité des ménages, des rentes de retraite et du tourisme génèrent de nouveaux emplois de service et montrent que cette approche traditionnelle est incomplète. L’économie résidentielle apparaît comme une nouvelle voie à explorer pour analyser la diversité des modalités de développement local. La contribution proposée ici introduit différentes théories de l’économie résidentielle et livre une première caractérisation de son importance en Suisse à partir des statistiques de l’emploi. Différents types d’espaces économiques sont identifiés et cartographiés. (Carin.info)
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    Choix d’indicateurs économiques et sociaux pour le Canton de Neuchâtel
    (Neuchâtel Université de Neuchâtel, Institut de Sociologie, 2012-5-31) ; ;
    Certaines réalités économiques, démographiques et sociales du canton de Neuchâtel sont peu connues. Plusieurs indicateurs ont été choisis pour apporter une meilleure image des différentes régions du canton. Une liste d’une quinzaine d’indicateurs est déclinée dans le rapport.
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    L’économie résidentielle en Suisse : Une approche par les emplois
    (Neuchâtel Université de Neuchâtel, Institut de Sociologie et Maison d'analyse des processus sociaux (MAPS) Institut de Sociologie, 2011) ;
    Quels sont les moteurs du développement régional en Suisse ? L’économie résidentielle renouvelle la compréhension de la croissance et du développement. Jusqu’à présent, l’attention est largement orientée sur les emplois qui exportent en dehors de la région avec l’idée que d’autres emplois seront induits par la dépense de ce revenu sur place. Aujourd’hui pourtant, l’importance des revenus de transfert issus de la redistribution étatique, de la mobilité des ménages, des rentes de retraite et du tourisme génère de nouveaux emplois de service et montre que cette approche traditionnelle est incomplète. L’économie résidentielle apparaît comme une nouvelle voie à explorer pour analyser la diversité des modalités de développement locales. La contribution proposée ici introduit différentes théories de l’économie résidentielle et livre une première caractérisation de son importance en Suisse à partir des statistiques de l’emploi. Différents types d’espaces sont identifiés et cartographiés à partir de cette approche.
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    Rapport d'évaluation du set d'indicateurs sur les disparités régionales en Suisse
    (Neuchâtel Université de Neuchâtel, Institut de Sociologie, 2010-11-30) ;
    L’Office fédéral de la Statistique (OFS) produit un set d’indicateurs sur les disparités régionales en Suisse tous les deux ans, la prochaine fois en 2011. Ce set est publié sous la forme d’une brochure statistique de poche. L’objectif du présent rapport est d’examiner les possibilités d’améliorer la dernière brochure publiée en 2009 pour mieux rendre compte des disparités régionales en Suisse. La méthode adoptée cherche à analyser les disparités régionales en partant de l’idée qu’il y a des changements dans la société actuelle qui ont des impacts sur la génération des disparités régionales. En conséquence, certains thèmes et indicateurs de la brochure publiée peuvent être adaptés à ces évolutions. Cependant, il faut préciser que la proposition d’adaptation ne remet pas en question l’intérêt général et la pertinence des indicateurs actuels présents dans la brochure. De même, ni la faisabilité ni la pertinence des propositions faites n’ont pu être testées dans le cadre de ce mandat. Concernant la structure du document, les changements majeurs dans le contexte économique et socio-culturel affectant les disparités régionales sont d’abord introduits. Ensuite, nous présentons l’adaptation envisagée des neufs thèmes et des indicateurs proposés dans la brochure statistique de poche pour appréhender les mutations géographiques et les enjeux politiques régionaux d’après l’évolution du contexte économique brièvement introduite. Nous terminons par la proposition d’élaboration d’une carte synthétique dans le but d’exposer la structure économique globale de l’ensemble des régions suisses.
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    Rapport final: Output & Diffusion
    (Neuchâtel Université de Neuchâtel, Institut de Sociologie, 2010-6-30) ;
    Le rapport Output & Diffusion s’inscrit dans un renouvellement profond de la statistique des entreprises entamé par l’Office fédéral de la statistique (OFS). En effet, la statistique des entreprises doit toujours davantage prendre en compte les exigences et attentes des clients lors de l’élaboration de l’information statistique. Par clients, il s’agit des acteurs qui utilisent les données statistiques pour réaliser leurs travaux et leur planification, comme par exemple les entreprises, les politiques, les étudiants ou les administrations publiques. Ainsi, le processus de diffusion de la statistique des entreprises est questionné pour améliorer le potentiel d’utilisation des données offertes aux clients avec comme objectifs : • Approfondir le potentiel d’utilisation des statistiques actuelles ; • Confronter ce potentiel avec les théories et modèles économiques ; • Esquisser de nouvelles offres d’informations possibles. Ainsi, l’essentiel du rapport porte sur un questionnement par la théorie de l’offre statistique existante, dans le but d’une meilleure prise en compte de l’environnement actuel dans lequel évoluent les entreprises. De ce fait, une meilleure compréhension des paradigmes économiques d’aujourd’hui favorise une meilleure intégration de l’information statistique en fonction des exigences et attentes des clients. En conséquence, les travaux réalisés se basent avant tout sur les concepts et théories de l’économie, dans sa dimension territoriale. La structure du rapport se base sur la production de différentes études rédigées en fonction des remarques et réflexions émises lors des séances régulières de travail, et qui ont orienté les résultats présentés dans ce rapport. La première partie du rapport présente une sélection de concepts et théories de l’économie territoriale, sous la forme de « fiches d’output ». En effet, la dimension territoriale étant souvent absente de la plupart des indicateurs économiques, l’élaboration des fiches est structurée de la manière suivante : une présentation des concepts et notions théoriques aboutit à une proposition d’indicateurs issus des théories introduites au préalable, et en lien avec les enquêtes statistiques réalisées au sein de l’OFS. La deuxième partie du rapport se focalise sur la notion de branche économique, par le biais de portraits de branches. Une attention particulière est notamment portée sur la définition de cette notion économique et sur ses implications concernant les découpages générés dans les nomenclatures (NOGA, NACE, CITI, etc.). Une proposition de nouveaux découpages sectoriels en branches est exposée en fonction de l’importance croissante de certains paradigmes économiques en Suisse (montée des services à haute intensité en connaissance, facteurs résidentiels de développement d’une région, importance du tourisme, activités concernées par le terme générique de la finance, etc.). Enfin, la troisième partie du rapport est une étude approfondie de la théorie de l’économie résidentielle et des possibilités d’application de celle-ci pour expliquer le développement économique de la Suisse. Se basant sur les conclusions tirées dans les deux premières parties qui ont aussi abordées la question de l’économie résidentielle, un nouveau découpage sectoriel en branches est généré à partir des données statistiques de l’emploi. Cette étude opérationnalise concrètement certaines hypothèses émises au sujet de l’économie résidentielle. Au final, le nouveau découpage produit des résultats préliminaires convaincants dans ce domaine, et qui encouragent à poursuivre ce type de réalisations.